Quels sont vos films Japonais à base historique que vous préférez?

Les films d'Akira Kurosawa me ravissent: les sept samouraÏ, Kagemusha, notamment. La puissance des images comme le rythme des films sont uniques.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Les Kurosawa sont bien sur une superbe reference, yojimbo est mon favori.

Y a aussi le film Ten To Chi To (Heaven and Earth) film de 1990 dirige par Haruki Kadokawa. Film epique, avec de superbe scenes de batailles.

Apres y en a beaucoup qui se deroulent dans un contexte historique fort et plein d'action, voir tous les films de Chambara.

Il y a la trilogie la condition humaine, de Kobayashi Masaki, le réalisateur du génial Hara Kiri de 1962 et du très bon Kwaidan...

Akira Kurosawa aussi, les sept samouraïs m'a énormément marqué, j'étais adolescent (c'était il n'y a pas si longtemps, peut être un peu moins d'une dizaine d'années) j'ai reçu gratuitement le dvd dans une offre promotionnelle, je me suis dis que j'allais voir ce que ça donnait, mais je partais pas convaincu... un film de trois heures, en noir et blanc, en japonais sous titré... j'étais déjà très fan de cinéma, mais pas encore sevré des productions contemporaines (et américaines)... eh bien ce film fut une vraie claque! Je n'ai pas regardé ma montre une seule fois! J'ai aussitôt acheté kagemusha et Rashomon d'ailleurs.

Je pense aussi au Furyo et au Tabou de Nagisa Oshima, mes parents ont eu la chance de dîner à sa table, en 1986, l'année de ma naissance, je sais plus si j'étais là ou pas du coup... le sulfureux réalisateur était en France à l'occasion du tournage de Max, mon amour.

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Attitude is no substitute for competence.

Bien que ce ne soit pas, au sens propre du terme, un film historique, il ne faut pas oublier un film de 1960, tourné par Kaneto Shindô (en noir et blanc et sans dialogues) : "L'ile nue". Il plonge en effet aux tréfonds de l'âme japonaise et nous donne les clefs pour comprendre un peuple tenace et courageux, confronté à des conditions naturelles exceptionnellement difficiles.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

En parlant de Kurosawa, c'est intéressant de comparer son adaptation au Japon médiéval de "Macbeth", soit "Le Château de l'Araignée", avec celle d'Orson Welles, lui aussi metteur en scène de Shakespeare.

Car Kurosawa s’est approprié le matériau d’origine, comme il le déclarait lors de la présentation du film en Europe : ‘Pourquoi avoir choisi le Japon du XVIème siècle comme cadre de cette adaptation de Macbeth ? On m’a souvent posé la question. La raison en est simple. Cette période de guerres civiles correspondait bien à celle décrite dans Shakespeare ; à tel point que nous avons eu, nous aussi, au Japon, un personnage tel que Macbeth. La transposition du drame dans un cadre japonais m’est donc venue spontanément. J’ai oublié Shakespeare, et j’ai tourné le film comme s’il s’agissait d’une histoire de mon pays’ (1) Dès lors, on ne saurait reprocher au senseï ses modifications, et au contraire on s’attachera à relever ses apports. Pourtant, Le Château de l’Araignée n’est pas si éloigné de certaines des adaptations de Macbeth, dont celle d’Orson Welles, avec lequel il partage de nombreux points communs : omniprésence de la brume, cloisonnement du décor donnant l’impression d’un univers en vase clos, ne cherchant nullement à faire oublier ses origines théâtrales. Mais Kurosawa, sans doute influencé par le Nô, emprunte la voie de l’épure.
http://www.dvdclassik.com/critique/le-c ... e-kurosawa

Pour cette scène, Toshirō Mifune devait indiquer par le mouvement de ses bras l'endroit que devaient viser les archers ; on peut imaginer aisément son effroi :


Sorti la même année que le très sage Hamlet de Laurence Olivier, le Macbeth d’Orson Welles en déconcerta plus d’un. Jouant de son petit budget pour créer une atmosphère fantasmagorique et mortuaire, le film va à l’encontre de toute idée reçue sur l’œuvre de Shakespeare, Ce qui perturba les spectateurs d’alors, c’est l’adaptation sans concession de la pièce originale, à commencer par l’accent écossais qu’adoptent les comédiens. Welles avait compris que l’idée d’un théâtre élégant et précieux s’accordait peu avec les histoires tourmentées et extrêmement violentes du célèbre dramaturge anglais. Le théâtre britannique, contrairement au français ou à l’italien, n’est pas issu des préceptes d’Aristote et des unités qu’il préconisait. Là où raffinement et bienséance régnaient sur le continent, le public insulaire d’outre-Manche se gaussait souvent devant un spectacle « barbare » où il n’était pas rare de voir des effluves de sang. Pour Welles, la seule idée d’une représentation académique de Shakespeare est une absurdité, un non-sens total.
http://www.critikat.com/Macbeth.html


Non, ça n'est pas la Statue de la Liberté !

