Addendum: Le Vélodrome d'Hiver a été reconstruit en 1909 boulevard de Grenelle (XVème arrondissement). Cette construction est importante car elle montre l'engouement pour le vélocipède et l'avènement d'un cyclisme devenu spectacle (Paris-Roubaix, Tour de France pour les courses les plus célèbres) à la Belle Époque. A noter aussi que le bâtiment apparut moderne par rapport aux autres constructions sportives avec notamment la mise en place d'un système d'ampoules qui permettait de l'éclairer nuitamment.

Etes vous allez voir ce film ?

Qu'en pensez vous au niveau cinématographique ? Au niveau historique ?

Avez-vous aimé ?

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Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu Hugues de Saint Victor

Comme il y a déjà un sujet d'ouvert sur le film, j'ai fusionné.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Ok je n'avais pas vu. Merci.

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Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu Hugues de Saint Victor

Bonjour,

Que pensez vous du film la Rafle Diffusé ce soir ?

Sans rentrer dans le détail des réalités historiques, je le trouve vraiment médiocre seulement d'un point de vue cinématographique...

Que ce n'était pas la peine de poster 3 fois sur le même sujet... et qu'il valait mieux continuer sur le sujet déjà entamé.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Oui, j'ai effectué une recherche mais je n'avais rien trouvé....
Quand aux postes multiples... Internet a planté et par conséquent j'ai pensé que le sujet n'avait pas été posté....

Merci

C'est à croire que le cinéma français n'a toujours pas digéré de ne pas avoir produit à l'époque la Liste de Schindler... Cela apparait comme du réchauffé de réchauffé. Sans aucun doute, voilà, à nouveau la preuve d'un "passé qui ne passe pas". Nouveau témoignage d'une volonté manifeste d'expulser publiquement (artistiquement ?) cette complicité de crime contre l'Humanité de la part des Français. Cette mentalité caractrise le cinéma français depuis plus d'une dizaine d'années.
C'est M. Laurent, qui tente - maladroitement - de prendre la place de "sacrifiée" que revendiquait déjà M. Kassovitz dans Amen, mais en pure perte à mon goût. Au-delà d'un exercice de style à bout de souffle, il faut je pense retenir cette volonté - louable au passage - comme le chant du cygne d'un sujet cinématographique.
L'anachronisme fondamental a été celui de jouer sur la corde émotionnelle de l'inévitable sort qui attendait les Juifs. Chaque scène de séparation/arrestation faisait comprendre aux spectateurs que la mort était le seul rendez-vous pour ces personnes. La réaction de l'infirmière lorsqu'elle apprend la véritable destination du convoi des enfants est aussi pathétique qu'en porte-à-faux avec tout ce qui avait été mis en oeuvre dans les scènes précédentes pour qu'on ne puisse même pas se poser la question.
Dommage, mais je me souvenais de la bande-annonce de l'époque et du battage médiatique, aussi je ne suis qu'à moitié déçu.

Trois éléments m'ont tout de même fait sursauter dans ce film :
- Le fait qu'un médecin de campagne - même infiltré dans la résistance - soit au courant de la "solution finale" à la fin de l'été 1942.
- Les petites discussions graveleuses d'Hitler sur les "cendres" des juifs avec Himmler pour éviter tout décompte possible des victimes.
- Le "gentil" maréchal Pétain, trompé par le "méchant" Laval.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine