Bonjour,

j'aimerais savoir si quelqu'un en sait un peu plus sur le brevet du CD. Maintenant il paraît qu'il est tombé dans le domaine publique ? Est-ce vrai que le détenteur initial était lié à l'armement ?

Merci pour vos lumières )

Le détenteur initial c'est Phillips.

Merci pour ce renseignement

est-ce que vous a avez un lien étayant vos dires (pointant sur un site qui l'évoque) ou un livre ?

Est-ce que vous connaissez un lien entre Philips et l'armement ?

Merci

Il me semble que Sony est dans le coup aussi... ils se partagent les royalties non ?

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Tous les désespoirs sont permis

Phillips essayait depuis des années de mettre sur le marché un produit: le vidéodisque. Il s'agissait d'une espèce de gros CD de 33 cm de diamètre. Mais, il subsistait de nombreux problèmes. Les problèmes techniques n'était pas insurmontables, mais d'après les analystes, le marché n'était pas prêt à accepter un produit vidéo qui ne permettait pas d'enregistrer surtout que les premiers magnétoscopes venaient d'apparaitre. Phillips a décidé de retirer quand même de l'argent de son invention en créant les Compacts Disc. Pour mettre plus rapidemment au point leur produits, ils se sont alliés avec Sony et ils ont décidé de ne demander aucun royaltye sur le CD lui-même ce qui a permit de produire des CD a prix raisonnable assez rapidement.

Pour la petite histoire, le diamètre du CD devait être de 10cm, mais la femme du PDG de Sony adorait la musique classique et a déploré qu'une ouvre qu'elle adorait ne tenait pas dans les CD prévus. Pour que cette oeuvre tienne sans qu'il soit nécessaire de changer de disque, la taille de CD fut fixée à 12cm.

Celui-ci verra d'ailleurs le jour, mais son existence sera assez éphémère. Un ami possédait un lecteur de ce genre : imaginez un 33 tours doré et plus lourd qu'un vinyl. On le lisait dans un lecteur semblable à un lecteur CD mais avec un tiroir adapté à cette taille. L'analogie avec le 33 tours ne se limitait d'ailleurs pas là car il fallait retourner le disque pour pouvoir visionner la 2e partie du film. (Le principe face A/face B se retrouvait également sur certains DVD de première génération mais j'ignore s'il est encore utilisé.)

Autre impasse commerciale : les lecteurs/enregistreurs DAT (digital audio tape) qui étaient censés être au CD ce que la cassette audio était au vinyl : des cassettes offrant la possibilité d'enregistrer en numérique. Sauf erreur de ma part, cette technologie a ensuite et surtout été utilisée dans les studios mais ne s'est pas imposée dans le grand public. En effet, dans la deuxième moitié des années 1980, un matériel DAT hors de prix a sans doute eu du mal à conquérir un grand public qui était juste en train de se convertir au lecteur CD qui, lui-même, n'était pas donné. Le DAT a d'ailleurs disparu des rayonnages très rapidement, avant même qu'une baisse notable de son prix ait pu être constatée.

PJ

J'ai aussi eu un collègue qui avait acheté un Vidéodisque. Il y avait très peu de films dans ce format. Avec un choix inexistant, des disques qui valaient 4 à 5 fois le prix d'une cassette et l'absence de possibilité d'enregistrer, il fallait vouloir apprécier l'excellence de l'image et du son.

Il y a toujours eu (et il y a toujours) des inconditionnels du high tech à tout prix, pour qui "prix invraisemblable" rime avec "indispensable" !

Actuellement, il me semble que certains vidéoclubs proposent encore quelques vidéodisques qui se battent en duel dans un pauvre bac relégué au fond de la boutique !

PJ

S'agit-il de ce qui était vendu sous le nom de Philips DCC il y a une douzaine d'années ? J'avais un temps été intéressé par ce produit avant de renoncer à prendre le risque d'un système encore confidentiel...

Je ne crois pas... Le DAT était sorti au milieu des années 1980 ou dans leur deuxième moitié. On est donc plus proche des 20 ans que des 12 ans !
Cf. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Digital_Audio_Tape

PJ

Oui il existe des studios "amateurs" qui s'en servaient jusqu'à très récemment, et aussi les premiers club de karaoké (de fait il s'agissait de bande à 6 pistes au lieu des 2 des cassettes normale) et comme une des pistes était la voix il suffisait de la mettre à zéro !

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"Celui qui est prét à saccrifier un peu de liberté pour sa sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre"

La DCC de Philips et le DAT ne sont pas pareils. La DCC (Digital Compact Cassette) a été lancé par Philips et Matsushita (Technics, National et Panasonic) en 1992. Son format est different de la DAT. Elle était orientée plus "grand public" que la DAT. Les lecteurs DCC pouvait aussi lire les "classiques" cassettes (CC pour Compact Cassette, elles aussi inventées par Philips à la fin des 60's). l'echec de la DCC fut assez retentissant. Ses concurents étaient la DAT et le MiniDisc de Sony (qui a aussi été un echec).
Son echec est du à sa technique d'enregistrement digital à l'aide de tête fixe et non rotative comme sur la DAT (et comme sur les magnetoscopes). Cette technique était déjà dépassée lors de sa sortie.

La DAT, quant à elle est sortie en 1987 et élaborée par Sony (encore ! ). Si le format n'a pas connu de succès lui non plus auprès du grand public (à cause de son prix ? ), les professionnels, eux l'ont beaucoup utilisés et l'utilisent encore de nos jours, notamment dans les studio d'enregistrement malgré que la DAt soit en perte de vitesse de nos jours.

David

Merci pour ces précisions sur la DCC. Cependant :



En quoi cela a-t-il induit l'échec commercial auprès du grand public ? A l'époque, les graveurs de CD étaient fort rares (on était à peine à la première génération de PC équipée de CD ROM) et il n'existait pas d'autre moyen d'enregistrement et de duplication de la musique que la cassette, pour ce même grand public.

De rien

En fait, ce que j'ai voulu dire et j'ai dû mal m'exprimer, c'est que cette technique était déjà dépassée et n'apportait guere plus qu'une cassette classique analogique. Les lecteurs et les bandes magnetiques des CC analogiques étaient très abouties à l'époque de la sortie de la DCC.

Il faut savoir qu'à écoute yeux fermés comparée entre CD et cassette classique, à la fin des 80's-début des 90's, avec certains lecteur cassettes haut-de-gamme (Nakamishi, Tandberg, TEAC, etc) et de bons enregistrement sur de bonnes bandes magnetiques (je sais ça fait beaucoup de conditions ), il était très difficile de distinguer la version CD de celle cassette.
Par ailleurs il me semble que la qualité d'écoute n'était pas très bonne à cause de l'echantillonage et de la compression nécessaire à tout enregistrement numerique (le pire étant le MP3 je crois : D )

Je pense que si la DCC était apparue 5 ans auparavant, son succès aurait pû être au rendez-vous.

Il y avait déjà eu d'autres tentatives d'enregistrement audio en numerique au début des 80's sur bande magnetique autre que DCC et DAT. Il sagissait d'enregistrement PCM (Pulse Code Modulation ou Modulation d'Impulsion Codée en français) sur bande video.

David

Comme ça tout est clair