Sorti au cinéma cette semaine, j'avais lu le livre que j'avais beaucoup aimé.
En plus de l'aventure qui recoupe beaucoup de mythes européens (roi Arthur, Excalibur, naissance de Venise etc....), sont mélés des personnages hitsorique de la fin de l'empire romain.
L'époque et le coté hisotrique sont parfaitement décrits.
L'auteur est Valerio Manfredi, archéologue, historien, professeur à l'univesité, et romancier italien.
Manfredi Valerio (1943)
Nationalité: Italienne
Biographie :
Valerio Manfredi est archéologue de profession, catégorie Etrusques. Il a publié plusieurs essais sur l'Antiquité, ainsi que des romans.
Diplomé en lettres classiques , spécialisé en topographie du monde antique, il est également journaliste et enseignant universitaire - Précision de Jahjah, le 09 janvier 2004.......
Diplômé en lettres classiques et spécialiste en « topographie du Monde Antique », Valerio Manfredi partage ses activités entre la recherche, l’enseignement universitaire et l’écriture. Archéologue réputé et journaliste à Panorama et au Messagero, il a publié plusieurs ouvrages dont la trilogie d’Alexandre le Grand (Plon 1999) qui s’est vendu à 3,5 millions d’exemplaires à travers le monde.
Le livre :
Présentation de l'éditeur
Fidèle à ses grandes fresques historiques, Valerio Manfredi emmène le lecteur 500 ans après la chute de l’Empire romain.
Ambrosinus qui avait été le percepteur de Romulus Auguste, le dernier des César, est rejoint par un enfant et entreprend de lui raconter l’histoire de son père.
Dans le nord de l’Italie, Arbogast le chef des barbares enlève le dernier César, âgé de 12 ans et son précepteur. Alors qu’Elia Serena, la mère de l’enfant, se voir obligée d’épouser Odoacre, le chef des milices barbares, Ambrosinus et le jeune César sont exilés. Mais le colonel romain Valerius Giulianus, aidé d’un ancien légionnaire et d’une belle romaine, parvient à les retrouver. Ils partent alors rejoindre la dernière légion au cours d’un long et dangereux périple. Leur course les entraîne jusqu’en Bretagne, mais ils sont poursuivis par les barbares qui veulent supprimer Romulus Auguste et mettre le fils d’Argogast à la tête de Rome. Lors de l’affrontement final entre les barbares et la dernière légion, Romulus Auguste, devenu homme, brise l’épée de bois qui était son jouet et brandit l’épée de Jules César pour l’enfoncer dans le corps de son ennemi Arbogast. Les barbares sont vaincus.
Tout au long de ce roman grandiose, la fidélité aux idéaux, l’amitié, l’ amour, le courage, l’altruisme et la passion tiennent le lecteur en haleine. Mais l’épilogue le surprendra encore plus. En effet, Ambrosinus confie au fils de Romulus Auguste que l’épée de Jules César se nomme maintenant Excalibur.
L’enfant n’est autre qu’Arthur et Ambrosinus, Merlin.
C’est donc avec l’espoir d’une nouvelle civilisation en train de naître que se termine La Dernière Légion
Citer :
Analyse :
ANALYSE
Note de Valerio Manfredi, à propos des sources de son roman
La chute de l'Empire romain est l'un des grands thèmes de l'histoire de l'Occident, mais aussi l'un des plus mystérieux du fait de sa complexité, de la rareté des sources et des témoignages concernant l'époque de son déclin définitif. En outre, cet événement, traditionnellement jugé catastrophique, est, d'un point de vue historiographique, totalement conventionnel. En effet, en 476 après Jésus-Christ, personne ne se rendit compte que le monde romain avait pris fin : les événements qui s'étaient succédé n'étaient pas plus traumatisants que ceux qui se produisaient quotidiennement depuis de nombreuses années. Tout simplement, Odoacre, le chef hérule qui avait déposé Romulus Augustule, envoya les insignes impériaux à Constantinople en affirmant qu'un empereur était plus que suffisant pour tout l'Empire.
