J'aimerai savoir si durant l'esclavage les conditions des noirs étaient aussi durs que celles qui sont décrites dans le film avec par exemple des esclaves en fuite dévorés par les chiens, des esclaves fouettés pour avoir seulement casser des œufs, des esclaves mis dans un "étouffoir" pour avoir essayer de s'enfuir, etc...

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais

Je n'ai pas vu le film, mais en fait, tout dépend du maître... Certains peuvent être paternalistes et bienveillants, d'autres peuvent assouvir leurs pulsions sadiques sur leurs esclaves. Entre les deux, toutes les attitudes existent, sachant tout de même que le but dans le cas d'un esclave peu ou mal obéissant et de le mater, de le "casser" mais si possible, éviter de le tuer, tout simplement parce que son rôle économique est important. L'esclave est un meuble, un instrument.


Pour comparer, disons que si votre voiture ne démarre pas, peut-être lui donnerez-vous des coups de pieds, mais vous n’appellerez pas forcément le ferrailleur...

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Bonjour
pas vu non plus, c'est un western mais l'action se situe un peu avant la Guerre de Sécession si j'ai bien compris

pour ce qui est de chasser les esclaves marrons par des chiens d'une race particulière dressée pour celà oui, à Cuba
cette pratique connue sous le nom de méthodes espagnoles(sic) a été importée dans le sud des Etats-Unis et Haïti

Je viens de le voir, une scène particulièrement violente de "lutte Mandingo" sorte de combat de gladiateur organisé par les planteurs et finissant par le mort d'un des deux protagonistes. Est-ce historiquement possible, ou est-ce le fantasme de Tarentino (on se croit dans la série Spartacus ).

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Lietz her heidine man. Obar seo lidan.
Thiot urancono. Manon sundiono.
(Il permit que les païens traversassent la mer, Pour rappeler aux Francs leurs péchés)

Claude Fohlen dans son livre sur l'esclavage montre quelques abus et cela dépend bel et bien du maître. Les fuites dans la majorité des cas sont traitées de manière impitoyable (il n'y a qu'à consulter le Code Noir). Sur le sujet, il est indispensable de lire La Case de l'oncle Tom d'Harriet Beecher Stowe.

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"Si, dans la pratique démocratique anglaise, l’opposition, selon un mot admirable, remplit un service public, dans les États totalitaires, l’opposition devient crime ", Raymond ARON.

Bonjour à tous,

J'ai retrouvé des citations pouvant un peu donner le ton pour des réponses aux questions précédentes.

"J'ai vu un nègre battu jusqu'à ce que certains de ces os se cassent, juste pour avoir laissé déborder une casserole."

"...dans l'île de la martinique, et qui montra plusieurs mulâtres travaillant dans les champs comme des bêtes de somme ; et le planteur dit à M. Tobin que ceux-là étaient le fruit de ses propres entrailles ! .."

"..à Montserrat j'ai vu un homme nègre attaché au sol, et blessé de la manière la plus choquante, puis avoir les oreilles coupées morceau par morceau parce qu'il avait eu des relations avec une femme blanche qui était une simple prostituée..."

Ces citations sont toutes extraites de Ma véridique histoire, par Equiano, Africain, escalve en Amérique, homme libre, témoignage d'époque fort intéressant, je recommande ce livre.

J'ai désormais vu ce film. Bon, historiquement, ça ne vaut pas tripette (utilisation de dynamite avant même son invention par Nobel, buste de Nefertiti qui décore une maison alors que le buste n'a été trouvé qu'en 1912, j'en passe et des plus assumées). Mais au niveau cinématographique, c'est formidable, on retrouve du grand Tarantino.


Mais ça n'apporte pas grand chose à la question initiale de ce film, c'est sûr...

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

je n'ai pas vu le film mais j'ai souvent lu que la littérature anti esclavagiste (style cas de l'oncle Tom) relevait plus de la propagande que de l'information.

Symétriquement il est probable que les nostalgiques du Sud aient embelli les choses de leur côté.

J'avais un jour lu des témoignages d'anciens (vieux) esclaves américains recueillis dans les années 1930.
Ces gens avaient une certaine nostalgie de cette époque et ils portaient une regard positif sur leur maitre.
Les commentateurs considéraient que leur mémoire embellissait le passé.

Sinon j'ai trouvé le film beaucoup trop violent.

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Je me suis rendu plusieurs fois en Algérie à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix et j'ai été surpris de constater que des Algériens, Algériennes, regrettaient le temps des Français. Il est vrai qu'ils étaient d'un certain âge (plus de 50 ans). Et pourtant c'étaient des personnes du peuple, non de la bourgeoisie locale.

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

Même ceux qui ont vécu le massacre de Setif le 8 mai 1945 ? j'y crois pas.

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J'ai écrit "des Algériens, Algériennes".
Je n'ai pas écrit "tous les Algériens, Algériennes". Loin s'en faut.
Il faut bien décortiquer les messages.

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Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

désollé j'avais bien compris, mais les deux post précédant avait un cotés nostalgique du temps des colonies qui m'a un peu choqué. Même si leur conditions physiques aurait pu être pire, la privation de liberté pour un peuple est ce qui a de pire pour les générations qui suivent. Voyez le résultat à Haiti ou au Liberia.

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Thiot urancono. Manon sundiono.
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Non, pas de nostalgie de ma part, au contraire.
Peut-être ces personnes attendaient plus de leur gouvernement après l'indépendance, ou peut-être étaient-elles simplement victimes du "syndrome du larbin" plus répandu qu'on ne le pense.

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Extrait de "La Chanson de Craonne"

C 'est à dire....

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