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Message Publié : 29 Oct 2006 16:29 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 21 Mars 2005 23:13
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Localisation : Cergy
Bonjour,
La stèle de Cascajal a fait l’objet d’un article publié dans « Science » en septembre de cette année.
Les pictogrammes figurant sur ce bloc minéral seraient la plus ancienne manifestation d’une écriture jamais découverte en Amérique. Exhumée en 1999, par des villageois, lors de la construction d’une route à proximité du célèbre site olmèque de San Lorenzo, cette pierre ne sera finalement étudiée que bien plus tardivement par Poncianos Ortiz Ceballos et Carmen Rodriguez Martinez en 2005. Les chercheurs, après examen de la stèle et se référant à des tessons de poteries supposés trouvés en même temps que celle-ci, évaluent à environ 900 ans av. notre ère l’âge que l’on peut lui attribuer. Cette étude fût donc diligentée alors que la stèle était hors de son contexte archéologique, circonstance qui laisse planer un doute important quant à l’estimation de son ancienneté. L’évaluation encore très discutée, de l’âge de la stèle, correspondrait aussi à une période (le 10ème siècle avant notre ère) d’une rapide complexification de la société Olmèque, développement de nouvelles techniques agricoles, augmentation de la population, structuration sociale en différentes classes etc…
Caterina Magni nous explique dans son ouvrage « Les Olmèques, des origines au mythe» qu’un « système de signes » existe déjà à l’aube de cette culture, vers 1200 av.J-C. On retrouve ces signes sur les céramiques dès cette époque et pour l’ensemble de l’aire géographique que couvre l’influence Olmèque mais plus particulièrement sur le haut plateau mexicain (Tlapacoya).
Arrivée à ce point C. Magni développe une thèse selon laquelle il nous faut discerner dans ce système codifié deux concepts différents, un « langage des signes » d’une part, et une écriture d’autre part.
Le « langage des signes » apparaîtrait donc de façon précoce, vers -1200 ans alors que l’écriture à proprement parlé, n’en découlera que bien plus tard, six ou sept siècles après (- 500 ans).
Si l’on se réfère à ce qui, jusqu’à la découverte de Cascajal, était considéré par les spécialistes comme les prémices de l’écriture en méso-amérique, le sceau de Tlatilco (bassin de mexico) en serait l’exemple type. Situé dans le temps à la jonction des périodes Ayotla et Manantial dans le livre de C. Magni (à peine moins ancien que la stèle) et du milieu du 7ème siècle av. J-C selon d’autres sources, trois glyphes sont alignés et feraient référence au mythe de la fécondité. Ce serait seulement plusieurs siècles après, vers la fin de l’horizon Olmèque, que l’organisation des glyphes, leurs mises en ordre le plus souvent par colonnes, conduisent les spécialistes à considérés la formalisation complète d’une écriture propre à exprimée la pensée de façon précise.
Sur la stèle de Cascajal, il me semble pouvoir identifier deux idéogrammes qui préfigurent nettement ce que seront ultérieurement les glyphes torches et poignée que l’on retrouve si souvent dans l’iconographie Olmèque. Mais surtout, le regroupement des signes et leur positionnement semblent indiquer une « structuration » dépassant l’inorganisation en ligne ou en colonne applicable au langage de signes tel que décrit par C. Magni.
Maintenant si l’on compare les graphismes des inscriptions de la stèle et celle du sceau, il apparaît comme absolument évident que sur la première nous avons une évolution directe du « langage des signes » archaïque (avec la prédominance de formes simples) alors que sur le second, l’élaboration (la complexité) des glyphes est beaucoup plus achevée. J’avance avec prudence que cela pourrait être l’indice d’un écart temporel plutôt important entre les deux réalisations (?).
Quels sont les arguments des archéologues qui doutent de l’authenticité de la stèle ?
Dans la mesure ou ses doutes seraient infondés, la découverte de la stèle de Cascajal est-elle un élément venant conforter la thèse de C. Magni sur l’antériorité d’un « langage des signes » sur un processus de maturation conduisant à l’émergence de l’écriture ?
Je serai personnellement assez porté à le croire, mais quoiqu’il en soit, il serait hasardeux de vouloir se montrer trop catégorique sur un sujet sur lequel nous possédons si peu de matériel archéologique.
Je crois savoir que d’autres fouilles étaient envisagées dans ce même secteur, quelqu’un sait-il quelque chose à ce propos ?
MERCI.


