marc30 a écrit :
Il faut en tenir compte dans vos stats Narduccio !!!
Si vous avez bien suivi, je me sert de wikipédia pour rechercher la population de l'époque. Pas celle d'aujourd'hui.
Bien sûr qu'autour du chef-lieu d'arrondissement, il y a des cantons et des chefs-lieux de cantons. Il y a en gros, en moyenne, 1 médecin pour 1594,... habitants. En fait, il doit y avoir des différences entre milieux rural et citadin. En milieu citadin, un médecin "perd" moins de temps en déplacements puisque l'habitat est plus resserré. Il pourrait donc y avoir proportionnellement moins de médecins puisqu'en moins de temps, ils soigneraient plus de monde. Mais, ce n'est pas évident. De plus, cela dépend de la dispersion de l'habitat. Mais aussi de la richesse des populations, les médecins avaient tendance à s'installer en ville, cela était plus lucratif : les gens aisés vivant plus souvent en ville. Le médecin de campagne avait une aura équivalente du médecin de banlieue : celui de quelqu'un qui s'occupe d'une population plus ou moins nombreuse qui va faire de nombreuses heures et gagner à peine de quoi tenir son rang (détail important à certaines époques). Tandis que le médecin de ville était un notable de rang bien plus élevé. Je ne me souviens plus de quel film où l'un des personnages se présente comme étant : "un petit médecin de campagne".
J'ai trouvé un chef-lieu d'arrondissement, donc une sous-préfecture qui avait entre 1619 (en 1936) et 1472 habitants (en 1946) : Florac. Une telle sous-préfecture aurait pu avoir 2 médecins selon la répartition des villages aux alentours. Ce qui colle avec le nombre d'habitants du canton : 3 534 en 1962. C'est le chiffre le plus ancien que donne wikipédia.
La vie devait y être encore très rurale à l'époque. Environ 1500 habitants, on pourrait nommer cela un village ou un petit bourg. La vie à Florac en 1940-44 doit être très proche de celle décrite par Jibe.
En fait, sur le plan scénographique, une sous-préfecture de petite dimension permet une espèce de huis-clos. Il y a moins de monde, moins d’interactions. On n'a pas besoin de nombreux figurants pour les scènes de foules et on peut les ré-utiliser fréquemment, ce qui limite les problèmes d'intendance coté habillement et raccords.