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Message Publié : 12 Fév 2014 11:39 
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Salluste
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J'ai vu la deuxième partie, et j'ai bien aimé les images colorisées et les extraits de discours (comme celui de Laval). Cependant, le parti pris sans vraiment de recul m'a parfois un peu gêné.


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Message Publié : 23 Fév 2014 13:38 
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Thucydide
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Inscription : 15 Juin 2012 13:06
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Je viens de voir Pompéï de Paul W.S.Anderson, je regrette je savais que j'allais être déçu mais à ce point. J'ai passé tout le film à me demander s'il avait bien placé les bâtiments dans Pompéï, s'il avait bien modélisé le Vésuve (la forme actuelle date de l'éruption de 79). Après pour en revenir à l'histoire en elle même, c'est consternant et absolument pas crédible.

je vous passe le synopsis d'Allociné: En l’an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l’abri du mont Vésuve. Milo, esclave d’un puissant marchand, rêve du jour où il pourra racheter sa liberté et épouser la fille de son maître. Or celui-ci, criblé de dettes a déjà promis sa fille à un sénateur romain en guise de remboursement… Manipulé puis trahi, Milo se retrouve à risquer sa vie comme gladiateur et va tout tenter pour retrouver sa bien-aimée. Au même moment, d’étranges fumées noires s’élèvent du Vésuve dans l’indifférence générale… Dans quelques heures la ville va être le théâtre d’une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps.


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Message Publié : 14 Avr 2014 22:53 
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Salluste
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"The white queen", une série sur la guerre des deux roses. Un peu rapidement raconté, mais historiquement exact. Les décors ne sont pas tous du 15éme mais un gros effort est fourni. Bon ça manque un peu de combat et de sang, mais je recommande .. >:)


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Message Publié : 26 Mai 2014 16:49 
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Salluste
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Nicolas et Alexandra, film de 1971, une grosse fresque dans le genre de Guerre et Paix (1965) de 3 heures. J'avais jamais entendu parle de ce film. L'histoire commence avec la naissance du tsarevitch, jusqu'a sa mort qui comme vous le savez signifie la mort de la famille entiere. Le film relate les faits historiques, rien ne m'a paru farfelu -Je ne suis pas un expert des Romanov non plus-, le film est peut-etre tres legerement partisan, du cote de la famille romanov, mais ca reste leger.


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Message Publié : 02 Juin 2014 20:42 
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Jean Froissart
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Inscription : 25 Juil 2007 21:37
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Les films sur la Guerre d'Espagne ne sont pas légion ; on peut citer "L'Espoir" (Malraux), "Pour qui sonne le glas" (Sam Wood), "Le Labyrinthe de Pan" (Guillermo del Toro), etc.
Pour ma part, je retiens "Fiesta" réalisé par Pierre Boutron en 1995, une guerre d'Espagne via le regard désabusé et cynique d'un colonel franquiste incarné par le remarquable Jean-Louis Trintignant :

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« Cette guerre que nous allons fatalement gagner débouchera sur un monde sordide... Dès que la paix éclatera, les Sancho Pança d'Espagne égorgeront Don Quichotte et deviendront tout puissants... Ils feront en sorte que la beauté devienne une insulte, l'intelligence une provocation, et l'amour un péché ! »

Fan de Ken Loach, cinéaste mû par une vision sociale de son art et auteur de très grands films ("Family Life", "Raining Stones", "Sweet Sixteen", etc.), j'attendais beaucoup de "Land and Freedom" :

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SYNOPSIS
Une jeune femme, fouillant de nos jours dans les affaires de son grand-père décédé, découvre le passé militant de celui-ci, et notamment sa participation en tant que soldat du POUM, engagé au côté des républicains, anarchistes et communistes, à la guerre d'Espagne en 1936. Des images de la guerre et l'air d’A las barricadas introduisent un flash-back. Au début, on assiste à une réunion du Parti communiste de Grande-Bretagne, à Liverpool, à la fin des années 1930. Un congressiste expose aux militants l’utilité d’aller se battre en Espagne, où Franco tente de prendre le pouvoir par la force. Le grand-père, David, alors jeune homme, décide alors d’aller se battre en Espagne.

