ThierryM a écrit :
Je pense qu'il y a aussi un côté "conte de fée" moderne : on est chez les riches, les puissants, des rivalités familiales. Cela ressemble à la recette des contes de l'enfance (sans la perspective morale) mais adaptée au monde moderne. Puis, cela fait à la fois envie (la fortune) tout en "rassurant" (eh oui, l'argent ne fait pas le bonheur et leurs querelles sont celles que nous connaissons nous aussi).
N'exagérons rien... L'action de
Dallas ne se déroule pas dans un monde totalement imaginaire et merveilleux. Même s'il y a beaucoup d'invention dans les histoires, il existait bien des richissimes familles fondant leur fortune sur l'exploitation du pétrole, et vivant dans des ranchs luxueux.
Qu'y a-t-il d'absolument impossible dans la série
Dallas ?
Mais, comme on l'a déjà signalé plus haut, le monde des riches fait fantasmer beaucoup de gens... Et peu importait que J.R. Ewing soit présenté comme un infâme individu, sa popularité était assuré par son rang de
Maître du Monde. Quand on est riche comme lui, on peut (presque) tout se permettre.
C'est l'aspect paradoxal des personnages de ce type : des capitalistes manipulateurs et cyniques - bref des " méchants " - mais finissant par être plus populaires que d'autres personnages plus " gentils " et vertueux.
Gordon Gekko dans
Wall Street appartient également à cette catégorie. Oliver Stone le décrit comme une richissime crapule mais, finalement, Gekko s'est révélé être le personnage préféré du public.