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Ils ont chacun un bras droit fidèle(Dietrich pour Hughes et Leland pour Kane).
- Une passion qui leur enlève tout rationalisme(l'aviation pour l'un, la presse pour l'autre).
- Tous les deux sont des séducteurs... mais ont un problème pour gérer une relation
- Tous les deux finissent dans une sorte de folie.
Vous avez une vue un peu romantique de ces personnages: Hearst n'était pas un séducteur, on ne lui connait que deux relations féminines: celle qu'il a eue avec sa femme Millicent, et une fois séparé d'elle, sa vie commune avec la même maîtresse--la starlette Marion Davies-- pendant plus de 30 ans.
D'autre part il n'était pas fou, et n'a pas fini fou; il est mort d'une crise cardiaque à un âge avancé, accompagné par Marion Davies jusqu'à la fin, et en pleine possession de ses moyens.
Mais il est vrai que ce type humain est toujours actuel: le Hearst du XXIe siècle, c'est Rupert Murdoch, le Hearst européen, c'est Berlusconi; comme eux, Hearst, pour un temps, fut l'empereur des medias car propriétaire de presque tous les journaux d'Amérique (sans parler des magazines, maisons d'édition et autres affaires).
Par son contrôle quasi-total de la presse de son époque, il était donc en mesure de décider de ce que pensait le pays . Il contrôlait l'opinion, il régnait dans la tête des Américains, pour ainsi dire
. D'où la fascination de Welles, je crois.