Le film a souffert apparemment de moyens : cela a-t-il contraint Ken Loach à concentrer son film sur le parcours de son personnage principal, David ? En fait, ce qu'on voit de la guerre d'Espagne est extrêmement limité : sincèrement, vu le sujet, l'amourette entre le "héros" du film et la militante du POUM tombe à l'eau.
Quand Ken Loach expose la vie de "simples" gens au sein de la société britannique, l'aspect manichéen de ses films n'est pas trop gênant (les pauvres étant condamnés à se faire *** par les dominants) et on "excuse" leur aspect didactique mais le "hic" c'est qu'en face de l'Histoire on peut difficilement la résumer comme un simple combat entre des bons et des méchants.

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Message Publié : 29 Déc 2014 23:53 
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Jean Froissart
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"Ida" n'est pas un film historique.
Mais l'histoire du film, et son essence même, se situent dans la Pologne des années 60 : Ida Lebenstein / sœur Anna, en rencontrant une tante inconnue, instrument impitoyable de la "justice" communiste, se verra confrontée à son passé, à ses racines...

Comment ses parents sont-ils morts ?

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Elle aura aussi à choisir : le renoncement dans la foi ou l'aventure de la vie, avec à la fois ses plaisirs mais aussi ses souffrances et sa frustration.


En tout cas, c'est SUPERBE. B)
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html

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Message Publié : 30 Déc 2014 1:34 
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Je suis en train de visionner la mini-série Shogun de 1980- elle semble ne pas avoir trop mal vieilli (peut-être au niveau du rythme) - mais ca fait toujours plaisir de voir cette bonne veille trogne de Mifune- la série est très anti-jésuite et très anti- portugaise, et un peu raciste par moment envers les Japonais ( mais pour un public occidental dans les années 80 c'est déjà pas mal). Dommage que je n'ai qu'une VF par contre- les dialogues en Japonais ne sont pas sous-titrés- difficile donc parfois de suivre l'intrigue.


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Message Publié : 06 Jan 2015 12:16 
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Jean Froissart
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Les Grandes Batailles est une série d'émissions télévisées historiques de Daniel Costelle, Jean-Louis Guillaud et Henri de Turenne diffusée à la télévision française dans les années 1960 et 1970, qui décrit les principales batailles de la Seconde Guerre mondiale ainsi que le procès de Nuremberg. Les émissions donnent la parole aux officiers ayant participé à ces batailles ainsi qu'à des historiens. Ces interventions alternent avec des extraits de reportages. Les commentaires sont dits par Henri de Turenne et par Daniel Costelle.

https://www.youtube.com/v/sQUKoyaAFc4


Documentaire poignant sur Stalingrad car il fait intervenir des témoins de l'époque, et des deux côtés (à noter la présence de Joukov) : ces témoignages (sur l'emplacement notamment des lieux de la bataille) apportent un + au film par la dimension humaine et bien sûr tragique de l'événement.
A noter que du côté soviétique ils n'avaient autorisé la présence d'anciens combattants allemands sur leur sol à condition qu'ils n'avaient pas fait partie des Waffen SS.

On remarquera, concernant les intervenants soviétiques et allemands, qu'ils sont plusieurs à parler le français : sur le plan culturel c'est assez révélateur.

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Message Publié : 08 Mars 2015 15:52 
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Jean Froissart
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En réalisant Seppuku (Harakiri) d'après l'oeuvre de l'écrivain Yasuhiko Takigushi, Masaki Kobayashi offrait au monde en 1962, non seulement un monument de chambara en particulier, mais également un chef d'œuvre absolu et incontestable de cinéma; une tragédie profonde et éprouvante où la forme et le fond se rencontrent en une alchimie parfaite qui plus de quarante ans après questionne toujours autant.
http://www.dvdclassik.com/critique/hara-kiri-kobayashi

