Comme Gwel n'a pas franchement eu le temps, et pour ne pas faire lambiner ceux que ça intéresse (oui toi, là, dans le fond, je t'ai vu, je sais que ça t'intéresse!), je mets les photos de la biblio indicative qu'elle possède, mais qui concerne en fait surtout la période pré-angkorienne. Il y a tout de même des ouvrages, parfois anciens, mais tout à fait intéressant pour s'initier à l'histoire et à l'art d'Angkor. Ceux qui sont surlignés sont disponibles en ligne si je ne m'abuse, soit sur Gallica soit sur Google Images. Soit ailleurs, mais dans ce cas, je fais confiance à vos talents de farfouilleurs du net.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

J'ai regardé le documentaire d'hier soir. Très instructif et ça m'a fait découvrir une civilisation à laquelle je m'étais peu intéressé.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

J'en ai également aperçu une bonne partie, ce qui m'a rappelé ce fil de discussion. J'ai trouvé le documentaire intéressant, si l'on excepte les considérations un peu curieuses de la voix off sur le bouddhisme... Parce que le coup de "Angkor a pu être abandonné parce que Jayavarman VII (et ses sujets) se sont convertis au bouddhisme ce qui les a fait abandonner leurs biens matériels", c'est risible.

L'une des réflexions que je me suis faite est la suivante: hormis les Chinois contemporains de l'apogée angkorienne, personne d'autre n'a donc parlé de ce complexe immense? Il me semble que nous n'avons aucune trace d'Angkor dans les textes européens avant sa redécouverte au XIXe s. par les Français. Ainsi donc, les Portugais, Anglais, Français, Hollandais qui ont frayé et débarqué dans la région n'auraient jamais entendu parler de ce site tout de même assez invraisemblable?

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

J'espère ne pas dire de bêtise mais je crois que la péninsule du Sud-est asiatique était un peu à l'écart des routes commerciales. Généralement, soit on s'arrêtait en Inde, soit on allait en Chine par les détroits indonésiens; le Golfe de Siam ne voyait que peu de navires. Il y a certes la tentative louis-quatorzième au Siam (et l'on voit dans les écrits d'époque qu'il y avait un commerçant hollandais très puissant à Bangkok, dont je ne me rappelle plus le nom), mais c'était de toute façon loin d'Angkor, perdue dans la jungle cambogienne, sans proximité avec une grande ville ou un port.

Oui on préfère certes passer par Singapour, mais tout de même, vous signalez à juste titre l'ambassade de la France au Siam (et ce n'était pas le seul pays à courtiser le Siam), et le Siam dominait tout de même la région d'Angkor. Je crois aussi savoir que ces côtes au moins avaient été explorées par les Portugais; si je ne m'abuse, le poète Camoès y a d'ailleurs échoué (et il est tout de même parvenu à rentrer à Lisbonne, il ne devait donc pas être totalement hors des routes commerciales).

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."