Thersite a écrit :
En l'occurrence, la première phase, qui va jusque vers 2500 av. ne connait que de petits villages, de pêcheurs-cueilleurs essentiellement, de '150 à 250 habitants'. A partir de 2500 seulement (Valdivia II), avec le développement de l'agriculture, Real Alto connait un pic à '1200 habitants'. Et à partir de 1800 (Valdivia III), il arrive même à une estimation de 1800 habitants. Donc avant 2500 av., ces sites n'ont rien à voir avec la problématique.
cf.
Peraza C., A Contemporary Analysis of the Valdivia, a Formative Period Coastal Ecuadorian, 2007Tertio, même à leur "grande époque", les villages valdiviens restent composés de simples petites cabanes de torchis, et il n'y a aucune monumentalité; je ne suis pas sûr que le qualificatif de "ville" soit adapté (absent en tout cas de la littérature consultée, qui utilise "village" pour les anglophones, "bueblito" pour les hispanophones).
Dans tous les cas, il n'y a pas d'antériorité urbaine, même au sens large, par rapport à Caral.
Je suis d'accord sur la date de - 2500 av JC pour l'essor du site de Real Alto et une estimation à 1250 habitants. Vers - 2500 Real Alto est composé d'environ 90 à 100 batiments rectangulaires disposés autour d'une grande place centrale .
Par ailleurs il existe des monuments à cette periode : Déjà 4 butes (mounds) ont été erigées sur lesquelles ont été construit des batiments collectifs.
Citation de Nicole Slovak (repris sur le site du MMA de New York)
Department of Anthropological Studies, Stanford University à propos de ces 4 mounds :
In the central plaza, four irregularly shaped mounds topped by public buildings were constructed. The two largest of these mounds, the Fiesta House Mound and the Charnel House Mound, contained evidence of large-scale ritual feasting and mortuary activity, suggesting that architectural and social complexity were increasing during this time.
l'article complet :
http://www.metmuseum.org/toah/hd/real/hd_real.htmPar ailleurs il y a un site en cours d'etude en equateur qui est succeptible de modifier les données sur cette question d'antériorité de contructions collectives et ceremonielels dès la periode formative equatorienne, et sur les autres constructions des civilisations andines.
Les fouilles réalisées depuis 2002 sur le site de Santa Ana–La Florida (Équateur) ont permis la mise au jour d’un important
ensemble architectural, à fonction cérémonielle et funéraire, occupé dans le courant du IIIe millénaire av. J.-C. La richesse des
vestiges associés, et particulièrement celle de l’art lapidaire, témoigne d’un développement ancien des sociétés agraires sur le
versant oriental des Andes, en milieu tropical humide, et remet en question les modalités d’apparition des premières grandes
civilisations andines. Pour citer cet article : F. Valdez et al., C. R. Palevol 4 (2005).
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La publiction complete sur ce site :
http://downloads.arqueo-ecuatoriana.ec/ ... nchipe.pdf