Toujours sur les épisodes de septembre 43 :

.1° Une professeur de chant arrive à l'école primaire. qui logera à l'école, et apparemment vivra de son salaire.
Or c'est une école à seulement deux instituteurs (le couple Bériot). A vue d'oeil, les classes ont une trentaine d'élèves.
Cela veut dire qu'il y aura une professeur de chant pour soixante élèves, au lieu qu'on augmente le nombre d'instituteurs pour faire en sorte qu'un instituteur n'ait pas à enseigner à des élèves de deux classes différentes, et un autre à des élèves de trois classes différentes...(puisque il y a cinq classes dans le primaire, et seulement deux instituteurs ; et, entre nous, je ne vois pas les élèves qui sont en certificat d'études (qui avaient onze, douze et treize ans)).
Je trouve que cela ne tient pas debout.

.2° Schwartz, ce brave homme, ne comprend toujours pas que sa collaboration économique avec les Allemands est antinationale, antipatriotique, et qu'il aura des comptes à rendre un jour. Dans les discussions avec son beau-frère qui, lui, quitte l'entreprise et choisit la Résistance, l'argument n'est pas employé par le beau-frère : "J'en ai marre de travailler pour l'effort de guerre boche" (il est vrai que le spectateur peut envisager que l'entreprise Schwartz ne travaille plus pour l'armée allemande (il y a eu une ellipse narrative d'un an).

Jamais vu de professeur de chant à l'école primaire. Seuls les lycées et collèges avaient droit à un professeur de musique... après la guerre.
Pendant la guerre, bon nombre de classes surchargées étaient devenues classe unique, souvent parce qu'un instituteur était prisonnier dans un stalag.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Oui. Cela dit, les classes non pas du tout l'air de comporter beaucoup d'élèves.

Dans la séquence du sabotage de la radio allemande par Lucienne, deux ou trois invraisemblances, me semble-t-il
1° Lucienne a oublié que, dans la pièce où les Allemands ont installé leur radio, il y a une trappe qui donne sur une sortie à l'air libre.
2° Les Allemands, qui ont vu cette trappe (elle est dans la pièce, non recouverte de quoi que ce soit) n'ont pas condamné cette issue, qui donne dans cette pièce vitale pour eux, sur la porte de laquelle il est écrit qu'il est interdit d'entrer sous peine de mort.
3° Après avoir saboté, Lucienne prévient le curé. On ne dit pas comment.
Cela dit, il semble que l'école soit proche de l'église. On peut penser qu'elle a couru à l'église.

Sur la question Villeneuve est-il une ville ou un village, la liste des noms sur le monument aux morts posait un problème.
Je dirais que c'est une liste d'une cinquantaine de noms. Je ne sais pas très bien la taille de l'agglomération à quoi ce nombre correspond. Il me semble en tout cas qui'l y a plus de noms que dans un petit village.

La cérémonie devant le monument aux morts, et la fête qui s'improvise après, il y a peut-être deux ou trois dizaine d'habitants, c'est très peu, même pour un village.

Le coup du 11 novembre a marché parce que les Allemands ont reçu un faux appel téléphonique de la ville voisine, disant qu'elle était attaquée.

Müller rencontre un des trois inspecteurs français (celui des deux collègues de Marchetti qui ne porte pas de moustache) et lui explique que le faux coup de téléphone ne pouvait venir que de Villeneuve, en automatique, c'est-à-dire de l'un de ces trois endroits : la Kommandantur, ses services à lui Müller, ou le commissariat. Il venait donc du commissariat, où il y a donc un traître.
Et il s'en va, laissant libre l'inspecteur (qui est celui qui a donné, effectivement du commissariat, le coup de téléphone).
Cette inaction de Müller est un peu énigmatique...

Le sous-préfet fait du chantage auprès de Marchetti :
Si celui-ci refuse d'obéir, Rita, juive de nationalité belge, qui est entrée en Suisse illégalement et qui est détenue en Suisse près de la frontière française, sera expulsée vers la France.

Je ne parviens pas à trouver qqchose sur internet sur les expulsions par la Suisse, pendant la guerre, de juifs.

