Si moi, j'en reviens justement !
Voilà un film bien agréable à regarder sur fond de révolution castriste, baigné par la nostalgie et les souvenirs d'un exilé.
Sans concessions envers la dictature de Batista, Andy Garcia l'est encore moins avec le régime totalitaire pro-communiste qui lui a succédé, ruinant ainsi au passage tous les espoirs d'un peuple et son âme, en lui greffant de force des "valeurs" auxquelles il n'adhérait pas. Foulant ainsi aux pieds les familles cubaines et leurs coutumes.
Il faut noter quelques touches d'humour envers l'idéologie communiste d'un Bill Murray toujours aussi bon !
Lorsqu'il répond, par exemple, à une déléguée du parti, qui lui explique que Marx l'a dit, donc c'est forcément vrai, par un : "Karl ou Groucho ?"
Le portrait du "Ché" qui est ressort de ce film est aussi moins idolâtre qu'à l'habitude !
Néanmoins, quelques longueurs et quelques saccades de scènes qui sautent souvent "du coq à l'âne" donnent aussi à
Cuba libre (ou
Adieu Cuba en français) un côté brouillon.
duc de Raguse.