Bonsoir,
Lambda0 a écrit :
Je me demandais si les sacrifices humains n'étaient pas un exutoire à une surpopulation.
Suivant l'époque et le lieu, le problème de la surpopulation était résolu par diverses pratiques (infanticide, suicides collectifs, sacrifices...), qui pouvaient bien être ritualisées et peut-être acquérir un statut religieux masquant la motivation initiale.
A l'époque où l'expédition de Cortès y a pris pied, le Mexique était peuplé de 25 millions d'habitants, ce qui parait être un densité de population très élevée pour des techniques agricoles traditionnelles.
La pratique massive des sacrifices humains est assez bien documentée pour Teotihuacan dès le premier siècle nôtre ère.
Bien qu'étant déjà un centre cérémoniel de première importance, la ville et sa région était quand même , à cette époque, beaucoup moins densément peuplée qu'à son apogée.
Je ne connais pas d'estimation pour la population globale du Méxique de ce temps, mais il semble vraissemblable que l'on fût nettement en deça du niveau qu'elle atteindra quatorze siècles plus tard (?...)
La cosmogonie, de cette culture et de toute celles qui se construiront sur cet héritage, explique, selon moi, la motivation profonde du recours à ces sanglantes hécatombes.