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Message Publié : 30 Oct 2006 14:09 
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Tite-Live
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Inscription : 09 Mai 2006 18:17
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Localisation : Metz
Deux images afin de se faire une idée de cette stèle :

Image Image

Images tirées de : http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A8le_de_Cascajal

L'article de Wikipédia en anglais est plus complet : http://en.wikipedia.org/wiki/Olmec_hieroglyphs

Parmi ceux qui émettent des doutes sur son authenticité, on trouve David Grove (Université de Floride), Christopher Pool (Université du Kentucky) et Max Schvoerer (Bordeaux-III). D'après ce que j'ai pu en lire, les critiques semblent tourner autour des conditions d'exhumation de la stèle et des problèmes de datation, comme vous l'écriviez déjà dans votre message, Tezcatlipoca. Grove, quant à lui, évoque le fait que les symboles sont disposés horizontalement contrairement à ce qui a pu être observé dans la région (the tablet "looked like a fake to me because the symbols are laid out in horizontal rows", unlike the region's other writing systems).

PJ


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Message Publié : 30 Oct 2006 19:31 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 21 Mars 2005 23:13
Message(s) : 33
Localisation : Cergy
Bonsoir,
Tout d’abord merci à toi d’avoir comblé mon manque d’à propos, en fournissant les deux images de la stèle.
Il était essentiel de le faire, et je vous prie de me pardonner de ne point y avoir pensé.
Il m’apparaît aussi comme évident que les circonstances de cette découverte puissent induire de fortes interrogations de la part des scientifiques. Sans vouloir non plus mettre en doute l’expertise de Mr Grove (qui en connaît forcément d’avantage que moi sur le sujet), son point de vue sur la disposition des glyphes ne me paraît pas rédhibitoire. Je n’ai pas connaissance qu’une objection de même nature ait été reprise par d’autres archéologues ( ?). Pour le cylindre-sceau de Tlatilco que j’évoquais dans mon post précédent l’ordonnancement des glyphes est horizontal. Si l’on se réfère aux autres écritures qui émergeront postérieurement (Maya ; Zapotèque) les sens de lecture ne sont pas immuables. Surtout, mes commentaires ne doivent pas laisser penser que je confondrais sens de lecture et organisation scripturale. Mais il est vrai que tous les exemples que je cite concernent des d’autres régions et même d’autres temps.
Après toutes ses considérations, dans la mesure ou la stèle est authentique et aussi ancienne que certains on bien voulu l’affirmer, il n’est pas absurde de penser que nous avons affaire une manifestation intermédiaire entre la primordiale symbolique du « langage des signes » et l’aboutissement d’une écriture formelle avec les conventions qui la régisse (ordonnancement etc…).


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Message Publié : 02 Nov 2006 9:45 
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Hérodote
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Inscription : 22 Avr 2006 7:44
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Bonjour,

Le problème de la datation ne sera malheureusement jamais réglé, hors de son contexte, la datation archéologique ne pourra jamais être clairement validée et acceptée par tous, sauf si on trouve une autre stèle en contexte et ressemblant à celle-ci, wait and see.

Pour ce qui concerne l'écriture épi-olmèque, elle est considérée comme logophonétique ou logographique.
Voilà ce que j'ai trouvé comme définition :
C'est une écriture qui utilise des signes ou "logographes". Ces signes représentent un morpheme , ce qui est l'unité minimale du langage, qui apporte une signification. Ce signe peut être un mot, un suffixe ou un préfixe. Le nombre de signe peut être très élevé.

et un lien vers un site interessant (en anglais)

http://www.ancientscripts.com/epiolmec.html

Et aussi cette information :

En 2002, sur le site olmèque de San André, on a retrouvé ce qui pourrait être un des plus ancien exemple d'écriture mésoaméricaine. C'est un sceau cylindrique et 2 fragments d'une plaque en pierre verte portants éventuellement les traces d'un système d'écriture. Ils sont datés de 650 BC ce qui en fait les exemples les plus vieux pour l'apparition de l'écriture et apporte la preuve d'une écriture olmèque.




Image

Sur le sceau, on voit un oiseau avec une sorte d'entonnoir (funnel) sortant de sa bouche et se terminant par des symboles abstraits. L'entonnoir represente clairement l'acte de parler et donc, les symboles doivent être la signification de ce que l'oiseau raconte. Ce n'est pas déchiffré mais les trois points et un visage souriant ressemblent selon Pohl, Pope et von Nagy (les 3 archéologues qui ont découvert ces trucs) au jour maya "3 ahaw".

Mais encore une fois, il y a des controverses. Certains pensent que ces signes ne constituent pas une véritable écriture, mais juste des symboles iconographiques.


