La tradition du scalpage a t-elle était importée par les européens avec eux ou bien existait-elle chez les indiens d'Amerique avant l'arrivée des blancs ?

Quelles théories pour qu'elles sources?

A ma connaissance, ce sont les Anglais qui ont introduit cette "coutume" chez les Indiens. En effet, durant les guerres entre Français et Anglais, le scalp permettait aux Anglais de savoir combien de Français avaient été tués par leurs alliés indiens et de rémuérer ces Indiens.

Ma question est : y a t-il une façon de différencier un scalp anglais d'un scalp français ?

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid

Il semble en fait que ce soit une pratique beaucoup plus ancienne, qui remonterait à la préhistoire chez les Indiens d'Amérique (mais aussi chez les Scythes ou les Lombards):
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30960

Seul le mot est anglais.

Il n'en existe pas ...

c'est entre autre pour cela que dans le Sud Est américain, on arréta la rémunération des morts d'indien aprés présentation du scalp, car on ne pouvait le différencier de celui d'un mexicain ....

il est exact que les gaulois ,les scythes , les Lombards et les Francs, pratiquaient la décapitation et aussi le scalp. ...

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Que vaut-il mieux? S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience, ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close?
. Hakim Omar Khayyam (1048-1122)

Encore une invention qui n'en est pas une attribuée à nos amis anglais...

Sources ??????

Bonjour à tous



Concernant les Gaulois, les Lombards ou les Francs, je n'en sais rien.

Concernant les Scythes, voici se que dit Hérodote :

“Pour la guerre, voici les usages qu'ils observent : tout Scythe qui tue pour la première fois boit du sang de sa victime. Aux ennemis qu'il abat dans une bataille, il coupe la tête qu'il présente au roi, s'il présente une tête, il a sa part du butin conquis, sinon il ne reçoit rien. Voici comment on scalpe une tête : on fait une incision circulaire en contournant les oreilles, puis d'une brusque secousse on détache la peau du crâne; on la racle à l'aide d'une côte de bœuf, on l'assouplit en la maniant, après quoi on s'en sert comme d'une serviette et on l'accroche à la bride de son cheval, avec fierté, car qui en possède le plus grand nombre passe pour le plus vaillant. Beaucoup s'en font même des manteaux en les cousant ensemble, à la manière des casaques des bergers. Beaucoup aussi prélèvent sur les cadavres de leurs adversaires la peau de la main droite avec les ongles, pour en faire des couvercles de carquois. La peau humaine est assurément épaisse et lustrée, supérieure peut-être à toutes les autres en blancheur et en éclat. Beaucoup écorchent même des hommes tout entiers et tendent les peaux sur des cadres de bois qu'ils juchent sur leurs chevaux pour les exhiber à la ronde “

Il est vrai que la "tradition" des têtes coupées est une tradition relativement présente chez les "peuples cavaliers d'Asie centrale" (et chez d'autres peuples également).

D'une façon pratique, au bout d'un certain nombre de têtes, il est plus facile de n'en garder que les scalpes.

Par contre, chez les Mongols et chez les Türks nous avons bien des exemples de pyramide de"têtes coupées" après prise d'une ville, mais nous n'avons pas de source concernant la pratique du scalpe.

Bien à vous.

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Hugues de Hador.

Des êtres charmants ces scythes ...

scalp et gaulois : http://pagesperso-orange.fr/compilhisto ... aulois.htm

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Que vaut-il mieux? S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience, ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close?
. Hakim Omar Khayyam (1048-1122)

voir aussi msn encarta : "" scalp, cuir chevelu enlevé ou arraché à un ennemi.

Le scalp servait souvent de trophée. Certains guerriers prétendaient libérer ainsi l’âme ou l’esprit du vaincu. Le scalp était pratiqué en Europe par les Wisigoths et par les Francs et en Asie par les Scythes. Ce ne sont pourtant pas les Européens qui ont introduit en Amérique du Nord l’habitude de prélever le scalp d’un ennemi. Jacques Cartier, Hernando de Soto et Tristan de Luna en témoignent : les Amérindiens, surtout ceux de la côte Est de l’Amérique, enlevaient des chevelures ou scalps. Quelques-uns pratiquaient même la décapitation. Les Européens contribuèrent toutefois à favoriser la prolifération de la pratique du scalp par les primes qu’ils prirent l’habitude d’offrir. À certains moments, les chasseurs de scalps devinrent si avides qu’ils menaçaient aussi bien les alliés que les ennemis. Les Mexicains qui avaient établi (vers 1850) un régime de récompenses alléchantes pour des scalps d’Apaches, se rendirent compte qu’on leur rapportait parfois des chevelures de Mexicains qu’ils avaient d’ailleurs du mal à distinguer de celles des Apaches"""""""""

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Que vaut-il mieux? S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience, ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close?
. Hakim Omar Khayyam (1048-1122)

voir aussi : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30960

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Que vaut-il mieux? S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience, ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close?
. Hakim Omar Khayyam (1048-1122)

La décapitation est bien attestée chez les gaulois notamment à Ribemont-sur-Ancre (80). Mais pour ce qui est du scalp... Je n'en ai jamais entendu parler chez les gaulois... et en l'absence de tout témoignage grec ou romain je pense que l'on ne saura jamais si les gaulois usaient de cette pratique ou pas... Les scalps ne doivent pas bien se conserver dans nos contrées humides...

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@+
Skipp

Il sufit de trouver une entaille circulaire sur un crane de l'époque gauloise ....

"Certains ont aussi voulu retrouver, sur les documents romains, une variante de la chasse aux têtes que les textes ne mentionnent pas : le scalp des ennemis abattus. C’est l’ineffable Roger de Belloguet qui, le premier, crut remarquer la trace sur l’Arc d’Orange et d’autres en découvrirent bientôt non seulement en Gaule, mais jusqu’en Galatie, puisque de pareils « scalps » apparaissent aussi nettement dans la galatomachie du sarcophage Ammendola. En fait, il est communément admis aujourd’hui que ce sont là de simples bonnets de fourrure, sans doute du mouton avec la laine à l’extérieure."
In Claude Sterckx et Bernard Sergent, La mutilation des ennemis chez les Celtes préchrétiens, L’Harmattan 2005, p.32.