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Une des légendes qui entourent la participation d'Owens aux Jeux raconte qu'Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de lui serrer la main.

En fait, le 2 août, Hitler reçoit dans sa loge des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour pour les féliciter, puis il quitte le stade avant que l'Afro-Américain Cornelius Johnson, qui a remporté le concours du saut en hauteur, ne reçoive sa médaille. Les officiels font alors savoir au chancelier allemand qu'il doit, soit féliciter tous les vainqueurs, soit n'en féliciter aucun. Hitler choisit de ne plus en féliciter aucun et rien n'indique que cette décision ait pu viser Owens en particulier.

Owens, pour sa part, affirma dans ses mémoires qu'Hitler ne l'avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu'il était passé devant sa loge : « Quand je suis passé devant le chancelier, il s’est levé, a agité la main vers moi, et je lui ai fait un signe en retour. Je pense que les journalistes ont fait preuve de mauvais goût en critiquant l’homme du moment en Allemagne » (« When I passed the Chancellor he arose, waved his hand at me, and I waved back at him. I think the writers showed bad taste in criticising the man of the hour in Germany. ». Et Jesse Owens ajoute à ce propos : « Hitler ne m'a pas snobé, c'est notre Président qui m'a snobé. Le Président ne m'a même pas envoyé un télégramme. »), ajoutant également « Après ces histoires d'Hitler qui m'aurait snobé, à mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais », pointant du doigt la ségrégation raciale aux États-Unis de l'époque.

However, in 2014, Eric Brown, British fighter pilot and test pilot, the Fleet Air Arm's most decorated living pilot,[25] independently stated in a BBC documentary "I actually witnessed Hitler shaking hands with Jesse Owens and congratulating him on what he had achieved."[26] Additionally, an article in The Baltimore Sun in August 1936 reported that Hitler sent Owens a commemorative inscribed cabinet photograph of himself.[27]

In Germany, Owens had been allowed to travel with and stay in the same hotels as whites, at a time when African Americans in many parts of the United States had to stay in segregated hotels. [...] After the parade, Owens was not permitted to enter through the main doors of the Waldorf Astoria New York and instead forced to travel up to the event in a freight elevator to reach the reception honoring him.[28][30] President Franklin D. Roosevelt (FDR) never invited Jesse Owens to the White House following his triumphs at the Olympics games.

De plus, l'article mentionne qu'Owens était autorisé à dormir dans le même hôtel que les athlètes blanc en Allemagne. Alors qu'à son retour il a dut passer par une entrée de service pour ce rendre dans un hôtel ... où était organisé une réception en son honneur

Après la SGM, il y avait des prisonniers de guerre allemands qui travaillaient aux champs dans certains états du sud des USA. Ils bénéficiaient d'un régime assez libre et pouvaient fréquenter le troquet local. En revanche, les soldats et officiers noirs qui les avaient combattus en Europe n'avaient pas le droit d'y entrer.

Auteur :	Jerôme [ 25 Août 2016 21:51 ]
Sujet du message :	La couleur de la victoire
Je voudrais recommander à tous ce très beau film sur les victoires olympiques de Jesse Owens. Je ne puis en garantir l'exactitude historique mais l'ambiance me semble bien rendue et les personnages principaux sont très attachants. S'il faut émettre un bémol on pourra s'étonner de la beauté physique de l'acteur jouant Owens qui est nettement plus élégant que son modèle !

Auteur :	Nebuchadnezar [ 25 Août 2016 22:00 ]
Sujet du message :	Re: La couleur de la victoire
Je ne sais pas ce qui dit le film, mais j'ai appris une chose intéressante sur les jeux olympiques de 1936. Voici ce qu'en dit Wikipedia (et la NRH le confirme) : Wikipedia a écrit : Une des légendes qui entourent la participation d'Owens aux Jeux raconte qu'Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de lui serrer la main. En fait, le 2 août, Hitler reçoit dans sa loge des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour pour les féliciter, puis il quitte le stade avant que l'Afro-Américain Cornelius Johnson, qui a remporté le concours du saut en hauteur, ne reçoive sa médaille. Les officiels font alors savoir au chancelier allemand qu'il doit, soit féliciter tous les vainqueurs, soit n'en féliciter aucun. Hitler choisit de ne plus en féliciter aucun et rien n'indique que cette décision ait pu viser Owens en particulier. Owens, pour sa part, affirma dans ses mémoires qu'Hitler ne l'avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu'il était passé devant sa loge : « Quand je suis passé devant le chancelier, il s’est levé, a agité la main vers moi, et je lui ai fait un signe en retour. Je pense que les journalistes ont fait preuve de mauvais goût en critiquant l’homme du moment en Allemagne » (« When I passed the Chancellor he arose, waved his hand at me, and I waved back at him. I think the writers showed bad taste in criticising the man of the hour in Germany. ». Et Jesse Owens ajoute à ce propos : « Hitler ne m'a pas snobé, c'est notre Président qui m'a snobé. Le Président ne m'a même pas envoyé un télégramme. »), ajoutant également « Après ces histoires d'Hitler qui m'aurait snobé, à mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais », pointant du doigt la ségrégation raciale aux États-Unis de l'époque.

