... Ce qui veut dire, qu'à cette époque, l'armée romaine avait déjà un « uniforme officiel » ?

Bien à vous.

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et tout le reste n'est que littérature

Non absolument pas ; l'équipement est acquis par le soldat sur ses propres deniers. La production d'armes est réalisée par des ateliers privés en plus. L'Etat ne donne que des indications assez vagues ; il faut posséder un casque, un bouclier, une cuirasse, un poignard, une épée et un javelot.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

....Et ce jusqu'à quand ?

Bien à vous

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et tout le reste n'est que littérature

Jusqu'à la Tétrarchie, à la fin du IIIe siècle, pendant laquelle on met en place des fabricae chargées de produire les différentes pièces d'équipement, désormais plus standardisées, qui sont ensuite fournies aux soldats. Ce sujet a été évoqué de nombreuses fois sur ce forum...

En tout cas, excusez-moi d'avoir introduit le quiproquo entre Le Destin de Rome et la série Rome de HBO sur ce sujet. Pour recentrer le propos, je dois dire que j'ai apprécié ce documentaire, même si l'expérience acquise par l'équipe sur leur production précédente, Trafalgar, contribue probablement beaucoup au fait que la réalisation des batailles navales m'ait paru plus dynamique et lisible que celle des batailles terrestres.

Contrairement à Jibé, je trouve qu'un vrai effort a été consenti concernant le parler et son intonation, certes avec une efficacité inégale. Je ne sais pas si l'accent de l'acteur polonais qui incarne Antoine est proche de celui du vrai Antoine..., mais j'y ai en tout cas davantage cru que, par exemple, à la tirade de Cassius. Et il n'a pas grand chose à voir avec le "latin des Jésuites", m'enfin...

Je me demande aussi si la palette très sombre qui a été employée est un choix esthétique, ou bien une ficelle pour faciliter l'intégration des acteurs dans les décors numériques.

Jusqu'à la fin du IIIe siècle où l'Etat prend à son compte la fabrication des armes dans de grands ateliers publics. On estime qu'il y a eu une certaine standardisation, certainement pas au point qu'on le connait aujourd'hui mais suffisamment pour permettre d'optimiser la production. La découverte chez les peuples de la steppes de la technique des casques segmentés fait de plusieurs lames de métal rivetés. Cela a sans doute permis de "diviser les tâches" pour confier les plus simples aux moins qualifiés.

Devancé par Vestitudo...

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

merci et désolé pour le hs;mais tout prétexte est bon pour apprendre

bien à vous

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et tout le reste n'est que littérature

En parlant de HS. La comparaison le destin de Rome et Le docu hier soir sur Britannia fait très mal à ce dernier. Si dans le 1er cas on s'attache à une reconstitution fidèle, le documentaire sur Brittania était truffé d'inexactitudes (César empereur (?), la division de l'Empire au IIIe siècle) et de parti pris idéologique (le méchant oppresseur Romain qui maltraite les peuples qu'il a conquis).

C'était abominable... je n'en ai regardé qu'une partie et cela a déjà été un effort. Les Romains sont des conquérants très méchants et les Celtes des braves gars épris de liberté. Un constat sans appel. La reconstitution historique a également été convoquée pour ce reportage.... mais malheureusement on s'est rapidement retrouvé avec une trentaine de figurants dans la campagne. Les scènes de combat étaient atroces, filmées en plan hyper serrés pour donner l'illusion du nombre (sic) et avec des mouvements de caméra improbable pour rendre la violence des coups.

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Je pense que c'est le même gars qui a réalisé "Vercingétorix"... avec, à Alésia, l'armée de secours composée de 1200 soldats.

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Ils ont aussi dit que Constantin était chrétien suggérant que c'était pour ça qu'il avait pris l'édit de Milan en 313, alors qu'il ne s'est converti qu'en 325 (si je ne m'abuse).

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Oui et puis l'édit de Milan en temps que tel n'existe pas ; on en est revenu à l'édit de Galère de 311 et on s'est contenté d'envoyer d'en envoyer des rescrits dans les Etats anciennement soumis à Maximin Daïa.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Le mieux dans Vercingétorix ca reste le moment où le réalisateur filme la même unité de Légionnaires sous des angles différents pour faire croire à un effet de nombre.

Mais le parti- pris est beaucoup plus gênant que le manque de moyens, les comparaisons parfois douteuses (la guerre contre les Silures avec la guerre du Vietnam). Une phrase m'a aussi marquée "la lutte des brittons contre les Romains expliquent aussi le refus de la tyrannie qui existe en Angleterre "... Il y aurait tellement à dire sur une telle vision des choses que ca me dépasse.

Je n'ai pas fait attention à qui étaient les personnages qui intervenaient de manière régulière pour nous gratifier de leurs sympathiques "analyses"?

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

C'est vraiment stupide de faire une sorte de lien "idéologique" entre l'Antiquité et l'ère moderne... Comme s'il n'y avait pas de changement, d'évolution, au fil des siècles.

La Révolution française, dans ce cas, aurait pour origine "la lutte des Gaulois contre les Romains" ?

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"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Grégoire la présentait bien comme une lutte des Gallo- Romains contre les occupants francs.

Pour les intervenants, aucune idée, je sais que l'un s'appelait Nicolas la Bedoyère, ce nom m'a marqué pour ces consonances fameuses, mais à part ça.