J'aime bien "République autocratique" (avec des guillemets), je trouve que ça résume parfaitement la situation entre les 2 décembre.

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Je trademarke
Il me semble que ça correspond à la situation. D'un autre côté, c'est très français de penser qu'une république ne saurait être autocratique. Si l'on regarde l'histoire républicaine romaine, de Camille à Auguste en passant par Marius, Sylla et César, il y en a eu assez.

CNE503

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"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"

Bah, la République romaine a connu des dictatures

Bon, le phénomène était très encadré.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Ce qui est historiquement défendable ne l'est pas forcément politiquement.

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

En ce qui concerne l'appellation employée par les historiens, j'aurais tendance à dire que c'est celle de "République décennale" qui s'impose. En tout cas je l'ai entendu plusieurs fois en colloque, mais en revanche j'ai pas le souvenir de l'avoir lu souvent…

Le terme employé venant du fait que la constitution de janvier 1852 prévoit de confier le gouvernement de la République à Louis-Napoléon Bonaparte pour dix ans.

Ah merci Léo pour cette précision.

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Lors du colloque Napoléon III tenu à la Sorbonne en mai 2008, Francis Choisel avait intitulé son intervention : De la République napoléonienne à l’Empire Orléaniste. Je trouve la formule plaisante sinon bien adaptée pour cette République d’un an qui a suivi le coup d’Etat.
Dans l’ouvrage que je cite dans ma réponse sur le coup d’Etat, Raphaël Dargent souligne les similitudes de la constitution de 1852 avec celle de l’An VIII rédigée par Sieyès (Consulat) et propose le qualificatif de République consulaire. Plus loin, il évoque une « monarchie républicaine » régime tel que l’avait décrit Louis-Napoléon dans « Des idées napoléoniennes » : Une monarchie qui procure les avantages de la République sans ses inconvénients, un régime fort sans despotisme, libre sans anarchie, indépendant sans conquêtes.
Cela confirme en tout cas que les historiens n’ont jamais tranché pour une appellation labellisée. La lecture croisée de leurs ouvrages permet à chacun de se faire sa propre idée en comparant les qualifications proposées par ces spécialistes.