Le film de Joe baier avec Julien Boisselier en Henri IV et Armelle Deutsch en reine Margot passera mercredi 11 mars sur France 3. J'en ai déjà dit beaucoup de mal au niveau de son contenu historique, et je gage que je n'aurai pas à regretter l'absence de nuance dans mes propos, du moins en ce qui concerne les relations entre le roi et les Valois, thème qu'adorent développer aux depents des seconds et de la vérité, nos amis de la fiction.
Dommage, car je ne doute pas des talents multiples mis au service du film pour sa qualité artistique et dont est témoin la très jolie affiche du film.

Merci pour toutes ces précisions, qui confirment le jugement négatif des experts d'Henri IV de ce forum, et aussi celui de Télérama. Avoir filmé au château de Fontainebleau ne changera pas mon opinion sur ce nanar. Je n'ai pas acheté le DVD (vendu d'ailleurs fort cher à mon goût ) et je ne l'achèterai pas, même pour un roi qui s'est mis follement en tête de jouer encore les jeunes premiers pour les beaux yeux de la future mère du Grand Condé...

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Marc, quand vous intervenez dans un topic, veuillez préciser de quoi vous parlez, car vous évoquez le film de Malaterre. Je ne crois pas que le film de Joe Baier ait été tourné à Fontainebleau et encore moins qu'il soit sorti en France en Dvd ... Certains songent d'ailleurs à le diffuser dans les salles obscures ...

Sur les rares photos et extraits que j'ai pu voir de ce téléfilm, j'ai eu beaucoup de peine à reconnaître Julien Boisselier, méconnaissable. Il me tarde de voir ce téléfilm, parce que j'adore cet acteur ! 1er épisode (sur 2) ce soir 20h35 sur France 3 !

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Décidément, à l'occasion des 400 ans de sa mort, ce roi fait beaucoup parler de lui. Le téléfilm, que je ne pourrai voir ce soir, fait-il la part belle au roi ? Quels sont ses défauts Châtillon (l'histoire est-elle respectée) ? Ce qui est intéressant à noter, c'est l'aura dont il bénéficie. Je gage que l'on en fera jamais autant pour Louis XIII, Louis XV et Louis XVI. Peut-être certaines publications sortiront pour Louis XIV en 2015, à voir. Occasion de rebondir: le régicide rend-il le roi heureux ? Entendez par là qu'un roi peut-il être abhorré durant son règne (je ne m'avancerais pas pour dire cela du règne d'Henri IV) et adoré rétrospectivement suite à son assassinat ?

Merci d'avoir signalé ce téléfilm.
Sur internet, je lis qu'il est en deux parties diffusées sur France 3 le 11 mars et le 18 mars 2010, qu'il a été présenté au 60e Festival international du film de Berlin, que c'est une coproduction européenne (Allemagne, France, République Tchèque, Espagne) avec un budget de 18 millions d’euros, que certaines scènes de bataille ont nécessité plus de 6000 figurants, et que c'est une fiction basée sur le roman de Heinrich Mann.

Bon, j'en ai finalement vu une bonne partie. Pour ma part, j'ai cru voir un condensé de toutes les images d'Epinal, à savoir que Marguerite de Valois était une femme aimant le sexe, Charles IX un fou, Catherine de Médicis une tueuse, Henri d'Anjou un homosexuel.
En outre Navarre commence-t-il, à un moment, une sodomie sur Marguerite. C'était pourtant largement prohibé par l'Église.

Quelle déception ce téléfilm !!!

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Attendons seulement la deuxième partie...
Ces films sont conçus pour le plus grand nombre, cela oblige de passer outre un tas d'évènements qui peuvent nous sembler importants, mais totalement inconnus pour la plupart. Il a fallu faire un tri, dans la longue vie de Navarre.

Et réjouissons-nous de voir de l'Histoire à 20H30, malgré les inévitables images d'Epinal

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Mes Collections de Monnaies

Ce qui me désole, c'est que l'on voit systématiquement dans ce genre de téléfilms des scènes érotiques, comme si elles étaient nécessaires pour que le téléspectateur accroche... et lui de dire : "qu'est-ce qu'ils bais***** à cette époque" ! Le téléfilm n'avait pas commencé depuis 10 minutes que l'on avait déjà droit à ce type de scène... Même remarque pour la série sur les Tudors.
Je n'attendrais personnellement pas la seconde partie.