Pour ma part, je pense en effet que les olmèques, qui sont à l'origine de beaucoup de choses que l'on retrouve ensuite dans les cultures épi olmèques, mayas, etc. ont développé aussi une forme d'écriture ou de proto écriture, mais je n'ai aucune crédibilité scientifique pour l'affirmer en fait. C'est juste que ça paraitrait logique


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Message Publié : 02 Nov 2006 18:04 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 21 Mars 2005 23:13
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Localisation : Cergy
Bonjour,
Ces derniers éléments sont tout à fait passionnants.
Je n’avais pas connaissance de la découverte de San André et la datation à 650 av.J-C correspond grosso modo à une des estimations d’ancienneté avancée pour le sceau de Tlatilco.
Je retourne dès maintenant explorer le site « ancientscripts » que tu as eu l’amabilité de nous donner en lien. A première vue, la somme d’informations compilées y est tout simplement extraordinaire puisqu’elle englobe l’universelle origine des écritures. Je vais modestement me restreindre à ce qui concerne ce topic. J’élargirai ultérieurement aux autres écritures méso-américainne. Je suis limité par une compréhension un peu laborieuse de l’anglais et la même chose en français m’aurait vraiment comblé (simple taquinerie ! n’y prête pas trop d’attention).
Sincères remerciements à Tumi. Très amicalement, Tezca.


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Message Publié : 02 Nov 2006 19:26 
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Hérodote
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Inscription : 22 Avr 2006 7:44
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moi aussi j'ai un peu de mal en anglais, mais bon, c'est tellement interessant qu'on s'y remet vite....


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Message Publié : 05 Nov 2006 22:34 
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Thucydide
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Inscription : 21 Mars 2005 23:13
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Localisation : Cergy
Bonsoir,
Voilà, je reviens donc d’un grand et beau voyage grace au ticket fournit gracieusement par Tumi.
Ancientscripts est un site exceptionnel et son auteur, Lauwrence LO, nous livre un travail de premier ordre sur tout ce qui a trait aux écritures antiques. Il va sans dire que j’y ai appris beaucoup et que la rédaction de ce post en sera inspirée dans une large mesure. Le risque n’était pas mince de se perdre sous ce flot d’informations, aussi avais-je décidé dès le début de me focaliser sur la cible très précise de ce topic : La genèse de l’écriture en méso-amérique.
N’ayant pas non plus la naïveté de croire automatiquement ce que je lis sur le Net., je me suis donné la peine de vérifier les sources de LO (appréciez le trait d’esprit !). Et puisqu’il n’est, ni archéologue, ni linguiste, il nous explique se référer aux travaux de spécialistes, nous présente leurs travaux et fournit souvent les liens propres à nous permettre certains approfondissements ou vérifications.

