Egalement, les troupes d'un corps expeditionnaire ne font pas leur guerre mais celle de quelqu'un d'autre, alors que les habitants sur place defendent leur terre

Cordialement
Felix4

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« Il voulait être César, il ne fut que Pompée »

Bien que le Viet-Nam ne soit que sous-entendu dans le scénario le film "Le Mort-vivant" de Bob Clark sorti en 72 nous présente un soldat de retour du front qui devient un "zombi" assoiffé de sang...bonjour la métaphore!
On peut aussi faire une lecture politique et contestataire des films de George Romero:La Nuit des Morts-vivants et ses fabuleuses séquelles...mais je m'éloigne un peu.

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"On ne construit rien dans le désordre et dans la haine" (La Rocque)

L'Échelle de Jacob (Jacob's Ladder) d'Adrian Lyne, sorti en 1990, est un vrais film fantastique...
Et même s'il s'est planté à l'époque, il reste l'un des meilleurs en son genre.
Le plus effrayant est que Jacobs (comme le spectateur) ne comprend absolument pas ce qui lui arrive pendant 90% du film...
L'explication n'est révélée qu'à la fin. Et encore : on ignore finalement si tout le film n'est qu'on long cauchemar, où bien si l'on assiste à la lutte d'une âme pour parvenir enfin au repos éternel.
Tout dépend si l'on est strictement cartésien et athée ou si l'on croit à un Autre Monde...

Dans tous les cas, Jacobs (le personnage principal) mène pratiquement une enquête sur sa propre mort.
Pour ceux qui ne connaitraient pas le film, je trouve un peu dommage de dévoiler ce qu'il découvre...
En gros, oui, certains hauts gradés ont craint que leurs hommes « craqueraient » face à l'ennemi et les ont drogué à leur insu. Le problème est que les résultats n'ont pas du tout été ceux qu'ils espéraient...

L'histoire de L'échelle de Jacob aurait été inspirée par les essais (présumés) du gaz BZ, qui faisait partie de l'arsenal de l'US Army dans les années 1960-70.
Ce n'est pas un gaz mortel mais incapacitant (il provoque une confusion mentale suffisante pour empêcher un soldat de combattre).
D'après mes recherches sur le Net, normalement, il n'en existe plus aux États-Unis : les stocks auraient été détruits à l'époque de la Chute du Mur de Berlin.
S'il y a un spécialiste du sujet ici, il est invité à donner son avis sur la question !

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

Oliver Stone, qui a lui meme combattu au Vietnam, a réalisé une trilogie dont nous avons discuté des deux premiers opus (platoon et né un 4 juillet), le troisième étant: Entre ciel et terre,1994. L'histoire d'une jeune vietnamienne qui se marie à un GI.



Ce film est plutot sur le Cambodge des Khmers Rouges

tunnel rats, comme son nom l'indique, nous plonge dans les réseaux sous-terrains.

Rescue dawn, un aviateur américain qui s'echappe d'un camp de prisonnier (avec Christian Bale)

Air Force bat 21, encore l'histoire d'un aviateur (magnifique Gene Hackman) qui tente de survivre après avoir été abattu, guidé par un danny Glover à travers la jungle.

Tigerland, ce film ce concentre sur l'entrainement de marines avant de partir pour le vietnam, avec colin farell

génération sacrifiéé (dead president en VO), un jeune noir qui n'a pas d'autre ressource, une fois rendu à la vie civile, que de tomber dans le braquage, fort de son expérience acquise au Vietnam. Le début du film traite du conflit

American Gangster, avec Denzel Washington; la mise en place de réseaux de trafic d'héroïne depuis le vietnam

Air America, avec mel Gibson... Du nom de la compagnie aérienne de la Cia, le film est un peu "guignolesque"


En plus de la série "l'enfer du devoir"", nous pouvons aussi citer "China beach", sorte de M.A.S.H (moins déjanté) , qui tire son nom de la base de repos pour les soldats

Et n'oublions pas Forrest Gump dans lequel ils sont sans cesse à la recherche d'un certain Charlie

Air America de Roger Spottiswoode, sorti en 1990.
Film guignolesque sans doute, mais qui a le mérite de mettre en évidence le rôle d'Air America, compagnie de transport aérien qui opérait en sous-marin pour la CIA. Utilisée principalement pour les besoins de la guerre en Asie, jusqu'en 1976 (date de sa dissolution).
Aujourd'hui, bien sûr, de telles missions sont confiées à des sociétés militaires privées (SMP)...
Tous les gouvernements démocratiques modernes nous le disent : l'avenir de la guerre réside dans la privatisation.