A travers cette histoire, qui est en grande partie le fruit de mon imagination, j'ai tenté de reconstituer cet événement dans son contexte historique, mais aussi de mettre en évidence la naissance de nouveaux mondes, de nouvelles cultures et de nouvelles civilisations aux racines encore vitales dans le monde romain. La conclusion «arthurienne» de notre histoire doit être prise dans son sens symbolique de véritable parabole, mais pas seulement : les chercheurs reconnaissent désormais que les événements qui engendrèrent la légende du roi Arthur, codifiée au Moyen Age par Geoffrey de Monmouth, se déroulèrent à la fin du Ve siècle en Grande-Bretagne, et comptèrent parmi leurs acteurs principaux le mystérieux et héroïque Ambroise Aurélien, solus Romanæ gentis («le dernier des Romains»), vainqueur de la bataille de Mount Badon contre les Saxons, prédécesseur de Pendragon et d'Arthur. Au niveau populaire, nous considérons ces personnages comme des chevaliers médiévaux, alors qu'ils étaient beaucoup plus proches du monde romain. La tradition selon laquelle les Romano-Bretons du Ve siècle invoquèrent à plusieurs reprises l'aide de l'empereur contre les envahisseurs du Nord et du Sud, obtenant deux fois du général Ætius l'envoi de Germain (2), figure mystérieuse, à mi-chemin entre le saint et le guerrier, correspond également à la vérité. D'autres personnages, tels que le Celte Myrdin, le Merlin de la légende, sont, en revanche, tirés du corpus épique du cycle arthurien, qui tourne autour de l'épée mythique Excalibur, dont le nom a récemment été interprété par d'illustres celtistes comme une crase des mots latins ensis caliburnus, c'est-à-dire «épée forgée par les Chalybes», expression qui nous ramène au milieu méditerranéen. Cette histoire se présente donc comme une hypothèse mythique et symbolique, inspirée par des événements historiquement reconnaissables qui, au crépuscule du monde antique, auraient pu se rapprocher de cette zone d'ombre dont le mythe arthurien tire son origine.
Pour cette fiction littéraire, j'ai choisi le point de vue d'un groupe de soldats romains loyalistes, dépositaires de la tradition, qui considèrent les barbares comme des étrangers féroces et dévastateurs, une attitude effectivement très répandue à l'époque. La durée éphémère des royaumes romano-bretons fut justement causée par le fossé qui opposait les populations romanisées aux envahisseurs. Aujourd'hui, on préfère au terme «invasions» celui de Volkerwanderung, de migrations, mais le résultat demeure identique. En notre époque aussi troublée, l'Occident, qui se croit d'une certaine façon immortel et indestructible (tout comme l'Empire romain de la meilleure période), devrait méditer cette leçon : tôt ou tard, les empires s'écroulent, et la richesse d'une partie du monde ne peut cohabiter avec la misère des autres populations. Ceux qu'on appelait alors barbares ne voulaient pas la destruction de l'Empire, ils souhaitaient en faire partie, et nombre d'entre eux le défendirent au prix de leur vie. Mais ils provoquèrent sa chute en précipitant le monde dans une longue période de dégradation et de désordre.
Certains personnages du roman laissent entrevoir par leur façon de s'exprimer une survivance résiduelle de sentiments païens, qu'il est difficile de justifier à la fin du Ve siècle, mais qui n'est pas totalement improbable, au vu des signaux que nous révèlent des sources plus tardives. De tels sentiments traduisent ici l'attachement à la tradition et au mos maiorum (3), qui n'était peut-être pas totalement éteint. En ce qui concerne le personnage de Romulus, et l'âge, controversé dans les sources, auquel il fut déposé, j'ai préféré la version de Excerpta Valesiana, 38, qui le définit comme un enfant : «Odoacar... deposuit Augustulum de regno, cuius infantiam misertus concessit ei sanguinem...» (Odoacre déposa Augustule et épargna sa vie par compassion pour son jeune âge...).
Le lecteur averti reconnaîtra dans la trame du roman un grand nombre de sources issues du Bas-Empire latin, pour la plupart : les Histoires d'Ammien Marcellin, le De reditu suo (4) de Rutilius Namatianus, le De gubernatione Dei de Salvien, l'Histoire de la guerre gothique de Procope de Césarée, l'Historia Lausiaca de Palladius, l'In Rufinum de Claudien, l'Anonymus Valesianus, la Chronique de Cassiodore et la Vita Epiphanii, ainsi que des références occasionnelles à Plutarque, Orose, saint Ambroise, saint Augustin, saint Jérôme; enfin, une série de sources du haut Moyen Age, qui sont la base de l'épilogue «britannique» de notre histoire : l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable, le Comitis Chronicon et le De exitio Britanniæ de Gildas.
http://www.peplums.info/pep43.htm
Le film
Casting
John Hannah, Ben Kingsley, Aishwarya Rai, Colin Firth, Peter Mullan, Kevin McKidd
Réalisateur Doug Lefler
Durée 01:41:00
Date de sortie19.septembre.2007
GenreAventure
LA DERNIÈRE LÉGION" Synopsis
Rome, 476 après J-C : l'empire est menacé par les armées barbares.Oreste, maître de l'Empire romain d'Occident assiste au couronnement de son fils Romulus Auguste. Celui que l'on va nommer à présent le dernier des Césars est désormais menacé d'un grand danger.Malgré la protection d'Aurelius, commandant de la quatrième légion, Romulus est capturé par Odoacre, chef des Goths. Emmené sur l'île forteresse de Capri, il y découvre la légendaire épée de César marquée de la prophétie "Un côté pour défendre, un côté pour vaincre... Destinée à celui... appelé à régner."Avec ses frères d'armes, Aurélius, la magnifique et dangereuse Mira, Romulus et le magicien Ambrosinus partent en Angleterre à la recherche de la valeureuse neuvième légion, dernière armée fidèle à Rome...
La bande d'annonce :
http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 24375.html