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Il vient de paraître il y à peine quelques mois chez Folio Histoire aussi, mais de manière plus large apparemment : ce n'est pas seulement le film d"Histoire" mais la relation que l'Historien entretient avec lui doit être en partie traité également. (je ne l'ai pas lu....)
Exactement. Merci! Je rajoute à nouveau Christian Delage, cette fois-ci avec Antoine de Baecque (il a d'ailleurs fait une analyse assez incroyable d'Avatar en lien avec le 11/09/2001, mais c'est hors chronologie) :
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Dans son genre, je trouve que le Full Metal Jacket (1987) de Stanley Kubrick, dépasse un peu le film de Coppola... Même si l'on considère qu'il y a pratiquement deux films différents en un seul ( la première partie avec le sergent Hartman est incontournable ).
De même. Sans doute pas le plus grand Kubrick, mais lorsque l'on lit le Kubrick de Michel Ciment, on se rend compte qu'il devait en être. Il y avait une réelle volonté de suivre la marche de l'histoire, comme avec
Les Sentiers de la gloire. Pour terminer avec Kubrick,
Barry Lyndon s'est fait massacrer par la critique à sa sortie (trop long, sujet peu intéressant...) . C'est expliqué dans le livre de Michel Ciment, que je vais me décider à mettre en photo:
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Histoire et cinéma ... classement ...
Horreur et spectacle ...
Il me revient en mémoire ce que ne fit pas Jean Gabin et son "pourquoi" : en gros, pas de film sur la WW2 ... parce que lui, il l'avait vécue ... sur son char ...
Il reste alors des évocations, plus ou moins "crédibles", dont nombre d'inepties (les scénaristes sont capables de refaire l' Histoire, alors que cette dernière les surclasse à tous les coups; un exemple: Gladiator, cité plus haut dans ce post, ou je ne sais pas trop ce qu'il y fait ... les costumes peut-être, bien que ... )
(N'oublions pas, quand même, les films de Pierre Schoendoerffer, en particulier sur le Vietnam ... il y était allé, lui !)
Le cinéma n'est-il pas un noble spectacle? Les pauvres spectacles eux se trouvent régulièrement à la télévision. Les films que nous citons sont des odes à l'histoire. A la lumière de Guy Debord, on se rend compte que le spectacle nocif n'est pas à rechercher de ce côté là.
Gladiator est bourré d'erreurs. Mais si vous abordez les gladiateurs avec des élèves, je ne vois pas comment omettre ce film. Je le vois comme cette peinture de Gêrome après tout (une version romantique, romancée) :
C'est alors au professeur de trier le bon grain de l'ivraie. Puis je frisonne toujours avec cette bataille contre les "Germains" au début du film, à la révélation de Maximus auprès de Commode, à la mort de Maximus avec la musique de Hans Zimmer. Bref, j'adore ce film et il est à
caractère historique, c'est une
fiction qui peut faire naître des vocations (Jacques Le Goff s'est révélé avec
Ivanhoé de Walter Scott si mes souvenirs sont bons...).
Je comprends votre argumentation, mais si on déroule la pellicule de votre idée, personne ne pourrait parler de foot, hormis des footballeurs... On voit bien où cela nous mène
Kubrick s'est bien documenté sur le Vietnam, pendant des mois. Il a fait de même pour Barry Lyndon et Napoléon (qui n'a pas vu le jour).
Je range Pierre Schoendoerffer dans le documentaire avec
La Section Anderson et je ne vais pas crier au chef d’œuvre pour
Le Crabe tambour. Cependant, il entre aisément dans ce classement (classement outre-atlantique avant tout rappelons-le).