La raison de fond est un pur impérialisme.
Pour la forme et le prétexte de la guerre :
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Le Japon conteste la suzeraineté chinoise sur la Corée et lorgne sur les ressources minières (fer, charbon) de la péninsule coréenne. Des affrontements entre Chine et Japon, entre 1882 et 1885, débouchent sur un double protectorat sino-japonais sur la Corée en 1885.
Révolte des Tonghak (1894-1895)
Contexte : révolte paysanne dirigée contre le gouvernement coréen, accusé de corruption et d’oppression, et animée par une nouvelle religion syncrétiste, le Tonghak. La Corée obtient une intervention armée chinoise pour mater la rébellion. Le Japon en profite pour envoyer ses troupes en Corée et déclencher la première guerre sino-japonaise.
Première guerre sino-japonaise (1894-1895)
Contexte : l’assassinat d’un dissident coréen pro-japonais en Chine en 1894 soulève l’indignation japonaise. La révolte des Tonghak et l’intervention armée de la Chine en péninsule coréenne servent de prétexte au Japon pour déclencher la première guerre sino-japonaise. Les troupes chinoises, supérieures en nombres, sont défaites sur terre et mer par l’armement moderne des forces japonaises qui s’emparent de Séoul et Pyongyang en Corée et de Port Arthur (Lushun) en Chine. Le diplomate chinois Li Hongzhang ouvre des négociations de paix au Japon en 1895. Il y est blessé par un fanatique japonais, ce qui lui vaut un courant de sympathie et modère les revendications japonaises. Le Japon obtient des territoires chinois (Formose (Taiwan), îles Pescadores et péninsule de Liaodong), l’indépendance de la Corée, les mêmes avantages commerciaux que les puissances occidentales et des indemnités financières. La Russie, la France et l’Allemagne obtiendront la rétrocession de la péninsule du Liaodong, cédée à la Russie en 1898.