En matière d'anachronismes peu de films dépassent "deux heures moins le quart avant jesus christ" de Jean Yanne avec Coluche.
On y voit une télé avec comme speaker Yves Mourousi déguisé en romain !
Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Deux_heure ... sus-Christ

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais

Dans la série "Borgia", ce dialogue entre Lucrèce et César :
- ...de quoi est-il mort ?
- de la malaria
- un moustique a donc tué mon More...
- il faut que tu dormes, maintenant
- peut-être que le même moustique m'a piquée moi aussi...
Savait-on au XVème siècle, que le moustique était le vecteur de cette maladie ?

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Sujets lorrains :
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Sinon, j'ai repéré dans deux films de Ridley Scott, Gladiator et Kingdom of Heaven, le même anachronisme, pourtant facilement évitable : dans deux passages, au moment de faire tirer les archers, le mec crie "Feu !".
J'ai vérifié en VO et en VF, c'est la même chose, ce n'est donc pas une erreur de traduction.

Pour Kingdom of Heaven je ne me rappelle plus trop de la scène. Mais pour Gladiator, si c'est au tout début (contre les germains je crois), le "feu/fire" pouvait simplement signifier d'allumer les flèches (ils tirent des fléches enflammées il me semble bien).

La question des flèches enflammées pour tirer sur une armée est déjà une aberration en soi. Cela diminue leur portée et ne trouve aucune utilité concrète si ce n'est être extrêmement intéressantes visuellement.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

D'autant que dans Gladiator, c'est quand Comode fait exécuter des légionnaires pour je ne sais plus trop quelle raison : les flèches ne sont pas allumées.

Et je rejoins Pédro sur les flèches enflammées : c'est complètement absurdes, mais tous les films américains ne peuvent s'empêcher de mettre du feu et des explosions partout. Même les projectiles des catapultes, mangonneaux et autres engins de siège sont tous enflammés et explosent en touchant les murs. Je crois bien que c'est dans le seigneur des anneaux (le retour du roi) qu'il y a même un bélier enflammé pour ouvrir la porte de Minas Tirith.

L'explosion des projectiles des catapultes est présente dans le livre déjà. Quand au bélier, "Grond", je ne me rappelle plus.

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Comme disaient les Kennedy, "faut pas se laisser abattre"

Les flèches enflammées ont quand même été employées, bien avant "Donjons et Dragons" ou les Indiens de Fenimore Cooper. Augustin Calmet ("Don Calmet") récapitulait déjà en 1734, dans son "Commentaire littéral sur tous les livres de l'ancien et du nouveau testament", les auteurs anciens, grecs ou latins, qui les avaient décrites.
Voir la page 67 de ce "Google Book" :

http://books.google.fr/books?id=3L9bAAAAQAAJ&lpg=PA67&ots=fgBwGXu5UL&dq=%22fl%C3%A8ches%20enflamm%C3%A9es%22&hl=fr&pg=PA67#v=onepage&q=%22fl%C3%A8ches%20enflamm%C3%A9es%22&f=false

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Je vais être pointilleux. Ma lecture a peut-être été trop hâtive mais il semble que Dom Calmet ne parle que des Grecs et des Perses.
Sait-on si les Romains ont continué à employer cette technique ?

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« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)

Complètement ; j'avais développé une sous-partie sur ce thème dans mon master 1. Je n'ai pas les références en tête mais il me semble bien qu'Ammien Marcellin ou Végèce nous fasses une description des projectiles ainsi envoyés. Je me demande même si l'auteur n'expliquait pas les contraintes mécaniques que cela entraînait.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Il y a le téléfilm Lagardère avec Bruno Wolkowitch.

Dans une scène d'intérieur on voit plusieurs tableaux aux murs dont le portrait de Marie Antoinette à la rose de Vigée Lebrun peint dans les années 1780 alors que l'intrigue se déroule à la fin de la Régence !

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