Mercredi sur ARTE : histoire de ce procès orchestré par les staliniens français.

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Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte
Gabriele d'Annunzio

A ne pas manquer comme exemple des méthode du PC et de ses supporters lors de la période Stalinienne et aussi preuve que la terreur stalinienne a été dénoncée bien avant 1953. Les camps étaient connus.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Avec Garaudy comme chef d'orchestre, déja négateur des atrocités staliniennes, et qui reprendra bien plus tard un autre combat avec l'appui de l'abbé Pierre pour son samizdat sr les origines de l'état d'Israël.

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Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte
Gabriele d'Annunzio

J'étais adolescent au moment de la parution du livre de Kravtchenko. N'étant ni engagé politiquement, ni influencé par mon milieu familial, j'ai tout de suite compris la véracité des faits rapportés, y compris les faiblesses de caractère de Kravtchenko lui-même dans son environnement de cadre. Par contre, les jeunes déjà "engagés" étaient absolument endoctrinés, incapables d'accepter l'écroulement d'un mythe. Même aujourd'hui, il y en a encore qui n'ont accepté ni les révélations de Khrouchtchev ni celles de Soljenitsyne. Cela en dit long sur la faiblesse de l'esprit humain.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Et l'effarante conclusion de ces staliniens de papier ; nous avions raison d'avoir tort, le parti a toujours raison !!!

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Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte
Gabriele d'Annunzio

Edgar Morin a été assez bon, expliquant bien que les crimes de Staline sont réels mais qu'à l'époque les communistes s'ils croyaient que Kravtchenko disait vrai, une minorité, passaient au dessus dans ce qu'il a appelé un compte de pertes et profits. Mais il s'est dit ébranlé, contrairement à une intervenante qui blanchissait alors le PC russe de tout. Reportage très bien construit et commenté avec beaucoup d'intelligence.
Voir et entendre Thorez était éloquent et révélateur de l'aveuglement de l'époque et aussi de la personnalité de Thorez exécutant de Moscou.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Je me permets de conseiller à ce sujet deux livres : tout d'abord, bien évidemment, le livre écrit par Kravtchenko lui-même, "j'ai choisi la liberté", afin de comprendre le cadre du procès qui eut lieu, et d'autre part, particulièrement intéressant, le livre peut-être oublié de Nina Berberova, "l'affaire Kravtchenko".

Elle y décrit le procès auquel elle assista; son témoignage est à prendre pour ce qu'il est, dans la mesure ou, elle-même étant une russe blanche républicaine, et non tsariste, elle renvoit dos à dos les staliniens purs et durs et, dans une certaine mesure, Anatoly Kravtchenko lui-même : une russe déçue regardant se battre des cafards, en quelque sorte ...

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"Notre époque, qui est celle des grands reniements idéologiques, est aussi pour les historiens celle des révisions minutieuses et de l'introduction de la nuance en toutes choses".

Yves Modéran

La lecture de ce livre et "le zéro et l'infini" de Koestler était recommandé par l'Etincelle gaulliste aux adhérents du RPF. C'était une époque où Léon Blum déclarait à la tribune de la chambre : "Le communisme international a déclaré la guerre à la démocratie française."

Tenez-vous cette information d'un souvenir ou d'un ouvrage/essai historique ?
Dans les deux cas, avez-vous connaissance du numéro exact dans lequel L'Etincelle conseillait ces œuvres littéraires ?

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« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)