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cahaipa qui a eu l'idée de la navette mais faut le faire!
Ca remonte aux années 60, c'était un courant très à la mode, voir Pauwels et Bergier, ou Däniken.
la version ET (en italien et lecture horizontale)
http://www.fmboschetto.it/misteri_svelati/Palenque.htm
la version en français
http://www.ldi5.net/ovni/ancosmo.php
Notez que sur cette seconde page, l’auteur insiste sur la taille supérieure à la moyenne du roi Pacal ; sans le dire il suggère ce que les tenants de la thèse ET disent par ailleurs : cette taille extraordinaire serait une preuve de son étrangeté ; ce qui ne prouve rien, car on compare une taille à une moyenne laquelle suppose, par définition, qu’il existait des individus plus grand que la moyenne.
Quant à proposer deux possibilités de lecture c’est ignorer une donnée archéologique simple : voyez cette photo du sarcophage et de la dalle telle qu’on la découvre in situ en arrivant dans la crypte.
pourquoi lire cette dalle selon le sens de la largeur alors qu’elle se voit d’emblée dans le sens de la longueur (qui correspond au corps enseveli en dessous) ? Elle est manifestement faite pour être vue verticalement.
De plus cette lecture verticale correspond à celle de la stèle du temple de la Croix foliée où toutes les correspondances apparaissent clairement. Voyez vous même :
http://www.unice.fr/zetetique/banque_images.html
le personnage représenté est difficile à identifier. La déformation crânienne évoque l’aristocratie et plaide pour la représentation du défunt, le roi Pacal.
Mais la jeunesse de ses traits rappelle l’un des attributs du dieu du maïs qui est aussi divinité de la jeunesse.
On peut penser qu’il y a identification du roi au dieu, une sorte de sacralisation en quelque sorte.
L’arbre de vie stylisé est interprété (mieux visible sur la croix foliée) comme étant un plant de maïs. Ce qui est logique, cette plante étant à la base de l’alimentation locale. Le maïs est symbole de vie.
De là, l’interprétation que j’ai rappelée au début de ce fil et qui a été réitérée par Grenouille et Tonio. Je n’y reviens pas.
Pour en finir avec les ET !
Les partisans de cette thèse ne s’entendent même pas sur la manière dont il faut lire cette fresque. Mais la manière très technologie humaine de la lire tend à la discréditer.
En lecture verticale, ceux-ci voient un astronaute en position semi allongée comme ceux du programme Apollo ! Ses mains manipulent des manettes et dans son nez apparaît un inhalateur ! Le monstre de la terre est un moteur dont on voit nettement les écrous (si si regardez bien de part et d’autres des yeux, là où il faut voir des parements d’oreille) et des rivets dans la coque métallique qui enserre le dit moteur !) ; et en dessous, s’échappant du moteur, les flammes de la combustion permettant le décollage… à la verticale ! Pour des ET, les voilà en possession d’une technologie humanoïde version Jules Verne dont on peut douter de l’efficacité, mais peu importe ;
Quant à l’oiseau perché au sommet de la fusée, on se demande bien ce qu’il fiche là ; mais, nous disent les experts en ET, il ne faut y voir qu’un symbole… bref, quand on n’a pas d’explication, le langage symbolique devient autorisé et on rejoint le décodage des archéologues qui y voit la représentation du soleil, principe énergétique qui donne vie… au maïs !
Si on lit la fresque en version horizontale,
on se demande alors ce que vient faire l’oiseau à la pointe du véhicule, le bec au sol ou presque, au risque de se rompre le cou ! Mais, surtout, le personnage se retrouve soudain en position de concurrent du Tour de France à l’approche d’un sprint de bonifications, à se demander si le vaisseau spatial n’est pas à pédale et si les ET mayas n’étaient pas des Shadoks condamnés à pomper !!!
Comparez maintenant le masque du dieu de la terre sur la dalle et cette sculpture :
pourquoi y voir autre chose qu’une représentation anthropomorphique d’un dieu ?
Bref, pas la peine de se prendre la tête et douter de l’interprétation des archéologues. La version ET ne tient pas la route !
A se demander pourquoi, d’ailleurs, ils seraient venus dire bonjour aux mayas sans avoir la politesse d’aller saluer au passage ce pauvre Mohammad de Médine, un personnage pourtant si enclin à écouter les voix venues du ciel à la même époque ! Vous me direz qu’entre l’un (622) et l’autre (683) il y a 60 ans d’écart ! Eh quoi ? c’est suffisant pour avoir troublé la mémoire de ces pauvres mayas, non , qui ne feraient que nous raconter une visite un peu ancienne dont ils auraient un peu perdu le sens ? Qu’est-ce que 60 ans quand on traverse l’infini espace à la vitesse de la lumière !!!???