Pour le ou la ronéo, il faut écrire l'original sur un stencil qui est une feuille spéciale avec une encre spéciale, puis utiliser une machine dans laquelle on verse de l'alcool qui va dissoudre partiellement l'encre originale et la redéposer sur une nouvelle feuille quand celle-ci sera pressée par le rouleau de la machine.
"Fac-simile" est un terme général qui désigne une copie quasiment identique à l'originale.
Cela vient du latin, fac = faire, simile = semblable.
Les mots "fac-simile" s'appliquent généralement aux images plutôt qu'aux textes.
La copie, fac simile, peut être réalisée par n'importe quel moyen.
L'expression "fac simile" a été utilisée bien avant l'apparition de machines de duplication de documents.
Elle est présente dans des documents anglais qui datent des années 1655-65, selon le dictionnaire Merriam Webster.
Avant les machines modernes, les fac-similés étaient presque toujours des gravures.
Par exemple, Victor Hugo, dans sa correspondance, écrit :
"la gravure est admirable, c'est un vrai fac-similé, l'effet est saisissant"
La reproduction d'une image comporte habituellement trois phases : 1. la perception de l'image originale, 2. l'inscription de l'image perçue sur un support particulier, 3. La reproduction à partir du support.
Voici quelques techniques employées pour la première phase :
- L'oeil et le cerveau du graveur
- La différence de conductivité électrique entre le papier et l'encre, qui est perçue par un appareil qui balaye la surface du document à reproduire. Ce principe a été inventé au 19e siècle par l'italien Giovanni Caselli. Ce procédé à attiré l'attention de Napoléon III, de Jules Verne, de Christophe et de sa famille Fenouillard. Cette invention a été reprise par l'anglais Alexander Bain, et le français Paul Gustave Froment. Elle a été améliorée par Edouard Belin et son fameux bélinographe.
- La différence de luminosité détectée par des cellules photoélectriques. Ce procédé s'est développé à partir des années 1920 et a donné les premiers fax. Pour le procès de Nuremberg, c'était des machines avec un rouleau qui faisait passer les documents devant une rangée de cellules photoélectriques.
- Les couleurs détectées par des capteurs miniatures modernes qui équipent les fax, les scanners, et les appareils numériques.
Il est souvent recommandé d'utiliser le mot "télécopie" au lieu du mot "fax", voir par exemple la note du Québec
http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/bi ... /772a.html . Pourtant le mot "fax" est la simple contraction de fac simile, qui est du latin dont la signification est simple et claire. Alors que le mot "télécopie" est un étrange mélange du grec "tele" signifiant "distance, fin", et du latin "copia" signifiant "abondance, biens, ressources, fournitures".
Le vocabulaire suit des modes. Pour parler d'une édition nouvelle d'un livre ancien, on a parlé de réédition, de copie, de copie verbatim, de reprint(s), et maintenant certains éditeurs se mettent à utiliser le terme fac-simile, par exemple les "fac-similés" des albums de Tintin qui sont des "rééditions à l’identique des premières éditions".