Robert Spierre a écrit :
Tarantino est au Cinéma ce qu'est Dan Brown à la Littérature.
Robert Spierre a écrit :
Tarantino est au Cinéma ce qu'est Canada Dry à l'alcool.
Vous n'aimez pas Tarantino, je crois qu'on l'a compris. Moi non plus d'ailleurs. J'ai seulement apprécié ces deux derniers films pour ce qu'ils sont : des films de fiction.
Je ne souhaite pas que sur ce forum l'on pratique la xylolalie (langue de bois), mets ça ne vous étoufferait pas de mettre les formes quand même...
En matière de goût, tout est dans la nature, certains sont franchement discutables mais la majorité est honorable. On se crève à essayer de dire au gosse 'je n'aime pas", "moi ça ne me convient pas", au lieu de déclarer directement que c'est de la m****. Mais bon l'éducation se perd à tout âge..
Par principe, je trouve que ce genre de petite phrase intolérante et méprisante n'a pas sa place ici. Certains auraient déjà pris du rouge.
Tonnerre a écrit :
Citer :
le thème répétitif chez Tarentino étant la revanche des bons contre les méchants
Vision très restrictive et pour le moins inexacte de l'oeuvre de Tarentino.
C'est vous qui le dites, et c'est une affirmation non étayée; j'ai vu beaucoup de films de Tarentino.
Que ce soit dans Kill Bill 1, dans Django, dans Jackie Brown, dans Réservoir Dogs, dans Inglorious Basterds, c'est toujours une histoire de bons contre méchants.
Comme à peu près 90% des productions audiovisuelles.....
Tonnerre a écrit :
Citer :
Et au delà de ça (de Tarentino donc), la critique systématique du manichéisme dans le cinéma (ou autres médias d'ailleurs), me fatigue. Pourquoi cela serait-il mal de voir un gentil combattre un méchant ? c'est certes une vision assez simpliste des choses au vu de la réalité de notre monde, mais j'y vois aussi la dedans une forme d'humanisme : rappeler justement ce qui est "bon", et mettre en valeur la lutte contre le "mal".
C'est du cinéma "feel good"--escapiste si vous préférez: les méchants perdent ou sont punis à la fin, ça ne pose pas de questions embarrassantes, ça ne prend pas la tête parce que ça évite soigneusement d'aborder la nature problématique, ambigue et complexe du réel et du mal, ça court-circuite toute réflexion par l'accent mis sur l'action et la violence, assorti de réponses simples et d'une vision manichéenne rassurante, et finalement c'est conformiste car ça ne remet rien en question et ça colle aux préjugés et conventions sociales en vigueur.
Ca distrait, à la rigueur. Et du point de vue historique qui nous intéresse, Django donne une idée fantaisiste de l'esclavage sudiste.
Donc Tonnerre, merci de partager votre vision du cinéma. Heureusement ce n'est pas la seule. Il faudrait se coltiner que des
Valse avec Bachir (ma dernière grande claque de cinéma, c'est dire si ça date), je me serai défenestré... Après la fonction cathartique
Bref c'est votre goût personnel, il est aussi estimable que le mien.
Mais je suis d'accord avec le principe de la dernière phrase. Ca ne ferait pas de mal de revenir à un peu d'histoire. Nous ne sommes pas sur Allociné donc je crois qu'une discussion axé uniquement sur le goût serait hors de propos et déplacé. Surtout que les points de vue en la matière ne peuvent être discutés de manière scientifique.
Quand à Django, il donne peut-être (même sûrement) une idée non réellement historique de l'esclavage. Je suppose que vous ne l'avez toujours pas vu donc vous supputez par rapport à nos différentes interventions.
Pour rappel, et je crois que c'est le problème dès qu'on parle de films et d'histoires, c'est que la grande majorité de ces derniers n'ont pas de vocation instructive ou documentaire... Ce sont des films,
que du cinéma...
Mais ils ont au moins un mérite au delà de la distraction. Si quelqu'un décide de se renseigner sur le sujet après avoir vu un film, c'est toujours ça de pris.
Enfin, je pense que discuter d'histoire serait quand même plus appropriée sur un forum dédié à cette science.... FIN DE MON HS