Une oeuvre de Masaki Kobayashi à la fois sublime, violente et dérangeante.
Le film est éloigné des codes narratifs régulièrement utilisés dans les films japonais médiévaux ; "Hara-Kiri" s'attaque au fameux code d'honneur, le Bushido des samouraïs, décrit ici comme vide et totalement dénué d'humanité. A l'image de "La Condition de l'Homme", son fabuleux film de 9 heures (!) en trois parties, qui évoque le parcours chaotique d'un jeune soldat idéaliste oeuvrant en Mandchourie dans les années 30 (guerre sino-japonaise), "Hara-Kiri" dénonce la rudesse d'une société où les forts écrasent, naturellement, les faibles, une société où la pitié et la compassion n'existent pas.

Tatsuya Nakadai est l'acteur principal de "Hara-Kiri", comme il le fut pour "La Condition de l'Homme" et son regard intense illumine constamment le film :

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Une grosse claque !
PS : ayant vu au même moment "Argo" de Ben Affleck, qui a remporté l'Oscar du Meilleur film de 2013, j'ai été particulièrement interloqué par son manichéisme, et son utilisation des + grosses ficelles du cinéma hollywoodien... Ah la la, on se demande jusqu'à la fin si les zentils zaméricains vont réussir à quitter l'Iran, nanani nanana...
Et ça reste pourtant un "bon" film, excitant, prenant, etc. : la propagande ne doit jamais être laissée entre les mains des amateurs !

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Message Publié : 08 Mars 2015 18:29 
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Dans la même veine de Kobayashi- je te conseille " Rébellion " avec Toshiro Mifune dans le rôle principale. Un vieux samourai qui décide au soir de son existence de se dresser contre son seigneur en réponse à une injustice commise contre son fils :wink:


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Message Publié : 08 Mars 2015 22:42 
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Jean Froissart
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Lordblackadder a écrit :
Dans la même veine de Kobayashi- je te conseille " Rébellion " avec Toshiro Mifune dans le rôle principale. Un vieux samourai qui décide au soir de son existence de se dresser contre son seigneur en réponse à une injustice commise contre son fils :wink:
Merci.

J'ai regardé tout à l'heure les bonus du Dvd et, à l'occasion de l'excellente interview de Christophe Gans, ce film est mentionné.
Sinon, as-tu vu Image ?

De manière générale, je suis rarement déçu par ces "classiques" du cinéma japonais (excepté par Image).
J'adore la "photo" noir et blanc de la plupart des films des années 50/60.

Dans l'interview Christophe Gans parle de la "virilité" de ces films de samouraïs, au contraire des films japonais actuels, + féminins, + évanescents.
Un film comme celui-ci appuie ses dires :

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Message Publié : 20 Mai 2015 18:32 
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Philippe de Commines
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Il y a quelques jours, j'ai quand même visionné l'Argo de Ben Affleck (2012)...
Et il faut avouer que la première partie du film est plus drôle et passionnante que la seconde.
L'histoire - présentée comme authentique - nous montre comment, en 1979, un agent de la CIA est chargé d'exfiltrer des diplomates américains hors d'Iran. La meilleure idée de notre bonhomme n'est rien d'autre que de monter de toutes pièces un projet de film de S.F. bidon (" Argo " )... Puis de faire passer les diplomates pour des membres de l'équipe de tournage venue faire des repérages en Iran !
Bref, un plan invraisemblable mais la CIA (qui apparait durant tout le film comme une bande de charlots) serait coutumière du fait.
Pour arriver à ses fins, l'agent (Tony Mendez, incarné par un Ben Affleck au visage figé) s'associe à deux pieds nickelés d'Hollywood : John Chambers (un maquilleur) et un vieux producteur roublard du nom de Lester Siegel. Cette fine équipe s'arrange pour lancer en grandes pompes son faux projet de film, ce qui permet - au passage - de jeter un regard mi-ironique mi-nostalgique sur cette époque où Hollywood capitalisait sur le succès de Star Wars...

