Et voilà, le film raconte
une histoire d'une famille, certes un roman, mais issue du témoignage de certains des personnages (dont le principal) à Eugène le Roy, notaire vivant dans la région.
Il s'agit d'une famille de métayers.
Et on nous sert une généralité :
Citer :
Pour être plus sérieux deux secondes, la paysannerie française de la fin du XVIIIème siècle constitue essentiellement une classe de petits possédants :
Généralité qu'il conviendrai de nuancer selon les régions.
Je peux témoigner que les métayers existaient bien jusqu'aux années 1950 en Périgord et Limousin, étant issu d'une longue "dynastie" de métayers. Et que peu de paysans de la commune de Salon-la-Tour, en Corrèze, étaient propriétaires en 1960. (de mémoire, environ 5 sur 30, je peux enquêter précisément auprès de mon père, avec les noms si vous voulez)
Je peux aussi témoigner que mon pépé était en 1890 orphelin, sur la route, exactement comme Jacquou. Et qu'il a croisé, comme Jacquou, autant de salauds que de braves gens.
Je peux témoigner que j'ai vu en 1958 (j'avais 4 ans, je n'en ai souvenir que par la tradition orale familiale) des voisins fermiers (le grade à peine au-dessus de métayer) dont le contrat n'était pas renouvelé (j'ignore la raison) se retrouver dehors (on dirait aujourd'hui sdf) avec leurs meubles et leur charrette, sans vaches pour tirer ladite charrette, les vaches appartenant au comte propriétaire.
Ces histoires vous gênent, vous décidez du haut de votre grandeur que ce sont des romans à faire pleurer Margot, c'est votre droit.