Skipp a écrit :
Personnellement, je ne trouve pas... la loi de Les ennemis de mes ennemis sont mes amis prime sur toute autre loi... l'on a vu ça à toutes les guerres. Et encore de nos jours, les démocraties ne se privent pas de s'allier à des dictateurs si c'est dans leurs intérêts.
Mais, justement, c'est peut-être penser « à court terme »... Sur le long terme, une alliance de ce genre ne se révélait-elle pas préjudiciable ?
Après tout, le succès de la révolution américaine finit par devenir l'un des clous du cercueil de la monarchie absolue en France....
Louis XIV n'éprouvait-il donc aucune méfiance en ce qui concernait cette alliance et ses probables débouchés ?
L'indépendance des colonies affaiblissait la Grande-Bretagne... Mais faisait apparaître un nouvel acteur sur l'échiquier mondial.
Problème : les États-Unis seront une démocratie donc,
par nature, opposés au régime monarchique français.
Donc, il est sûr que le pays sera d'abord reconnaissant envers ses anciens alliés. Mais ensuite ?
Personne, en France, ne prévoyait-il que les États-Unis - dans le futur - pourraient éventuellement devenir un ennemi ?