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Ils sont fait avec l'argent du plus grand nombre (nos impôts, si j'ai bien compris, puisque c'est principalement du financement de chaines de télévision publique), mais je ne pense pas qu'ils soient fait pour le plus grand nombre, parce que sinon, ce serait un peu plus didactique, et ce ne serait pas interdit au moins de 12 ans.

Quelques réflexions critiques :

- Dans le film, l'enfance de Henri IV est escamotée, car on ne voit pas qu'il a été à la cour de France pendant assez longtemps.
- Dans le film, le clergé catholique et protestant est assez peu représentés. On voit trois cardinaux, mais aucun enfant de choeur. Henri IV est beaucoup plus souvent dans un lit qu'à un office religieux, alors que dans la réalité, même s'il n'était pas très pieux, il avait l'obligation d'aller souvent au temple ou à l'église.
- Dans le film, il n'y a pratiquement aucun valet, aucune servante, comme si tout le monde appartenait à une classe moyenne, comme si la nombreuse domesticité d'alors avait été supprimée. D'ailleurs, pour le film, des serviteurs figurants auraient pu remplir un peu les salles trop vides des châteaux.
- Dans le film, personne ne porte de chapeau. Même Henri IV n'a pas de panache blanc. Dans la réalité, tout le monde avait un couvre chef. Bientôt on verra Napoléon sans bicorne.
- Dans le film, la plupart des vêtements sont noirs. Dans la réalité, on aimait beaucoup les couleurs, les soieries et les choses qui brillaient.
- Dans le film, Henri IV est plus grand que l'amiral de Coligny qui est un petit brun. Dans la réalité, Henri IV n'était pas très grand, et l'amiral était un grand blond.
- Dans le film, tout le monde parle avec un accent parisien du 21e siècle, y compris Du Bartas que l'on voit au début. Dans la réalité, Du Bartas avait un fort accent du sud, et il n'était pas le seul.
- Dans le film, la musique est étrange, avec des rythmes africains, des tambourins avec des cymbalettes métalliques anachroniques, et aucun luth alors que c'était l'instrument principal.

Après le film, les dix minutes de commentaires par Gonzague Saint Bris et un journaliste historien n'ont pas relevé le niveau. Les histoires de prophéties sont fausses ou anecdotiques. La nourriture déposée au pieds des remparts par Henri IV et son refus d'entrer dans Paris sont faux.

Je renchéris sur l'avis précédent.
Le film est rempli d'inexactitudes et de clichés qui semblent tout droit sortis des livres d'histoire de ma grand-mère : Madame Catherine est une intrigante dominatrice, ses enfants sont tous plus ou moins fous et soumis à ses volontés, Margot ne pense qu'à coucher (tant pis s'il s'agissait d'une femme très cultivée, qui parlait couramment latin et qui servait souvent d'émissaire diplomatique à sa mère et ses frères, le c** est nettement plus vendeur).
Bref, le genre de téléfilm qu'on se serait attendu à voir sur une chaîne privée en quête de grande audience...

Encore un détail qui m'a frappée : pourquoi ont-ils tourné dans des décors systématiquement décrépits ? Où sont passées les peintures et les tapisseries du Louvre ?

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Une épée n'a jamais tué personne.
Ce n'est qu'un outil dans la main de l'assassin.
Sénèque

EN voyant le film, je me suis posé une question sur le mariage : il me semblait que le jour j, Henri de Navarre avait refusé de pénétrer dans l'église, et le duc d'Anjou l'aurait representé à l'intérieur tandis que le Béarnais attendait à l'extérieur. J'ai mal saisi mes cours, où là encore le film est à côté de la plaque ?

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Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Moi aussi j'ai hésité et j'ai posté tout le mal que je pensais dans un autre sujet. Le film d'hier soir s'appelle Henri IV et pas la mort d'Henri IV.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Plus précisément Henri 4 (et pas en chiffres romains, ça fait trop ringard ! ).

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Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.