nonodu09 a écrit :
[...] c'est bel est bien parce que les armées mongols se déplaçaient rapidement qu'elles pouvaient battre n'importe qu'elles autres armées où les traditions militaires des peuples sédentaires étaient plus ou moins la même chose, des soldats à pieds ou montés habitués à se battre en rang serrés et cherchant le corps à corps pour engager le combat,[...]
La tactique la plus employée est la fuite simulée : un groupe avancée de nomades s'approche de l'armée ennemie, puis tourne bride et fait semblant de fuir, en l'attirant derrière elle, à un endroit où le gros de la troupe l'encerclera et la criblera de flèches. Les cavaliers mongoles s'exercent à ce genre d'exercice au cours de parties de chasse.
À cela, il faut ajouter que les sédentaires ont rarement des armées permanentes, et sont donc toujours vulnérables aux nomades qui attaquent quand ils le veulent, et n'hésitent pas à fuir quand ils ne sont pas sûrs de la victoire. Darius, roi de Perse, avant de tenter de conquérir la Grèce, a tenté de sécuriser son flanc en menant campagne contre les Scythes des Balkans. Ceux-ci se sont simplement dérobés devant l'armée du Grand Roi, jusqu'à ce que le manque de ravitaillement le force à faire demi-tour.
Citer :
il n'y a eu que l'arrivée des armes à feux finalement pour pouvoir rivaliser avec l'archerie montée, pour moi le summum en terme d'efficacité militaire (en terrain dégagé surtout).
Et encore, les nomades ont rapidement adoptés les armes à feu, même si le ravitaillement était parfois difficile. Les armes à feu ont amélioré la défense des places contre leurs assauts, mais ils sont demeurés redoutables. Seul la construction de chemin de fer (Transsibérien) et surtout l'utilisation de l'automobile, plus solide que les chevaux, a permis aux gouvernements centraux de conquérir et tenir les territoires des steppes.