Christian27 a écrit :
Le roi Louis II de Bavière était un grand admirateur de la France et cette quasi obligation d'aller la combattre l'ennuyait profondément, il avait plus d'affinité pour la France que pour la Prusse.
C'est en effet la mort dans l'âme que Louis II se résoudra à entrer dans ce conflit. Ceci dit ses ministres sont profondément germanophiles ainsi qu'une partie de sa famille (sa mère n'est autre que Marie de Prusse), il signera la kaiserbrief et se retirera. Munich est trop allemande pour lui.
Après Sedan, il fera un voyage en France très mal perçu par Bismarck... et par les Français.
Bismarck semble incontournable. Sa vue à long terme d'une Allemagne est incroyable. Tout sera bon, circonvenir princes, ducs, margraves dans le but d'une allemagne unifiée. Guillaume Ier sans Bismarck ? Impossible.
Mais quels que soient les mots employés dans cette dépêche. En faire un casus belli ? Je ne comprends toujours pas les tenants et aboutissants sinon le début d'une surenchère de haine de côté et d'autre du Rhin qui s'éteindra (et encore...) on sait comment !
Si intelligent qu'il fut, Bismarck dans ses vues sera finalement nuisible à son Roi, à la Prusse, à l'Autriche, la Bavière et tant d'autres... D'ailleurs le fils de Guillaume Ier dont le règne éphémère ne permettra à ses idées de voir le jour, se démarquera du chancelier. J'arrive à me demander qui mène qui ?
L'émergence de l'Allemagne ? Certainement mais surtout l'hégémonie de la Prusse et pour l'émergence, l'accouchement se fera dans la douleur !
Pour en revenir à cette guerre, là encore, quelle que soient les mots employés, omis etc. On ne part pas en guerre comme ça, avec de plus un armement obsolète. Je ne comprends toujours pas ! Qu'y avait-il donc à gagner ? Merci de me l'expliquer !