La seconde partie du film raconte la récupération des Américains en Iran et est nettement plus convenue. En gros, il s'agit de faire passer des diplomates en cinéastes canadiens et on imagine que la partie n'est pas gagnée d'avance... Et comme d'habitude dans ce genre de situation, il y a le râleur de service qui joue les Cassandre à longueur de scène (Tout ça ne sert à rien... Nous allons tous mourir ! Etc).
La fin est même tellement grosse et prévisible que l'on peut difficilement parler de suspense...
Ceci dit, Argo est un film agréable qui se laisse regarder mais il convient, bien sûr, ne pas prendre tout son contenu pour argent content. Et les Canadiens, entre autres, ont critiqué le scénario parce qu'il donnerait un peu trop la vedette aux gars de la CIA... Alors que, en réalité, ce seraient bien les Canadiens qui auraient fait tout le boulot.
Ignorant tout des dessous de cette histoire, je laisse donc le soin aux vrais historiens de trancher. :wink:

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard


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Message Publié : 21 Mai 2015 18:31 
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Jean Froissart
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Mon problème avec un film comme "Argo", c'est que c'est à la fois passionnant et pathétique.
L'animation en intro qui évoque la situation politique de l'Iran est très bien.

Mais le problème c'est qu'après on sombre dans les gros clichés, les grosses ficelles du cinéma hollywoodien (ce "suspense", le gars qui décroche à la dernière seconde le téléphone ce qui va permettre de faire partir les Ricains, les voitures qui chassent l'avion qui va décoller etc. :rool:)...
L'Amérique = Liberté, On est les plus forts nanani nanana.
Grotesque.

3 Oscars pour ça ! 8-|

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Message Publié : 21 Mai 2015 18:34 
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Jean Froissart
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Et comme d'habitude dans ce genre de situation, il y a le râleur de service qui joue les Cassandre à longueur de scène (Tout ça ne sert à rien... Nous allons tous mourir ! Etc).

Je trouve que l'utilisation de cette expression n'est pas bonne (et elle utilisée régulièrement d'ailleurs) car Cassandre disait la vérité.
Simplement, et c'était son cruel destin, on ne la croyait pas.

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Message Publié : 21 Mai 2015 23:05 
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Philippe de Commines
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Inscription : 28 Mai 2009 21:52
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Localisation : Belgique
Robert Spierre a écrit :
Mon problème avec un film comme "Argo", c'est que c'est à la fois passionnant et pathétique.
L'animation en intro qui évoque la situation politique de l'Iran est très bien.

Mais le problème c'est qu'après on sombre dans les gros clichés, les grosses ficelles du cinéma hollywoodien (ce "suspense", le gars qui décroche à la dernière seconde le téléphone ce qui va permettre de faire partir les Ricains, les voitures qui chassent l'avion qui va décoller etc. :rool:)...
L'Amérique = Liberté, On est les plus forts nanani nanana.

Le problème est que l'enchainement des situations dans cette dernière partie du film est justement le gros point faible, à mon avis...
Que l'on avertisse Tony Mendez la veille au soir que l'opération est annulée, c'est déjà gros, mais bon... Que Tony passe outre les ordres et décide de la tenter quand même, c'est également gros, mais soit...
Là où ça devient un peu n'importe quoi, c'est qu'il prévient la CIA au dernier moment qu'il tente le coup (il a hésité des heures avant de prendre sa décision). Et que les gars doivent appeler in extremis le président des Etats-Unis pour donner le feu vert (sinon, les billets d'avion ne sont pas validés) !
Là, ça paraît franchement invraisemblable... D'autant que le président accepte finalement alors qu'il avait manifestement déjà fait son deuil des diplomates (si l'opération était annulée, ils restaient sur place et avaient toutes les chances d'êtres retrouvés par les Iraniens).
Le reste est du même tonneau, avec - entre autres - ce policier iranien recevant la photo reconstituée de l'un des diplomates américains recherchés... Juste au moment où les fugitifs sont dans l'aéroport.

Maintenant, il faut se résoudre à admettre que, sans cette dernière partie, ce serait sans doute un film plus " réaliste " mais également beaucoup plus ennuyeux... Argo doit être vu comme un divertissement et pas un documentaire.

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