André Sanphrapé a écrit :
Huyustus a écrit :
Mais ces nominations doivent être confirmées par le congrès (ou le sénat, je ne sais plus).
Si je ne dis pas de bêtise, le Congrès, c'est le Sénat + la Chambre des Représentants.
Oui, mais seul le Sénat valide - ou non - les nominations du Président concernant les membres de l'administration (Secrétaires, collaborateurs proches, Juges à la Cour Suprême, etc...). Le Vice-Président ne doit obtenir l'aval du Sénat que si il est nommé en cours de mandat, suite à la mort ou à la démission du précédent; sinon, le VP est élu en même temps que le Président sur le "ticket" de son parti.
Concernant le 25ème Amendement, il est proposé en 1965 pour pallier à un fâcheux problème : auparavant, quand le Vice-Président succédait pour une raison ou une autre au Président, il n'était pas obligé de nommer un nouveau VP. Ainsi, en novembre 1963, suite à l'assassinat de Kennedy, Johnson ne nomme pas de VP. Il ne choisira Hubert Humphrey que pendant la campagne pour sa "réélection", l'année suivante.
Huyustus a écrit :
3) Est-il déjà arrivé que le président et le vice-président ne soient pas du même "camp" ?
Oui, mais il faut remonter loin dans le temps. Si je me rappelle bien, la Constitution prévoyait à l'origine que le candidat qui obtenait le plus de voix au Collège Electoral (les Grands Electeurs donc, dont le nombre varie selon la population des Etats et qui votent tous pour le vainqueur dans leur Etat) devenait Président et le second devenait Vice-Président. Donc fort logiquement, il y avait toutes les chances pour que le Président et le Vice-Président ne soient pas du même parti, ce qui n'arrangait pas l'atmosphère à Washington. Ca été le cas par exemple en 1796, quand John Adams, vainqueur de l'élection, eu a subir son adversaire Thomas Jefferson à la vice-présidence, avant que ce dernier ne soit élu en 1800...