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

"Taxi Driver" (Scorsese - 1976) n'est pas un film sur la guerre du Vietnam mais il est question d'un ex-Marine (Travis Bickle) démobilisé victime de troubles psychologiques (il souffre d'insomnies) ; tout ceci est décrit rapidement dans la scène d'intro :

https://www.youtube.com/v/DjgINxorEas

L'extrait ci-dessus est coupé juste avant de voir Travis avaler des comprimés (à noter aussi sa drôle de démarche : blessure de guerre ?).

Il porte une veste militaire, et, à la fin, arbore une coupe "Mohawk" :

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Récemment rediffusé sur la TNT. Le film retrace l'ascension et la chute d'un trafiquant d'héroïne qui a eu l'idée d'aller s’approvisionner directement sur place (au Laos via ses contacts en Thaïlande) en utilisant les vols de l'US Army pour rapatrier la marchandise, film basé en grande partie sur des faits réels. De là à le présenter comme un film sur la guerre du Vietnam, ce serait excessif. Bon film et bons acteurs (D. Washington et R. Crowe) par ailleurs.

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron

Un film qui reste un bon souvenir cinématographique :


Réalisé par : Christopher CROWE (1987)
Avec : Willem Dafoe, Gregory Hines, Fred Ward ...

Saïgon, 1968. Mac Griff et Perkins, du service américain de recherche criminelle, ont pour mission de retrouver à Saigon les assassins de prostituées vietnamiennes, mères de bébés dont le père est soldat américain. Dans une ville de plus en plus contaminée par les effets de la guerre, une implacable course à la mort s'engage...

https://www.youtube.com/v/57JBJq4fAKo

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Le film est sorti en 1976... C'est à dire quelques années avant le reaganisme et le phénomène de réhabilitation des vétérans du Vietnam (souvenez-vous de Rambo et de la flopée de films qui ont suivi).
Au moment où Taxi Driver est tourné, les Viet Vets sont souvent très mal vus dans la société états-uniennes... Rescapés d'une guerre extrêmement impopulaire et perdue, on les considère souvent des traitres, des détraqués ou des criminels.
Le personnage interprété par De niro est un peu le portait-type de ce genre d'individu : un soldat revenu perturbé de la guerre, et qui ne parvient pas à se ré-intégrer dans la vie civile.

Depuis, on a préféré oublier que beaucoup de soldats revenaient du Vietnam pour se faire cracher dessus, et traiter de « baby killers » (tueurs de bébés).
http://fr.wikipedia.org/wiki/And_babies

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

voici une chaîne youtube qui propose beaucoup de films vietnamiens sur la guerre (la plupart sont sous-titrés en anglais)

https://www.youtube.com/channel/UCiIOLHKtoG8mwXXUuZNzSkA/videos

cordialement

HS. Cette coupe "mohawk" était déjà affectionnée par certains GIs de Patton durant le second conflit mondial.

Pour en revenir sur le Voyage au bout de l'Enfer (The Deer Hunter, 1978) de Michael Cimino, je viens de revoir le film...
Si la plupart des spectateurs se focalisent sur les scènes de roulette russe (qui restent encore un sujet de controverses), il y a un aspect particulier qui m'a frappé... Globalement, Cimino montre clairement que ses personnages ne sont pas des descendants d'Anglo-saxons typiques, mais sont issus d'une communauté d'immigrants aux origines slaves.

Toute une bonne partie du début du film, d'ailleurs, se déroule durant une cérémonie de mariage dans une église russe orthodoxe.
Les noms des personnages envoyés au Vietnam sont tout aussi éloquents : Michael « Mike » Vronsky (Robert De Niro), Steven « Steve » Pushkov (John Savage), Nickanor « Nick » Chevotarevitch (Christopher Walken)... Et quand Nick se retrouve, bien plus tard, dans un hôpital militaire, un médecin lui demande « Chevotarevitch, c'est russe n'est-ce-pas ? ». Et Nick de répondre « Non ! C'est américain ! » ...
Ce qu'il faut comprendre, c'est que - même si les personnages de Cimino ne renient pas leurs racines - ils se considèrent bien comme des Américains.

Et, à la fin du film, suite à l'enterrement de Nick, tous entonnent en sourdine le God Bless America... Parce que, même s'ils sont meurtris dans leur âme (et certains dans leur corps), ils restent patriotes. En dépit des épreuves traversées, si la foi dans leur pays d'adoption est sans doute ébranlée, il semble que le doute et le désamour ne soient pas considérés comme une option acceptable...
Attitude qui semblera sans doute surprenante à certains spectateurs du 21e siècle, s'attendant à les voir plutôt se tourner vers la contestation politique, voire dans le repli communautariste...

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard