Comment expliquer que les réalisateurs de films et de fictions-télé soient aussi fascinés par les années 40 et la France sous l'occupation allemande. Moi , ça me saoule, ça ne m'interesse plus du tout, mais je suppose qu'il y a toujours un public pour l'Histoire telle que racontée par les parents ou les grands parents.
Il y a t'il de la part de ces réalisateurs un militantisme politique , la volonté de faire dans le politiquement correct ou au contraire la volonté de faire mieux dans la réalité historique par rapport à ce que l'on a montré ces 50 dernières années.
On a l'impression que les cinéastes ont les decors , les accessoires et les scénarios en stock et que tant que ça marche , autant exploiter le filon. Ma critique vise surtout la télévision publique qui en échange de notre redevance pourrait se montrer un peu plus originale en matière de fictions historiques. Cela m'agace d'autant plus que sur les années 1920 et 30 , les crises économiques et la montée de l'extrème droite on ne voit jamais rien et pas plus sur l'aprés guerre et les années 50 , la période de la décolonisation et des grandes heures du parti communiste.

En fait pour la plupart ces films sont comiques ou mettent en scène des résistants parcequ'ils sont une sorte de catarsis pour la France, profondément traumatisée par sa défaite. Les cinéastes ont alors très souvent mis en scène l'occupation pour déculpabiliser et rassurer le pays après la débacle et l'occupation. Qu'il y en ai eu pour exploiter le filon après, je pense que comme toujours il y en a eu... Mais le phènomène d'origine tient à l'histoire même de la France en guerre, de sa défaite puis de sa collaboration. Il y avait à cette époque un réel besoin de réarmement moral, d'autant que la France s'est par la suite engagée dans deux autres conflits (coloniaux)...

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Allez donc poser la question à ces cinéastes. On trouve sur le net pas mal d'interview ou ils expliquent le pourquoi du comment de leurs motivations artistiques.

Accessoirement, si on fait de tels films, c'est bien parce qu'il y a un public pour aller les voir. Et perso, j'ai pas l'impression qu'il y en a tant que cela.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Ben vous devez être salement beulou, parce qu'on s'en tape régulièrement des machins plus ou moins bons sur le Front Populaire, les congés payés et compagnie!

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Justement les cinéastes font de chaque décennie une caricature historique . Les années 30 c'est pas seulement les congés payés !

'Faut imaginer que ces professionnels ont un boulot à exercer : des productions Télé leur proposent de bosser sur un projet et eux l'abordent avec un regard de technicien.
Donc je ne pense pas qu'il est question de "fascination".
Concernant cette période de l'histoire, elle est encore (et c'est logique) fort présente dans les esprits... Et l'aspect émotionnel est très, très fort : le nazisme, la Résistance, le Bien, le Mal.
C'est un point à ne pas négliger : dès qu'on aborde l'Occupation, on touche à un point sensible qui dépasse le regard du, exemple, passionné par l'Histoire.
En terme d'audimat, le diffuseur démarre avec un potentiel "marché" + conséquent qu'avec une autre période de l'Histoire.

Idem pour la Rome antique : le potentiel public est + important avec Jules César, Marc Antoine qu'avec les Gracques, les empereurs Aurélien, Dioclétien, etc.

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Narduccio a écrit:
"Accessoirement, si on fait de tels films, c'est bien parce qu'il y a un public pour aller les voir. Et perso, j'ai pas l'impression qu'il y en a tant que cela"

Oui je pense que c'est plus le public que les réalisateurs qui est fasciné par les films sur l'occupation allemande entre 1940 et 1944.
Mais quand même, pour une période d'à peine quatre ans et demi et c'est au moins un tiers des films historiques et je dirais bien autant pour les fictions historiques de France Télévision. C'est de la culture ou du matraquage ?

Je dirai que j'aime bien ce genre de fictions, peut-être parce que c'est un monde que je "connais" par ouî-dire pour en avoir tellement entendu parler dans ma famille et dans le village de mes origines. Néanmoins, je me pose toujours la question de savoir ce qui est vrai dans ces fictions tant parfois les détails données me paraissent gros, d'autre part, je pense qu'il y a également une certaine saturation sur cette époque décrite à la télévision où il ne se passe pas une semaine sans qu'il y ait une telle fiction ou un documentaire sur le sujet. je reconnais qu'on est, à juste titre, soumis à un devoir de mémoire quant à ces événements mais c'est peut-être beaucoup.

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Ars longa vita brevis

Je ne sais pas si ces fictions rencontrent un grand succès d'audience, en tout cas comme certains, moi je sature et je fuis ces programmations guimauves bourrées de clichés. Il y a effectivement d'autres périodes du XXe qui mériteraient d'être mieux "exploitées".

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron

complètement d'accord archi overdose de ces téléfims bidons de plus inepte pour la plupart !

http://www.cinemotions.com/modules/Film ... trier.html

celui-ci a été le bouquet pour moi...

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"la guerre est la paix"
"la liberté est l'esclavage"
"l'ignorance est la force"

(1984 G.Orwell)

Pas d'URL dans les signatures SVP (voir la charte)

Beulou ?


Pas sûr. Ce contexte historique particulier offre une source d'intrigues très riche, tant pour créer du suspense (un résistant ou un juif court un danger mortel) ou jouer sur des ressorts psychologiques (il faut choisir un camp), en mettant en scène des hommes et des femmes du quotidien, qu'on ne trouvera pas à une autre époque.
ça me semble normal que cette époque soit plus inspirante pour écrire des scénarios.

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Yoda

On ne peut jamais se reposer sur l'amour - et c'est pourtant sur lui que tout repose. - Jean Rostand

Oups, un petit mot de patois vosgien qui m'a échappé. Beulou = bigleux (plus ou moins)

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Merci. J'avais compris le sens avec le contexte, mais l'origine du mot m'intriguait. Je me coucherai moins bête ce soir.

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Yoda

On ne peut jamais se reposer sur l'amour - et c'est pourtant sur lui que tout repose. - Jean Rostand

Inepte, peut-être, mais j'aimerais bien savoir en quoi, car comme je l'ai déjà évoqué, n'ayant pas connu cette époque sinon par ouï-dire, il m'intéresserait de savoir où sont les excès et les erreurs.
Ceci dit, il ne faut peut-être pas exagérer, entre les émissions de TV-réalité indigentes ou les séries Américaines - et là on peut parler d'archi-overdose - qui nous abreuvent à plus-soif de problèmes qui ne nous concernent en aucune façon, je choisis nos films historico-romanesques qui, s'il ne sont pas vrais, ont au moins la qualité de m'intéresser avec des évènement qui ont concerné nos parents et grand-parents.

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Ars longa vita brevis

Entre la peste de TF1 et le choléra de M6, rien ne vaut un bon bouquin...

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Yoda

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