C.Douville a écrit :
Bonjour,
En lisant le récit de la victoire d'Austerlitz par l'auteur Russe Oleg Sokolov, on apprend beaucoup de choses qui n'ont jamais été abordées :
_ Tout d'abord, la supériorité de l'infanterie Française dans la puissance de feu. Sur le plateau de Pratzen, dans les combats opposants tout d'abord l'infanterie Française à l'infanterie Russe, les échanges de feux de mousqueterie tournent constamment à l'avantage des soldats Français. Les pauvres soldats Russes subissent même de fortes pertes. Les soldats Russes n'avaient eu que très peu d'entraînement au tir au fusil, au contraire des Français bien exercés dans ce domaine. Du côté de Telnitz, l'infanterie Française repousse également une attaque Autrichienne par des feux de mousqueterie bien ajustés. Bien sur, que cela soit du côté de Pratzen ou de Telnitz, une fois l'ennemi bien rossé par le feu, l'infanterie Française achève de le rompre par une habituelle charge à la baïonnette, l'auteur Russe reconnaît d'ailleurs la supériorité des Français dans ce domaine. Il y a aussi des charges à la baïonnette exécutées sans feux de mousqueterie exécutées précédemment et qui réussissent tout autant contre les Russes et les Autrichiens. Enfin, les carrés Français repoussent de nombreuses charges des cavalerie Russes et Autrichiennes, la puissance de feu des soldats Français n'y est encore pas étrangère et inflige d'assez lourdes pertes à l'ennemi.
_ La bonne retraite de Bagration est racontée de façon plus claire. Lannes et Murat repoussaient les troupes Russes de Bagration de partout. Cependant, une réserve d'artillerie Autrichienne est intervenue et a commencé à exécuter un feu assez soutenu sur les troupes Françaises. Ce feu n'a pas réussi à arrêter la marche des Français, cependant elle a tout de même réussi à la ralentir. Enfin de compte, entendant encore le bruit du canon à leurs droite et pensant donc que Napoléon pourrait avoir besoin d'eux, Lannes et Murat ont décidé d'arrêter leur offensive combinée.
_ Les soldats Russes n'étaient pas si héroïques. Une fois que Soult, maître du plateau de Pratzen, a fait descendre ses troupes Françaises sur le flanc droit et les arrières des colonnes Austro-Russes de l'aile gauche des coalisés, les Russes, notamment, se sont vu repoussés de partout et, une fois en retraite, se sont rendus sans résistances à la première approche d'un régiment Français. En peu de temps, ce sont 8000 prisonniers Russes qui sont faits sans difficultés.
@+
On ne parle pas assez de l'
Austerlitz d'Oleg Sokolov sur ce forum, que j'ai trouvé bradé à un marché municipal du Touquet. Et que je lis depuis avec grand intérêt...