Le traité de Nankin (1842)
Il stipule :
- l’ouverture au commerce de cinq ports, ouverture assortie de droit de résidence et de représentation consulaire. Il s’agit de Canton, Xiamen (Amoy) Fuzhou, Ningbo et Shanghai. La sécurité des biens et personnes est réciproquement garantie;
- l’établissement d’un tarif douanier, fixé par la suite à 5% ad valorem;
- l’abolition du Cohong;
- la cession perpétuelle de Hong Kong;
- le versement d’une indemnité par la Chine, fixée à douze millions de dollars pour frais de guerre (en seront déduites les sommes déjà versées « à titre de rançon par les cités et villes en Chine »; a quoi s’ajoutent six millions en compensation de l’opium détruit, et trois autres représentant les dettes du Cohong. Soit un total de 21 millions de dollars;
- l’octroi de l’exterritorialité en matière criminelle;
- le droit pour les fonctionnaires britanniques de ne plus rédiger leur correspondance avec l’administration chinoise en termes de pétition.
Un accord additionnel de 1843 accorde à la Grande-Bretagne le traitement de la nation la plus favorisée.
Source : Nora Wang. L’Asie oritentale du milieu du 19e siècle à nos jours. Paris. Armand Collin. 2000. P.52
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