Bonjour,
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Tentative pour internationaliser le conflit.
Avec un Hohenzollern-Sigmaringen ? Raté aussi ?
Si oui et si n'importe lequel etc. Il faut convenir que l'expédition était vouée à l'échec, que la résistance sous forme de guerilla était ... inéluctable ? ... On songe à l'Espagne sous l'oncle ou à toute résistance en vue d'être libre et à ceci...
L'expédition fut donc mal analysée. C'est bien les batailles héroïques mais, le but était de rester. Tout ceci pour pire que rien...
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Je pense qu'il le connaissait, et peut-être est-ce la perspective d'une fin prochaine qui l'a amené à se lancer dans l'aventure. Il aurait pu souhaiter régler ce grave problème avant de passer le relais à son héritier, qui aurait eu 18 ans en 1874.
Je pense qu'il connaissait aussi son épouse et son fils, incapable lui-aussi de s'opposer à cette femme. L'Empereur semble décider un conflit simplement pour "avoir la paix" au sein de son entourage. La fin du XIXème aurait-elle eu le coeur à se voir avec un Napoléon IV ? Il aurait fallu de tels ajustements que l'empire y aurait perdu son nom, qu'en penser ?
Le Congrès de Vienne n'a pas vocation à servir de bible. Au final, c'est tout au plus un traité. On ne peut reprocher à la Prusse ce que tentera ultérieurement l'Italie. Une tentative pour "regrouper des états" et agrandir son influence afin de présenter une force est commun.
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(devise officielle : AEIOU → "Le Destin de l'Autriche est de régner sur l'univers !"
) Quant à la Russie, en dépit de sa puissance militaire, son retard ne fait aucun doute (le servage n'est aboli qu'en 1861)
Autriche : si vous prenez la devise qui apparait sur le blason de l'Espagne sous Charles Ier (Quint du ST Empire), elle est différente. Il faut remettre ceci dans son contexte [... dans l'esprit de Frédéric III, la notion d'empire s'identifiait avec la mission de l'Autriche, d'où cette formule symbolisée par le sigle AEIOU -Austriae Est Imperare Orbi Universo dont il fit en sorte sa devise. La premier écrit date de 1437, alors qu'il n'était encore que duc de Styrie et est la suivante "Alles Erdreich Ist Österreich Unterthan" -toute la terre est soumise à l'Autriche-.
Russie : lorsque l'on se reporte à l'évolution -ou non- de la Russie, le servage est l'argument enclume. Nous avons une vue du servage bien occidentale. On ne peut assimiler ceci à un "esclavage", il y a différentes strates. Ce serait comme faire un C/C de notre aristocratie, de notre noblesse héréditaire et ce qui est en Russie. Pour ce qui compte à ce moment, c'est sa puissance militaire. On ne fait pas la guerre en passant à la loupe ce qui est du domaine propre d'un éventuel allié. La France semble fonctionner un peu comme ceci. Bismarck ne s'ennuiera pas d'évaluations qui n'ont pas lieu d'être.
Napoléon 1er : de la Prusse, il avait l'image de Frédéric II. Je crois qu'à Tilsitt, il faudra tout l'art de l'empereur de Russie pour que Frédéric-Guillaume et son épouse Louise soient présents et certaines phrases de l'empereur ne sont pas très élogieuses concernant le roi du moment, père du futur Guillaume Ier.
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Napoléon III, s'il souhaitait faire entendre et respecter sa voix en Europe, n'employait pas la force directement, et préférait s'entourer d'alliés. Il n'aurait jamais bravé l'Angleterre.
Il préférait s'entourer d'alliés mais n'en avait aucun semble-t-il tout au plus de courtoises ententes. Il n'aurait pas bravé l'Angleterre d'abord parce-qu'il avait retenu la leçon (son oncle) et ensuite à ce moment, l'Angleterre a de la famille sur le continent : une fille Konprinzess, un fils duc de Saxe-Cobourg, une fille grande duchesse de Hesse, un oncle roi des Belges, une cousine... impératrice du Mexique... Mais il ne se fit pas de l'Angleterre une alliée pour autant, juste un pays d'accueil pour exilé. Après le conflit de 1870, quel pays aurait pu l'accueillir ?
CNE EMB a écrit :
...et finalement que le DZP qui la représentait en est sorti puissamment renforcé (il jouera un rôle notable dans la vie politique allemande jusqu'en 1933).
Il semble que dès 1803, il y a des problèmes au Saint Empire pour les catholiques mais le plus gros est que l'Eglise a quelque peu cimenté le SERG. Le conflit austro-prussien avec la victoire de la Prusse a aussi été un élément déstabilisant pour ces catholiques par encore "Allemands". Je vois que le Zentrum est fondé en 1870 et il semble que l'apaisement voire la fin de la "kulturkampf" marque le début de scissions au sein de ce parti. On le retrouve sous la République de Weimar où il semble sinon un peu perdu, anachronique. Nous ne sommes plus au temps ou "un prêtre vous suit dans l'isoloir". La République de Weimar joue-t-elle un rôle déterminant en Allemagne ? Si oui, alors le Zentrum aussi mais pas au point d'imposer son candidat. Il semble qu'à partir de 1921, ceci devient difficile.
Ce sujet est-il déjà traité sur un lien ? Si oui, pourriez-vous me l'indiquer ? Je vous remercie.
ALEXANDRE IER a écrit :
Napoleon III souffrait de calcul vésical (trés genant pour monter à cheval) et non rénal
Un calcul vésical n'est pas un calcul biliaire (de la "vésicule biliaire", dans ce cas on dit "lithiase biliaire ou calcul vésiculaire)
C'est un calcul qui se situe au niveau du calice, migre vers la vessie via les uretères.
Ce n'est pas la migration de la lithiase qui est douloureuse (quoique), c'est la dilatation pyélo-calicielle due à la rétention d'urine. L'uretère étant bloqué par la lithiase.
La lithiase fragmentée voire "sablée" arrive enfin dans la vessie et le problème se pose de nouveau pour l'évacuation via l'urètre. C'est pour ceci, je crois, qu'une intervention au niveau de la vessie avait été envisagée pour Napoléon III, il fallait donc que les lithiases soient nombreuses, pas de laser à l'époque pour les fissurer ou les "sabler".
Vu l'âge, la santé etc. de l'empereur et par là la longueur de la convalescence serait-ce plutôt ceci qui aurait décidé l'empereur à franchir le pas du conflit ? Le temps... ce qui peut aussi expliquer certains "manques" de lucidité ou d'appréciation militaires. Il en faut pour se concentrer sur une carte pendant une crise. Ajoutez à cela un probable problème de la prostate donc pour ainsi dire aucun moment de repos entre les douleurs, la pollakiurie (due à la prostate), le stress entrainé car chaque miction crée une douleur.
L'opération vaut-elle la peine sachant qu'elle peut être le déclencheur d'une septicémie ? Maintenant, seul l'examen du tractus urinaire aurait pu le montrer... mais il fallait ouvrir... Je pense que les médecins ont bien évalué le problème. Etat général appelant une difficulté à cicatriser -risque accru de faire courir plusieurs infections-, une ceinture abdominale relâchée (on peut le voir sur les tableaux), un abcès de paroi couru et touchant les plans profonds alors réouvrir pour "nettoyer"... C'était "fichu". A l'époque pas de radios (avoir au moins un aperçu des lithiases), pas d'antibiotiques, pas de pâte cicatricielle, pour l'asepsie... et que des facteurs aggravants concernant le malade.
Concernant les deux sortes de lithiases, pour monter à cheval, c'est plus que
gênant : ceci tient véritablement de la torture.