Charles Antoine M. a écrit :
Il y a pourtant un réel souffle épique qui se dégage de ce film, l'acteur (que je ne connaissais pas) est assez convaincant dans le rôle de Charette, même si j'aurais aimé personnellement qu'on s'attache un peu plus à la psychologie des personnages, bleus et blancs confondus.
C'est ce que j'ai aussi ressenti.
La psychologie des personnages est quelque peu développée, mais trop tardivement (après les accords de 1795 et l'entrée en scène de Jean-Luc Anglade), c'est certain.
Bequelune a écrit :
J'ai l'impression que le film est davantage jugé pour ses liens avec le Puy du Fou, et in fine Philippe De Villiers, que pour sa qualité en tant que telle
C'est ce qu'il m'a également semblé.
On observe nettement un manque de moyens - au-delà du parti pris, connu à l'avance - qui explique une certaine faiblesse dans l'interprétation.
En réalité, et c'était un peu le sens de ma question initiale, à l'heure où tous les récits "mémoriels" sont célébrés un peu partout dans les médias nationaux, je me demande bien pourquoi refuser celui-ci aux "Vendéens" ?
J'ai eu du mal à accepter au début la narration du "héros" lorsque dès 1789 il prétendait que la Révolution avait trahi ses idéaux - cela sentait la reconstruction réalisée
a posteriori , tributaire d'un dogmatisme sans nom (personne en 1789 ne pouvait savoir ce que 1792 et 1793 réserveraient) - mais c'est le genre de malfaçons qu'on retrouve très souvent dans un film étant marqué par un parti pris conséquent.
Mais pourquoi donc le reprocher à celui-ci et pas à d'autres ?