ALEXANDRE 1ER a écrit :
Pour revenir à Gambetta :sur fond romantique ,on espère refaire la levée en masse et Valmy.C'est faire preuve d'une grande inconscience et etre dénué de sens politique.Qu'aurait 'il fait en juin 40 celui là ?
résultat :on perd deux provinces (source d'ennuis futurs) et un train rempli d'or (lu dans l'almanach !)
1/Merci de votre réponse mais j'ai lu le bouquin, j'ai noté les références mais je n'ai pas trouvé que l'épisode de la commune était "la" référence si tant est qu'un mouvement bien spécial soit une référence. Je ne l'ai pas compris ainsi mais plus l'aboutissement d'une réflexion sur un état de société ainsi que des couches qui la forment.
2/J'ai "raté le train rempli d'or"...
3/ Il existe déjà un sujet -sur ce forum- concernant ce conflit. J'en ai oublié le titre, vous le trouverez certainement très intéressant et complet.
4/l'épisode "Gambetta" n'a rien de romantique en Bretagne, c'est peut être pour ceci que la WW1 ne sera jamais commentée ou très peu si ce n'est pour évoquer le fait "d'abonder l'armée française" en mal ressenti. On "savait" de toute façon "comment ça terminerait" et idem pour le second conflit parce-que "tout ce qui nous vient de Paris, à commencer par les Parisiens...". Il existe une grande distance de certaines générations face à la capitale et ceci se transmet. Chez certains, c'est très virulent. J'ignore pourquoi... Je me souviens des commentaires lors de la vente des "bleuets" et puis le 11 Novembre, il n'y avait personne. Les enfants s'y collaient avec de petits drapeaux, le maire lisait les noms (l'adjoint au maire avait refusé d'être présent) donc le secrétaire disait "Mort pour la France", nous rendions les drapeaux et c'était tout. Aucun adulte n'était présent, aucune gerbe, rien.
Même en posant des questions, c'était le seul sujet où l'on montrait aucune envie de répondre et ceci dans chaque maison. Le prêtre ne venait pas bénir le monument (il était accolé à l'église). Je savais à la Toussaint en comptant les pots de chrysanthèmes et en lisant les dates qui était "tombé" mais silence. Un silence pas même orchestré, pire qu'une évidence. Aurait-il été du même sans Conlie ?