On n'en parlait pas comme anachronisme, on disait simplement que le film "Braveheart" présentait le schiltron comme ayant été mis en oeuvre pour la première fois à Stirling Bridge, ce qui est faux.
IL semble tout à fait plausible, comme vous le mentionnez, que cette tactique vienne des romains--j'ai lu des choses là-dessus il y a longtemps.

Ah sorry... ^^
Oui, c'est attribuer la paternité du « schiltron » à William Wallace qui est abusif !
Mais, je crois que ça entre dans un schéma assez classique du processus d'« héroïsation » d'un personnage historique. Il ne suffit pas de montrer le personnage avec ses qualités réelles ou supposées, il faut encore lui attribuer en plus un rôle de découvreur ou d'inventeur !

Ce procédé est d'ailleurs poussé jusqu'aux confins de l'absurde dans le célèbre film Forrest Gump de Robert Zemeckis... Tout un pan de l'histoire contemporaine des Etats-Unis semble finalement graviter autour d'un seul et même individu. L'ironie est que l'individu en question est non seulement totalement imaginaire, mais - en plus - a une intelligence extrêmement limitée (ceci dit pour rester dan les limites du politiquement correct) !
Je me souviens d'ailleurs que ce film - qui, par ailleurs, décrit assez fidèlement l'époque traversée par Forrest Gump - a été au centre d'invraisemblables polémiques... Certains y recherchant des messages politiques cachés, aussi bien anti-américains que pro-américains !

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

Je pense avoir décroché une belle édition en DVD : Un homme pour l'éternité, qui conte le destin de Thomas Moore, chancelier d'Henri VIII d'Angleterre. Thomas Moore désapprouva la volonté du Barbe Bleue d'Hampton Court de se remarier avec Ann Boleyn. Le film narre la rupture progressive d'amitié entre le roi et le remplaçant de Wolsey. Je verrai bientôt ce film, récompensé par trois Oscar en 1966 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur) et deux Golden Globe Award (meilleur réalisateur, meilleur scénario.)

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Ce n'est pas un film mais un téléfilm : Saint-Germain ou la Négociation.

Avec un brillant jean Rochefort dans le rôle du diplomate Malassise.

En effet il s'agit originellement d'une tactique grec, mais plus vraiment utilisé depuis l'antiquité.

Une personne en a déjà parlé mais je le refais pour vous inciter à le découvrir.

Come and See (Requiem pour un massacre) film de 1985 sur les massacres commis en Biélorussie par les nazis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Requiem_pour_un_massacre
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... =2688.html

Film qui m'a marqué à jamais, le meilleur film de (sur la) guerre que je n'ai jamais visionné.
Je l'ai vus il y a de cela 23 ans à l'age de 16 ans et depuis ce temps il m'a laissé une empreinte indélébile.
Des premières minutes avec la scène d'introduction de la recherche d'un fusil, clôturée sur un très impératif "Va et regarde" jusqu’à la dernière avec la caméra qui suis les partisans dans la forêt, le film nous captive pour nous délivrer son témoignage.

J'aimerai avoir l'avis si possible de personnes passionnés d'histoire, ou mieux j'aimerai que vous le découvriez à votre tour.

Au autre film que j'ai beaucoup aimé qui témoigne d'une part de l'histoire sujette à controverse : la seconde guerre sino-japonaise.
Les démons à ma porte
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 25443.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_D%C3%A ... 0_ma_porte

Il y a d'autres films plus connus sur le sujet mais beaucoup peuvent être assimilés à des films de propagandes Chinoises, sur lesquels j'ai beaucoup de réserves et qui au final peuvent parfois desservir la vérité.
Celui là aborde le sujet d'une manière humoristique, en ne nous épargnant pas les atrocités de l’occupation Japonaise.

Critique du magasine "Première" qui nous en parle bien mieux que je ne serais le faire :

Quelle claque ce film !