Auteur :	Walsingham [ 26 Août 2016 15:28 ]
Sujet du message :	Re: La couleur de la victoire
Wikipedia anglais est même plus disert sur ce sujet: Wikipedia a écrit : However, in 2014, Eric Brown, British fighter pilot and test pilot, the Fleet Air Arm's most decorated living pilot,[25] independently stated in a BBC documentary "I actually witnessed Hitler shaking hands with Jesse Owens and congratulating him on what he had achieved."[26] Additionally, an article in The Baltimore Sun in August 1936 reported that Hitler sent Owens a commemorative inscribed cabinet photograph of himself.[27] In Germany, Owens had been allowed to travel with and stay in the same hotels as whites, at a time when African Americans in many parts of the United States had to stay in segregated hotels. [...] After the parade, Owens was not permitted to enter through the main doors of the Waldorf Astoria New York and instead forced to travel up to the event in a freight elevator to reach the reception honoring him.[28][30] President Franklin D. Roosevelt (FDR) never invited Jesse Owens to the White House following his triumphs at the Olympics games. Pour les non anglophobes: Owens affirme qu'Hitler lui a serré la main (dans les coulisses du stade et sans la présence de journalise). Owens en a gardé une photo et deux témoins le confirme. Et Hitler lui a aussi envoyé une photo dédicacé de lui. De plus, l'article mentionne qu'Owens était autorisé à dormir dans le même hôtel que les athlètes blanc en Allemagne. Alors qu'à son retour il a dut passer par une entrée de service pour ce rendre dans un hôtel ... où était organisé une réception en son honneur

Auteur :	Barbetorte [ 26 Août 2016 15:59 ]
Sujet du message :	Re: La couleur de la victoire
Walsingham a écrit : De plus, l'article mentionne qu'Owens était autorisé à dormir dans le même hôtel que les athlètes blanc en Allemagne. Alors qu'à son retour il a dut passer par une entrée de service pour ce rendre dans un hôtel ... où était organisé une réception en son honneur Joséphine Baker a connu une expérience similaire.

Auteur :	Pierma [ 26 Août 2016 17:08 ]
Sujet du message :	Re: La couleur de la victoire
Après la SGM, il y avait des prisonniers de guerre allemands qui travaillaient aux champs dans certains états du sud des USA. Ils bénéficiaient d'un régime assez libre et pouvaient fréquenter le troquet local. En revanche, les soldats et officiers noirs qui les avaient combattus en Europe n'avaient pas le droit d'y entrer.

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La couleur de la victoire http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?f=69&t=39369	Page 1 sur 1

Auteur :	Jerôme [ 26 Août 2016 18:09 ]
Sujet du message :	Re: La couleur de la victoire
Walsingham a écrit : De plus, l'article mentionne qu'Owens était autorisé à dormir dans le même hôtel que les athlètes blanc en Allemagne. Alors qu'à son retour il a dut passer par une entrée de service pour ce rendre dans un hôtel ... où était organisé une réception en son honneur Ces scènes sont en effet très émouvantes. Le film montre bien l'odieux paradoxe de la démocratie américaine d'avant-guerre qui certes combat le nazisme mais qui pratique néanmoins une ségrégation sévère à l'égard des Noirs. Sur l'hôtel berlinois, on atteint presque le comique : pour plaire aux États Unis, les organisateurs allemands avaient veillé à éviter toute mesure contre les Noirs et les Juifs...le résultat fut que les noirs purent partager l'hôtel et le restaurant des blancs, ce qui leur était interdit aux États Unis !

Auteur :	Lord Foxhole [ 05 Sep 2016 23:26 ]
Sujet du message :	Re: La couleur de la victoire
Pierma a écrit : Après la SGM, il y avait des prisonniers de guerre allemands qui travaillaient aux champs dans certains états du sud des USA. Ils bénéficiaient d'un régime assez libre et pouvaient fréquenter le troquet local. En revanche, les soldats et officiers noirs qui les avaient combattus en Europe n'avaient pas le droit d'y entrer. Cela peut paraître absurde aujourd'hui, mais les lois ségrégationnistes sont restées en vigueur aux États-Unis jusqu'aux années 1960... Et durant la Seconde guerre mondiale, dans les unités militaires, les Noirs n'étaient pas mélangés aux Blancs. Seules certaines unités combattantes étaient « noires » et assez peu, finalement, furent envoyées sur le front. Le sujet a déjà été abordé ailleurs dans le forum.

Auteur :	Ingelrii [ 09 Sep 2016 10:26 ]
Sujet du message :	Re: La couleur de la victoire
J'ai vu ce film, quelques longueur mais très bonne appréciation en général. Il m'a permis d'apprendre que l'athlète s'était lié d'amitié avec un athlète allemand, Luz Long, ce dernier l'ayant payé le prix fort.

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