Leonidas-Ier a écrit :
Salut et merci du surnom Dupleix
Pour les basterds je ne penses pas que Tarentino veulent les montrer gentils, leur vengeance est légitime mais le fait est qu'ils sont aussi voire pire tortionnaires que les nazis ( la scènes la batte, les sclaps ).
Je ne suis pas convaincu... Si c'est vraiment ça, il renvoie dos à dos Juifs et Nazis ?! (comme OSS 117 dans Rio ne répond plus)
En fait, la question est plutôt : pourquoi faut-il que ce commando soit juif, qu'est-ce que ça apporte au film ? Dans le scénario, rien en tout cas.
Leonidas-Ier a écrit :
Oui QT parle de cinéma, dans le sens ou il l'adore et aussi dans le sens où celui -ci peut servir la propagande entre autre nazie..........mais je dirais même que cela sert la propagande de QT anti-nazi du film (je sais pas si vous serais d'accord avec ce point de vue)
.
Voilà
Désolé Leonidas, je n’ai pas trouvé votre critique sur allociné.
Je me suis creusé la tête pour essayer de comprendre ce que peut vouloir dire Tarantino sur le cinéma dans ce film (hormis bien sûr faire une référence aux films de guerre et aux western spaghetti).
Si je vous comprends bien, il y aurait l'idée que le cinéma permet à la fois de faire de la propagande, mais aussi de lutter contre la propagande (comme le font Shosanna avec son cinéma et aussi Bridget von Hammersmark avec son talent d'actrice). D'accord, mais pas très puissant ni nouveau comme idée... D'ailleurs, on préfèrerait encore subir la propagande cinématographique nazie que de brûler vif dans le cinéma de Mlle Mimieux
Et puis en y repensant, que voit-on :
Le film de propagande (celui qui est projeté dans la salle ; j’ai oublié son nom) est particulièrement nul : je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que Tarantino présente ce film comme un pur navet !
Et en revanche, l’incendie du cinéma est un chef d’œuvre pyrotechnique et de mise en scène.
L’idée est peut-être justement qu’en matière d’engagement politique, il est plus spectaculaire, plus efficace, plus beau, d’agir dans la « vraie vie » (en faisant brûler le cinéma en l’occurrence) que de faire des films (avec pour résultat un navet).
Mais comme toujours avec Tarantino, je me demande si je ne cherche pas trop un ‘message’ alors qu’il s’agit peut-être simplement d’un grand moment de jubilation esthétique…
En revanche, la scène dans la cabine de projection entre Shosanna et le héros de guerre allemand (j’ai oublié son nom à lui aussi) est un grand moment.