Je l'ai trouvé nettement moins intéressant que ses autres chambara. Kurosawa voulait faire un film d'aventure grand public, c'est plutôt réussi mais du coup ça passe beaucoup moins bien l'épreuve du temps car le récit est beaucoup moins profonds. Le film est également bien trop long. Il reste cependant intéressant notamment pour son influence notable sur Star Wars, et Toshiro Mifune est une fois de plus parfait.




Ce film m'a ennuyé. Beaucoup trop larmoyant pour moi, à trop vouloir faire dans l'émotion (facile en plus, qui ne serait pas touché quand on parle d'enfants qui souffrent ?) le film ne m'a pas touché. Dans un genre se rapprochant un petit peu, j'ai largement préféré L'empire du soleil de Spielberg, ou tout simplement Après la guerre avec Bohringer.


Dans le genre historique asiatique, je préfère nettement le cinéma hong kongais, beaucoup plus riche en action et en scènes spectaculaires (pour la rigueur historique, que ce soit les films japonais ou chinois, on repassera dans 90% das cas).

C'est votre opinion personnelle, elle est tout à fait légitime en cela.
Néanmoins, je n'ai pas ressenti cela comme vous. Je ne crois pas que l'émotion soit appuyée, mais elle est simplement exacerbée par la situation. Le sujet est dur, puisqu'il évoque la situation difficile de deux enfants.
Quant au rythme, il me paraît typique de ce que produit Ghibli (pas des explosions toutes les dix secondes).

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Il était question du cinéma et du Japon.

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Il n'y a pas de littérature sans liberté politique

Memoriam quoque ipsam cum voce perdidissemus, si tam in nostra potestate esset oblivisci quam tacere

J'ai pu voir "Rengo Kantai shirei chokan Yamamoto Isoroku...", bref, un biopic au sujet de... Yamamoto!
En toute franchise, le film est à pleurer tant il est mauvais mais ce qui est très intéressant, c'est de voir la façon dont les Japonais d'aujourd'hui (en tous cas le réalisateur) voient leur passé, et en particulier cette période qui décidément a bien du mal à passer!
Dans la même veine, j'ai vu "Otokotachi no Yamato", le dernier "grand" film sur la fin du Yamato.
Ces films sont loin d'être des chefs d'oeuvre mais ils en apprennent énormément sur le Japon d'hier et d'aujourd'hui... à condition de les regarder avec une certaine distance (voire une distance certaine!)...

Dans la même période "fin de guerre", j'aime particulièrement le film de Sokurov, Le Soleil : une vision russe parfois très tranchée et, de ce fait, contestable du dernier empereur japonais, mais un magnifique regard sur l'homme-dieu (ou non...).

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Je suis peut-être passé un peu à côté du film, je l'ai vu il y'a bien longtemps, sans doute qu'un revisionnage s'impose. Le sujet m'intéresse en fait : je pars au Japon dans 2 semaines, et j'ai particulièrement tenu à faire un crochet par Hiroshima, lieux de mémoire s'il en est...



Il est très souvent question du Japon dans les films chinois...très souvent dépeint de façon négative (le japon=l'ennemi, l'envahisseur), certaines oeuvres étant tout de même nuancées dans leur propos.
Il y a d'ailleurs un très bel épisode de Zatoïchi sur les difficultés de compréhension et d'entente entre japonais et chinois : Zatoïchi et le sabreur manchot, qui raconte la rencontre entre l'épéiste japonais et le héros chinois vagabondant au japon.

Si on veut prendre un exemple, on peut citer le célèbre film de kung-fu La Fureur de vaincre, datant de 1972.
On y voit le héros, incarné par Bruce Lee, élève chinois d'arts martiaux combattre contre les membres d'un dojo japonais.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fureur_de_vaincre

De mémoire, il y a une fameuse scène dans laquelle Bruce Lee se rend près d'un parc. A l'entrée se trouve un panneau : "Interdit aux chiens et aux chinois". Bruce Lee explose au ralenti ce panneau.
Bref la victoire de la Chine sur son oppresseur japonais.

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"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Merci pour le renseignement, je n'ai pas pu le visionner, cela attendra!

Quant au tombeau des Lucioles, je suis plutôt d'accord, ce film m'a semblé une construction entièrement érigée à amener le spectateur à se répandre en larmes... La qualité est incontestable à bien des niveaux, mais se trouve un peu gâchée, à mon sens, par l'impudeur du sujet, qui est très étonnante de la part de Takahata.
Je préfère de loin son Pompoko, dont la base culturelle est extrêmement impressionnante, le folklore y est décortiqué avec beaucoup de subtilité, au point où le film d'animation a servi de support au programme de première année de Sociologie en Langue et Civilisation Japonaise à l'INALCO...

Satoshi Kon était tellement bon, je le regrette beaucoup, ces derniers mots qu'on trouve facilement, traduits ou non, sur internet sont bouleversants. Sa série Paranoia Agent m'avait énormément plu aussi.

Pour en revenir au film, j'aime aussi beaucoup les films (plutôt très violents) de Kinji Fukasaku, je parle de la série traitant des Yakuzas. J'ai lu un livre sur le sujet, une enquête de David Kaplan et Alec Dubro, YAKUZA, la mafia Japonaise. On y découvre l'importance de la place qu'ils prennent dans la société Japonaise. Une anecdote originale, Alejandro González Iñárritu, lorsqu'il a tourné à Tokyo une partie de son film Babel, ne parvenait pas à obtenir les autorisations de tournage de la part de la mairie, il s'est alors tourné vers les yakuzas pour obtenir un blanc seing!

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Attitude is no substitute for competence.

Kinji Fukasaku dont les films sont tout de même une grande remise en question du mythe des Yakuza, dans son fameux " Combat sans code d'honneur " on découvre que les prétendus hommes d'honneurs ne sont en fait que des gangsters assoiffés de pouvoir et d'argent, et le personnage principal du Cimetière de la Morale est d'un nihiliste assez rare. Une veine du Yaguzaka qui a été repris avec intelligence par Kitano dans ses films. Fukasaku qui est connu aussi pour avoir réalisé la partie japonaise de Tora!Tora!Tora!

Cette vision crépusculaire du Yaguzaka dans les années 70 est en mettre en lien avec l'autre genre très populaire au Japon: Le Chambara, qui développe aussi une vision très critique du mythe et de la société Japonaise traditionnelle- des oeuvres comme Goyakine de Honda ou la trilogie du sabre de Misumi sont à voir en s'inscrivant dans cette veine.

J'ai vu et revu le samouraï du crépuscule.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 10154.html


Spécialistes des comédies et des drames, Yoji Yamada explique pourquoi il a décidé de tourner un film de samouraï : "J'avais déjà vu de nombreux films d'époque durant les dernières années mais je gardais un sentiment d'insatisfaction, explique le réalisateur. Ils comportaient des erreurs et ne montraient pas comment vivaient vraiment les samouraïs. Akira Kurosawa m'a dit un jour que cela le gênait aussi, depuis très longtemps. Il avait toujours voulu faire un film réaliste sur la vie des samouraïs. Comme il avait beaucoup de mal à trouver les informations nécessaires, il a fini par tourner Les Sept samouraïs en 1954, un film de genre complètement différent! Bref, je voulais moi aussi tourner un film qui montrerait comment les samouraïs vivaient, mangeaient, parlaient, et ressentaient des émotions. Je pensais que je pouvais comprendre cela, car, après tout, ce sont mes ancêtres!"

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"la guerre est la paix"
"la liberté est l'esclavage"
"l'ignorance est la force"

(1984 G.Orwell)

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