Depuis quelques années, les techniques modernes ont permit de scanner et sonder les forêts "impénétrables" des zones où vécurent les Mayas.... On découvre des villes disparues, un nombre faramineux de bâtiments, les anciennes routes qui les reliaient ... Et tout cela permet de mieux comprendre la complexité de la civilisation des Mayas :
CNRS Le Journal : Nouvelles révélations sur la complexité des cités mayasCiter :
En début d’année, les résultats d’une campagne de cartographie "lidar" au Guatemala ont fait sensation, révélant 60 000 vestiges mayas, en majorité inconnus et enfouis sous une épaisse jungle. Sept équipes internationales ont ensuite exploité cette incroyable mine d’informations, livrant un nouveau regard sur les Mayas. Les explications de Philippe Nondédéo, coauteur de l’étude.
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Au sein du projet Naachtun, nous développons une approche pluridisciplinaire de la recherche et avons intégré très tôt, en plus des archéologues, des chercheurs travaillant sur la reconstitution des paléoenvironnements et des interactions sociétés-milieux : des géographes, des géoarchéologues, des sédimentologues, des archéobotanistes… Plusieurs laboratoires du CNRS (Archam, LGP, CEPAM5) sont impliqués afin de comprendre comment la cité s’est développée et comment les paysages de son territoire ont évolué au gré de l’intervention humaine et dans des conditions climatiques fluctuantes.
Cette recherche pluridisciplinaire s’est donc aussi appliquée à l’analyse lidar du territoire de Naachtun selon deux approches complémentaires qui ont été menées conjointement : les archéologues enregistrant tous les vestiges matériels (édifices, monticules, carrières, chaussées…) tandis que les environnementalistes repéraient les aménagements du paysage tels que les réservoirs, les digues, les canaux, les fossés, les champs surélevés…