Luern a écrit :
Nul ne voulait plus se battre pour l'empire. Napoleon prisonnier, maintenir l'empire, c'etait accepter une paix de vaincus.
Ma foi, il n'y aurait eu guère que des élections pour trancher la question ! Napoléon prisonnier, rien ne changeait véritablement ! Après tout, Jean le Bon l'avait été, tout comme François Ier...
Citer :
Alors que beacoup pouvaient accepter de mourrir pour la république (la victoire étant attendue de la lévée en masse).
La levée en masses ? Quelle plaisanterie ! On n'improvise pas des artilleurs, même si l'on peut jeter des pétoires dans les mains de jeunes hommes de 18 ans... D'ailleurs, de quelle levée en masse parlons-nous ? De celle des mobiles des départements, bien insuffisante, certes, mais qui s'opérait encore le 4 septembre et que la nouvelle de la révolution vint interrompre ? Et qui ne sera reprise et poursuivie avec vigueur qu'après que Gambetta eut quitté Paris et gagné Tours, soit à la mi-octobre ?
Qu'on y réfléchisse: les 1er effectifs que trouva Gambetta, ce furent ceux que l'empire avait légué à la nation... Et qui ne furent sérieusement complétés qu'à la fin de novembre !
Citer :
=> les "révolutionnaires" étaient des patriotes et les autres des traitres capitulards,
Oh là, oh là... C'est bien vous avancer surtout quand on aura passé au crible les motivations et les sentiments de bien des communards... Surtout si l'on fait le compte de tous les royalistes qui prirent les armes pour défendre la Patrie ! Sans compter ceux qui restaient bonapartistes dans leur coeur, mais ne pensaient plus qu'à verser leur sang !
Citer :
je veux juste dire par la que ces "traitres" se sont révoltés pour continuer le combat.
Rien n'est moins sûr. Si parmi les républicains, il y a d'ardents patriotes, il y a tous ceux qui spéculent sur la chute du régime et la carrière nouvelle qui s'ouvre aux ambitieux... La preuve en est, c'est que les nouveaux chefs vont demander à signer une paix immédiate, pourvu que ce soit sans annexion ! comme si la question du régime pouvait importer aux Guillaume, Bismarck et autre Moltke !
Citer :
Quand à l'Empire, s'il avait voulu être soutenu, il se serait ouvert sur sa gauche au lieu de nommé le très conservateur palikao et de laisser ainsi tout le pouvoir au clan "ultra" de l'Impératrice.
Mais vous parlez-là du 10 août, ce qui était bien avant le 4 septembre ! Vous oubliez que l'Impértrice était prête à déléguer ses pouvoirs à une commission désignée par le corps législatif, la veille du coup de force, pourvu que les droits de la Couronne fussent réservés ! Réservés et même pas préservés !!!
Citer :
Les partisans du régime voulaient sacrifer la France pour sauver l'Empire, Les Républicains on sacrifié l'Empire pour tenter de sauver la France
Belle formule ! Mais elle est fausse ! En quoi l'Empire voulait-il sacrifier la France à sa survie ? Cependant, les républicains n'ont pas hésité à compromettre le salut de la France pour instaurer la république !
Et c'est bien là leur crime !