Atlante a écrit :
Moi, je parle uniquement du lait de vache... le sujet du lait de chèvre m'étant moins familier.
Mon grand père a été élevé au lait de chèvre... Voilà pourquoi je sais celà.
Atlante a écrit :
Néanmoins, vu l'effrayante mortalité infantile qui régnait autrefois (encore 250 pour mille à la veille de la Révolution en France), je ne crois pas que le lait soit d'un quelconque secours dans la survie des enfants... à de rares exceptions près.
Je pense que le lait animal de substitution n'est qu'un paliatif utile dans certaines conditions. Pour le reste, la mortalité infantile a toujours été très élevée... Ce n'est que très récemment que celle a considérablement chutée.
Atlante a écrit :
Citer :
par rapport à la résistance aux maladies les européens ont été largement avantagés.
Avantagés, parce qu'ils côtoyaient quotidiennement la maladie et que s'ils survivaient à l'enfance, la plupart étaient relativement immunisés contre un certain nombre de maux.
Je pense aussi qu'avec la pression sélective de ces maladies l'on a aboutit à une population plus résistantes à certaines maladies. Nous sommes même probablement porteur sain de certaines d'entre elles.
Atlante a écrit :
D'autres font des ravages (la peste) car elles réapparaissent brusquement après des décennies et des décennies d'absence, de sorte que les populations ne sont plus (partiellement) immunisées.
Et surtout, il me semble que par "peste" l'on ne fait que regrouper des maladies qui peuvent être différentes mais avec des symptômes communs.
Atlante a écrit :
Les Indiens, eux, n'ont pratiquement pas d'animaux domestiques et donc quasiment pas de maladies infectieuses (ça reste à étudier, bien sûr). Ils ne sont pas avantagés ou désavantagés, ils vivent dans un monde tout simplement préservé du fait de son isolement. Lorsqu'une maladie comme la variole débarque sur le Nouveau Continent, c'est logiquement une hécatombe monstrueuse qui s'enchaine. Un peu comme si des visiteurs du fin fond de l'espace débarquaient sur terre avec des virus "inédits".
Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'ai lu l'excellent ouvrage de Jared Diamond. Mais je pense qu'il ne faut pas non plus idéaliser la vie amérindienne... Ceux ci avaient d'autres soucis et certaines fouilles archéologiques ont montrées des populations pas toujours aussi saines que celà...
Citer :
Pour en revenir à l'histoire du lait, il est certainement possible de très bien survivre sans cet aliment.
Je ne dis pas le contraire... Mais son absence doit avoir un impact positif ou négatif peut être même insoupçonné ?
Citer :
Après tout, des études ont également démontré que nos ancêtres nomades du paléolithique, du fait de leur régime alimentaire frugal (viande, poisson, fruits), "allaient mieux" que leurs descendants du Néolithique sédentarisés (céréales, lait... j'en oublie...).
Les chasseurs-cueilleurs étaient moins soumis aux aléas climatiques.
Atlante a écrit :
Citer :
Là... Je pense que vous avez à faire à une idée reçu car les analyses des corps d'amérindiens incas ou mayas sont loin de montrer une population au mieux de sa forme mais plutôt des populations soumises aux aléas des récoltes (El niño agit en Amérique du sud)... Je vais rechercher les sources (j'ai lu un article sur le sujet sur un Science & Avenir d'il y'a quelques années).
Ce sont aussi des observations qu'ont faites les premiers explorateurs en Amérique du Nord (y compris des religieux).
J'aurais tendance à dire que niveaux alimentation les chasseurs-cueilleurs craignent moins la famine que les sédentaires attachés à leur sol. En Europe, au paléolithique la taille moyenne était il me semble proche des 1m80 (voir plus) alors qu'elle chuta à 1m60 au néolithique...