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Je rajouterai un film un peu oublié, Grand Prix à Cannes en 1954, "La Porte de l'Enfer" de Teinosuke Kinugasa.
(à noter que la Palme d'Or ne fera son apparition que l'année suivante).



Japon, 1159. Les luttes entre clans font rage. Celui du Minamoto tente de renverser le Taira au pouvoir. Afin de protéger la fuite de la Princesse, une de ses Dames de compagnie, Kesa (Machiko Kyo) est envoyée comme leurre sous la protection du valeureux guerrier Morito (Kazuo Hasegawa) qui lui sauve la vie et tombe fou amoureux d'elle. Après que la rébellion a été matée, le Seigneur Kiyomori promet à Morito la récompense qu'il demandera et cela quelle qu'elle soit. Morito, ignorant qu'elle est mariée au noble garde Wataru (Isao Yamagata), réclame de son maître qu'il intervienne afin de favoriser son mariage avec Kesa. Sa découverte de l'état marital de la jeune femme ne freine en rien ses ardeurs, bien au contraire. Il sombre vite dans une passion de plus en plus folle et agressive tandis que Kesa entend rester fidèle à son mari...
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Porte_de_l'enfer_(film)

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Sans hésiter : Kurosawa, mais aussi Ozu, magistral maître du plan "fixe", et encore Imamura, découverte relativement tardive de ma part tout y est admirable, violent, extrêmement humain !

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Il n'y a pas de littérature sans liberté politique

Memoriam quoque ipsam cum voce perdidissemus, si tam in nostra potestate esset oblivisci quam tacere

Après vos messages m'est venue l'envie de savourer une longue session Akira Kurosawa, j'ai ressorti mes dvds, et réuni ceux d'amis à moi. Pas tout, mais une grande partie de la filmographie du maître y est passée (dans l'ordre, les 7 samouraïs, Rashômon, l'ange ivre, Ran, Dersou Ouzala, entre le ciel et l'enfer, les salauds dorment en paix, Sanjuro, Yojimbo, le château de l'araignée, Chien enragé, Vivre dans la peur, et hier Vivre, je vais terminer la session par Barbe Rousse aujourd'hui, et l'idiot demain) je dois dire que ce cinéaste sait vraiment raconter les Histoires! J'aimerais bien aussi mettre la main sur la forteresse cachée ...



Je poste surtout ce message pour indiquer qu'Ozu est le sujet de l'émission Une vie une oeuvre de la semaine dernière, sur France Culture.
On peut écouter l'émission ici : http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-yasujiro-ozu-1903-1963-2013-03-09
Kurosawa y est cité en comparaison d'ailleurs!

J'ai aussi adoré le l'anguille de Shoei Imamura, que j'ai acheté en dvd il y a longtemps, il faudrait que j'essaie de voir ce qu'il a fait d'autre.

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Attitude is no substitute for competence.

Les Amants Crucifiés
Mizoguchi
Vu à la télévision il y a 40 ans à peu près
mais ce n'est pas à proprement parler un film basé sur l'Histoire !

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

La difficulté avec les fils d'une grande renommée c'est qu'on n'en attend beaucoup, voire trop.

J'ai vu récemment Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa. Un classique à connaître, intéressant sans plus. Cela ne m'a pas particulièrement marqué.


J'avoue être un humble amateur d'animation japonaise. J'ai vu peu de sujets historiques par le biais de film, lorgnant plus du côté des séries.

A conseiller, le film d'animation culte, tiré d'un roman semi-autobiographique : La Tombe des lucioles d'Akiyuki Nosaka, adapté en 1988 par les studios Ghibli et le réalisateur Isao Takahata sous le nom de Le Tombeau des Lucioles.



Synopsis :

La vie et survie de deux enfants après la mort de leur mère dans les bombardements américains.

Magnifique, bouleversant et tragique, ce film m'a traumatisé car je l'ai vu à 8 ans...

Un autre réalisateur que j'adore, hélas tragiquement disparu, Satoshi Kon.
Une de ses oeuvres basés sur l'histoire est Millenium Actress.



Synopsis

Un journaliste et un cadreur vont interroger une ancienne actrice très populaire des années 1940-1970. Sa petite histoire croise souvent la Grande.

Très beau film, une fin magnifique.

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

+ 1 pour Polycarpe ! Sublime film d'animation sur le contexte civil pendant la guerre. Eblouissant et criant de vérité. A ne pas regarder les jours de mélancolie...

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Il n'y a pas de littérature sans liberté politique

Memoriam quoque ipsam cum voce perdidissemus, si tam in nostra potestate esset oblivisci quam tacere

Pour l'anecdote, je n'ai pas vu le film en entier car j'étais trop jeune et que cela m'avait profondément marqué.
Alors que je visitai un magasin Virgin avec des collègues de promotion, nous tombâmes sur ce film en DVD. Alors que nous en discutions, un quidam nous interrompît pour nous dire cette phrase : "J'ai pleuré tout le long de ce film!"

Bref à voir un jour où vous n'êtes pas d'humeur ténébreuse...

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

J'aime beaucoup le Zatoïchi de Kitano.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Ne pas oublier la série "Shogun"...