Juridiquement (sans parler d'autre chose), cela ne tient pas la route. En effet dans un pareil cas, la Suisse aurait dû théoriquement l'expulser vers la Belgique. Mais celle-ci étant occupée, cette juive aurait plutôt été placée dans un camp d'internement en Suisse même, voire si les circonstances s'y prêtaient, refoulée en France par ce que l'on appelait la "frontière verte", c'est à dire à l'insu des Allemands !
Voir un bilan chiffré et des explications :
http://etat.geneve.ch/dt/SilverpeasWebFileServer/03-Spira.pdf?ComponentId=kmelia106&SourceFile=1098194700082.pdf&MimeType=application/pdf&Directory=Attachment/Images/

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

A la réflexion, la plus grande invraisemblance psychologique que je perçois : comment Schwartz a-t-il pu épouser une femme aussi médiocre ? Certes, on comprend qu'il a fait un mariage d'argent : elle lui a apporté l'entreprise qu'il dirige. Mais quand même, on ne parvient pas vraiment à y croire.

J'ai vu hier les deux premiers épisodes de la sixième saison.
Palpitant.

Deux points :
. Un résistant (je crois que c'est Schwartz) dit "O.K."
Je lis ds wiki que l'usage était rarissime avant la SGM. Je pense qu'il devait toujours être rarissime avant la Libération.

. Les Etatsuniens désirent détruire un pont de grande importance stratégique. Sans lui, un corps blindé allemand (je crois qu'il s'agit d'une division) sera pris au piège. Sabotage délicat coordonné avec la Résistance.
Je croyais que leur armée avait une aviation telle qu'un objectif de cette importance, de plus tout près du front, elle l'aurait écrasé sous les bombardements ?

Exact sur les deux points. Un membre de ma famille disait "OK" avant 1944. Mais il était considéré comme un original car il avait séjourné outre-Atlantique avant la guerre et en avait ramené une rareté ; un vrai frigo américain, difficilement branché en France (pas le même courant).

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Je viens de regarder les quatre premiers épisodes de la saison 7 (automne 1945).
Ce sur quoi je m'interroge en termes de plausibilité.

1° Il est question de la façon dont les nouveaux manuels d'histoire du primaire traitent la 2GM.
Il me semble que les manuels d'histoire du primaire étaient en retard d'une trentaine d'années et qu'ils n'ont dû évoquer la 2GM que dans les années soixante.

2° Au tableau, on peu lire "one, two, three".
On n'apprenait pas l'anglais à l'école primaire.

3° Heinrich Müller criminel nazi employé par les Américains alors qu'ils n'ont pas fait croire à sa mort et qu'ils prétendent qu'il est détenu par eux.

4° Tout le monde fume tout le temps. Les cigarettes n'étaient pas rationnées ?

J'ajoute :
5° Plusieurs personnages sont très mal rasés, avec une barbe de trois jours ou d'une semaine. C'est notamment le cas du Dr Larcher et de Schwarz.

J'ajoute :
6° Hortense Larcher, maîtresse du chef du SD s'en tire avec une tonte de cheveux ! Elle n'est pas exécutée de façon extra-judiciaire. Elle peut aller et venir sans qu'on lui crache dessus.

7° Jeanine Schwarz, collabo et épouse du maire ultra-collabo s'en tire vraiment très bien... Une collabo, je veux bien. Une collabo épouse d'un maire ultra-collabo, et donc extrêmement visible, ça me paraît vraiment peu plausible.

8° Les collabos incarcérés ne sont pas torturés. A ma connaissance, la police française avait coutume de malmener les malfaiteurs. Quant aux collabos, ça été systématique et encore plus musclé...

9° A part ça, je tique depuis le début sur la prononciation du nom de famille Marchetti à l'italienne, "Marketti". Il me semble que ce genre de prononciation est récent.

juste une remarque sur ce point, elle précise lors d'une réunion qu'elle a versé de l'argent (et même beaucoup d'argent) au maquis. Elle a donc joué sur les deux tableaux ce qui a été effectivement le cas de certains (pour ne pas dire beaucoup) d'industriels dont les usines tournaient pour les Allemands mais qui versaient une (petite) partie des gains à la résistance... Il ne faut jamais insulter l'avenir!

Il faut aussi préciser que certains industriels produisaient pour les allemands, mais s'arrangeaient pour qu'une partie de la production soit sabotée par des résistants à l'intérieur de leurs usines ou sur les parcs de livraisons.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
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