Ce qui est particulièrement marquant, outre la scène du village, c'est le visage de l'adolescent qui évolue au fil du film :



Au contact de la guerre et de ses drames, l'innocence s'efface, remplacée par un visage marqué par l'horreur et imprégné par la douleur.

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Très très bien résumé

J'avais vus un documentaire sur Arte qui expliquait le tournage du film, lors de ce documentaire on apprenait que le film avait été tourné de manière chronologique, la montée dans l'"horreur" pour Alexeï Kravtenko (l'acteur principal 15 ans à l'époque du tournage) étant donc encore plus réelle pour lui, il me semble aussi qu'il était suivis par un psy sur le tournage et que lors de la scène de l'église c'était la panique totale il ne jouait plus.

Pour moi un des meilleurs est "La nuit de Varennes" précédemment cité il restitue très bien a mon avis l'atmosphère qui régnait pendant la période de la révolution.

"La reine Margot" a été souvent cité, je ne suis pas assez "calée" sur les guerres de religions pour juger de la restitution mais en tout cas par rapport aux costumes, aux coiffures...sa laisse largement a désirer

Pour ce qui est de la deuxième guerre mondiale j'ai beaucoup apprécié "Au bon beurre", c'est un téléfilm adapté d'un roman, en gros il raconte les petites magouilles et l'esprit "résistant de la dernière heure" d'un couple de crémiers parisiens. Les protagonistes ne sont ni des résistants ni de francs collaborateurs mais ils sont loin d'être des humanistes, même largement opportunistes.
Je pense que le film restitue bien le quotidien des français durant l'occupation.

Et pour finir je citerai "Ridicule" surtout en ce qui concerne le fonctionnement et l'atmosphère de la cour de Versailles, des faveurs où tout peut être perdu sur un simple mot dans un monde en vase clos.

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"Un homme instruit a toujours en lui ses richesses" Phèdre
"Nous ne sommes savants que de la science présente" Montaigne
"Tous ces noms qui claquent au vent de l'histoire pour notre plus grand plaisir " Les NCN ça gave

Je pense que le meilleur film traitant de la révolution française est celui de 1989: les Années Lumières et les Années terribles...de bons acteurs attachants, fidélité à l'histoire, point du vue neutre sur un sujet où on prend souvent un partis (soit pro Louis XVI et Cie, soit pro révolutionnaires ou pro peuple...), et les événements sont bien expliqués...simplement un plaisir !

Il est très difficile de rester "neutre" lorsque l'on cherche à mettre en scène l'Histoire ; déjà, le choix (et le jeu) des acteurs peuvent influencer le spectateur et "orienter" sa perception des faits. Un acteur avec un physique agréable peut notamment susciter l'adhésion du spectateur.

Et, pour en revenir au sujet, le film se termine avec les proches de Danton qui allument des cierges dans une église (avec, en "off", la voix de Danton) : on ne peut donc parler de neutralité. Un choix a été fait.

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

hm...je n'ai pas vu la fin . Ce que je voulais dire par "neutre" c'est que, contrairement à d'autres films historiques, ce n'est pas caricaturé et un partis n'est pas exagérément mis en valeur par rapport à un autre. Dans le film "Jeanne Poisson, marquise de Pompadour", cette dernière est trop valorisée et les enfants du roi (ceux qui s'opposent à elle) ont l'allure de pestes et cruels. Un exemple rapide qui me viens à l'esprit...

(changement de sujet)
Pour la Reine Margot (que j'ai vu aussi, même si vite fait...), je ne m'y connais pas assez en cette période pour analyser l'histoire, mais je peux au moins dire que les costumes ne sont pas d'époque...aussi bien les cheveux longs de Charles IX et de son frère Anjou que les épaules à découvertes de leur soeur Margot. Et j'en passe...les costumes sont magnifiques, mais absolument pas d'époque .

Pour les épaules découvertes, c'est une mode qui existait déjà à l'époque d'Agnès Sorel, avec des décolletés très profonds.
Par contre je pense qu'il s'agissait d'une pratique strictement aristocratique.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)