Si l’on s’en tient à la chronologie de Duverger qui determine l’horizon unificateur Omèque comme l’Epoque 1 et, qu’il circonscrit dans le temps de -1500 à -500 av. notre ère, cela couvrirait à première vue, et selon les témoignages archéologiques dont nous disposons actuellement, l’apparition du « langage des signes » (C. Magni) et l’évolution progressive conduisant à la naissance de plusieurs systèmes d’écritures. Ces systèmes apparaitront sinon simultanément, du moins dans un laps de temps très court (un ou deux siècles tout au plus) et dans un espace géographique couvrant l’ithsme de Tehuantepec et de ses environs immédiats. Je désigne là, les écritures épi-olmèque, zapotèque et maya.
Le « langage des signe » de caterina Magni qui est défini sur ancientscripts comme un système hautement complex et conventionnel de symboles, paraît donc reconnu scientifiquement par une part appréciable de chercheurs.
Ce fait ne gomme d’ailleurs pas la vieille discorde qui oppose deux visions de l’Omécologie. La plus ancienne voudrait que la culture olmèque apparaisse dans la zone du golfe, comprenant les grands centres cérémoniels tels Très Zapotès, San Lorenzo, La Venta, et que par une conquête des régions voisines, un « état » se bâtit et s’impose à un ensemble de peuples que l’on pourrait dire « colonisés ». Cette école, encore dominante de nos jours, qualifie un espace fondateur pour la civilisation olmèque par le sigle ZMO (Zone métropolitaine olmèque) et lui oppose les régions périphériques dites « hors ZMO ».
La deuxième école, sous l’impulsion de C. Niederberger, caractérise ce qui est Olmèque par un style et par l’organisation d’une civilisation pan-méso-américaine. Caterina Magni se revendique assez catégoriquement de cette vision. S’appuyant sur des datations au carbone 14 qui attestent la présence ancienne de la culture olmèque dans des régions comme, les vallées de México, d’Oaxaca, du Chiapas etc…, la description d’un ensemble multi-ethnique et d’une organisation clanique devient prédominante.
Quoiqu’il en soit, la majorité des archéologues s’accorde à reconnaître que la symbolique du « langage des signes » était commune à l’ensemble de l’espace olmèque et aurait permis aux initiés de différentes régions d’interpréter la signification de ceux-ci. Un échange d’informations était d’ors et déjà possible alors que la domination cuturelle olmèque n’en était qu’à ses débuts. A partir du moment où ces symboles conventionnels véhiculaient des significations spécifiques, il devenait possible avec le temps que l’on aboutisse, par juxtaposition d’idées à une complexification du message et pour finir, à une écriture. Ce qui précède relève de mon opinion personnelle et je me dois de convenir que C. Magni voit les choses tout différemment. En effet, dans son livre « Les Olmèques, des origines au mythe », page 132, elle nous explique clairement pourquoi il ne faut pas confondre le « langage des signes » avec un système archaïque qui aurait préfigurer l’apparition de l’écriture. Je reviendrais ultérieurement sur son argumentation. La stèle de Cascajal, que j’évoque dans le post 1, semble n’être aussi qu’un des nombreux supports de « Langages des signes » que l’on ait retrouvé hors contexte archéologique puisque de nombreux objets de cette nature hantent les collections privées. Le caractère exceptionnel de la stèle tient surtout au nombre important de signes y figurant.
Dans toutes les premières écritures de la méso-amérique, on retrouve un système de numération fondé sur des chiffres représentés par des points (valeur de l’unité) et des barres (valeur cinq unités). Cet arithmétique fondamentale semble principalement liée à l’établissement d’un calendrier et, du comput du temps de façon générale. Il semble donc que ces deux inventions précèdent celle de l’écriture. Mais, pour ce dernier point, le matériel archéologique dont nous disposons est rare et l’appartenance culturelle des pièces s’y rapportant, est fréquement très discutée. Bien que ce point de vue soit vivement débattu dans la communauté scientifique, une large part des archéologues considère quand même que les témoignages sur une création olmèque d’un calendrier, dès le milieu de la période 1 (chronologie de Duverger), sont assez probants. En tout cas, les chiffres, selon le système barre/point, apparaissent couramment dans les « documents » relatifs à cette période.
Il nous est rapporté par Lawrence LO que l’ensemble des écritures méso-américaines peut se dissocier en deux groupes principaux qui sont, le groupe du Sud-Est et, le groupe d’Oaxaca.
Le groupe du Sud-Est réunirait l’Epi-olmèque et le Maya. Ces deux sytèmes partageant beaucoup de caractéristiques communes comme, une gamme complète de signes représentant l’ensemble des sons de leurs langues (logophonétique), des unités liguistiques telles des verbes et des noms, une organisation de la phrase, certains glyples quasiment identiques et l’utilisation du compte long. On pourrait penser que l’épi-olmèque soit à l’origine de l’écrit Maya mais là encore sans aucunes preuves indiscutables. Au gré des découvertes, la possibilité que l’inverse soit vrai est d’ailleurs concevable…, il faudait pour cela que l’on retrouve des traces de l’écriture maya de deux ou trois siècles plus anciennes que celles dont nous disposons actuellement.
Le groupe d’Oaxaca découlerait tout entier de l’écriture zapotèque (apparut vers – 500 av. J-C) qui aurait donné naissance directement ou par l’intermédiaire du Nuine (pardon pour l'orthographe!), à de nombreuses écritures ultérieures comme celles des Mixtèques, des Toltèques et des Aztèques.
A ce point de mes explications, il est intéressant de revenir sur la thèse de C. Magni qui dissocie nettement le « Langage des signes » de l’écriture épi-olmèque et qui ne crois pas du tout que le premier soit la préfiguration archaïque de la seconde. Elle nous expose que le « langage des signes » est déjà une forme d’écriture complexe, signifiante principalement dans l’univers religieux, et, plus accéssoirement dans les symboles du pouvoir et les emblèmes identificateurs des représentations de personnages qui l’exercent. Les signes seraient déjà une expression traduite de l’oralité. Si le système des signes participe du même principe que l’écriture (qui lui sera postérieure de six ou sept siècles), nous tenons là deux points de départ bien distincts, d’une part des représentations pictographiques et idéographiques qu’utiliseront par exemple les Mixtèques et les Aztèques et, d’autre part l’écriture intégrant totalement le logophonétisme des Mayas…


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