Sans aucune fausse honte, j'apprécie les films parodiques à thèmes plus ou moins historiques. A l'instar des aventures d'Astérix & Obélix, ils stimulent l'attention à repérer les clins d'oeil, les anachronismes, etc. Le plaisir est évidemment proportionnel au trousseau de « clefs » de décodage dont on dispose…
Prélude à mon prochain séjour en Italie, je me repasse des DVD de l'acteur comique italien Totò (Totò e Cleopatra, Totò d’Arabia, Il ratto delle Sabine (L’enlèvement des Sabines), Totò le Moko, etc.).
Dans le même registre : le parallèle entre Ruy Blas et La folie des grandeurs, Monty Python Sacred Graal, La vie de Bryan, etc.
Cela peut être (entre autres approches) un moyen ludique de se remémorer les grands classiques.

Dans le meme esprit ce film de Gérard Jugnot avec l'excellent Roland Giraud.
En 1494. Battu en duel par le jeune écuyer Pierre Terrail de Bayard, Bellabre, capitaine du roi, décide de prendre sous sa coupe son vainqueur pour le confronter aux dures réalités de la guerre. Mais au cours de la campagne menée en Italie par Charles VIII, Bayard est déçu par le comportement de ses compagnons d'armes, qui agissent moins en conquérants et en guerriers qu'en pillards et en violeurs. C'est donc seul qu'il affronte les Espagnols de l'infâme Sottomayor, aux mains duquel il finit par tomber. Libéré par Bellabre, il est bientôt fait chevalier par le roi et repart guerroyer pour obtenir la main de la belle Blanche de Savoie...

Le casting du film
Réalisation :
Réalisateur(s) Gérard Jugnot
Comédiens :
Gérard Jugnot
Rémi Martin
Roland Giraud
Gérard Darmon
Victoria Abril
Ticky Holgado
Martin Lamotte
Anémone
Josiane Balasko
Michel Blanc
Patrick Timsit
Gérard Klein
Jean-Louis Foulquier
Romain Bouteille
Bruno Carette

Dans le style parodie de l'histoire, il y a également la folle histoire du monde de Mel Brooks, un petit bijou.

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Je ne peux changer le passé
mais ne rien dire
tout en sachant
c'est être complice

"Liberté-Egalité-Choucroute" du grand Jean Yanne (prix d'interprétation au festival de Cannes).

Il n'y a pourtant pas de navet dans la choucroute !

La seule chose dont je me souvienne : Louis XVI-Serrault réparant une serrure et déclarant : "J'ai des problèmes avec le pêne !". Y'a pas que lui.

Et le nanar des nanars :
"Deux-heures moins le quart avant Jésus-Christ"

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

"Le Dictateur" !!!

Dans les années 1950 OK Nerone!
Apparemment, le thème s'avère fécond!
Et dire que j'hésitais à le lancer, le jugeant... peu sérieux, "historiquement"!

Le Masque de Fer avec Jean Marais.

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid

Oui, mais je trouve dommage de seulement jeter le nom d'un film comme on jette un os en pature. Je pense que quelques mots de présentation ou de critique du film seraient les bienvenus.

1941 film de Spielberg avec John Belushi.
Comment un sous-marin japonais fait trembler toute la Californie.
La reconstitution semble crédible, si l'histoire n'était pas si loufoque ce pourrait être un film historique. Mais n'est-elle pas à la hauteur de le vraie peur qu'eurent les Américains de la Cote Ouest suite à Pearl Harbour ?

Salut

il y a eut

"Le forum en folie" Réalisé par Richard Lester
"le mécano de la générale" de Buster Keaton qu'il est inutile de présenter?
'la folle histoire du monde" de Mel Brooks qui raconte l'histoire de l'humanité depuis l'age de la pierre jusqu' la révolution française.

Voilà trois films que j'ai toujours du plaisir à voir et à revoir.

Le Vieux

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S'occuper des grands problèmes de ce monde c'est bien, s'asseoir sous un arbre et regarder les nuages passer c'est très bien aussi (L.V.)

Louis de Funès travesti en femme me fera toujours rire ( excusez cet écart )

J'ajouterai quelques films (dont j'ai oublié les titres ) s'inspirant de la seconde guerre mondiale (ou de l'occupation) qui donnent une image un peu cocasse des Allemands

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" Mens sana in corpore sano" Decimus Iunius Iuuenalis (55-138 Apr J.C)

Sans oublier ceux qui donnent une lamentable opinion du soldat français, plus préoccupé à se procurer de la bouffe et "à se défiler" plutôt qu'à se battre pour son sol....Ce qui fut loin de la réalité.
Jamais aucun réalisateur ne se serait aventuré à faire une telle parodie du Poilu, et pourtant plusieurs dizaines de milliers de combattants de mai-juin 40 sont tombés durant ces deux mois de conflit. Certes les Français ont perdu face au IIIème Reich, ceci pouvant-il expliquer cela ?
Simple remarque en passant. Je sais, ce n'est pas la première fois que je la fais mais, bon je ne peux m'en empêcher.
Vlad

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

Je comprends votre point de vue Vladtepes mais comme DESHAYS Yves-Marie l'a proposé, il s'agit de films parodiques. La vérité historique n'est donc pas le but de ses productions.

Je suis sincèrement désolé que mes propos vous aient offensé

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" Mens sana in corpore sano" Decimus Iunius Iuuenalis (55-138 Apr J.C)

Mais Panoramix, vous ne m'avez pas du tout offensé, ne pensez-surtout pas cela. Il est vrai que j'ai débordé du sujet proposé par Yves-Marie Deshaies. C'est chez moi une réaction épidermique quand je vois comment sont traités par un certain cinéma français les soldats de mai-juin 40 (dont vous ne parlez pas d'ailleurs, mais j'effectue le rapprochement).
Quelles images vont donc garder les jeunes générations, qui ne s'intéressent pas à cette période de notre Histoire, de leurs aînés qui se sont bien battus, quoiqu'on en dise (ce n'est pas de leur faute si beaucoup d'officiers généraux n'étaient pas à la hauteur, si certains choix politiques se sont avérés désastreux...et puis ils étaient issus d'une génération qui croyait fort que 14/18 serait "la der des der", ils croyaient pour beaucoup au pacifisme, alors tout recommencer à zéro, une nouvelle fois, et encore avec le même ennemi...Leur moral n'avait rien de comparable par rapport à celui de leur adversaire, ce qui ne les a pas empêché d'accomplir leur devoir).

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"