Ma visite du musée Plantin-Moretus à Anvers est utilement complétée par la lecture de ce sujet. Mais une question : comment la vapeur, au XIXe siècle, a-t-elle modifiée ou non les techniques d'édition du livre ? Quelle a été son impact sur l'imprimerie artisanale, telle que j'ai pu la voir à Anvers ?

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Voici un autre site internet avec l'histoire de l'imprimerie : http://cerig.efpg.inpg.fr/dossier/impre ... page01.htm

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

L'imprimerie est née et a été perfectionnée en Chine comme le confirme l'article de l'encyclopaedie Universalis de trois pages pour la version électronique:

Voir un résumé de l'article:

http://www.universalis.fr/encyclopedie/ ... stoire.htm

Ou le site suivant:

http://www.plastifieuse.net/imprimerie.html

Entre 1041 et 1049, un artisanPi Cheng, inventa le caractère mobile, ce qui permit de développer l'imprimerie, en accélérant encore la composition des feuilles à imprimer. Pi Cheng utilisait le caractère mobile en argile, mais pendant des siècles suivants, les gouvernements de la Chine et de la Corée ont financé la production du caractère mobile métallique, dont, par exemple une fonderie établie par les autorités coréennes au début du quinzième siècle.

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''L'histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir, mais, associée à l'indépendance d'esprit, elle peut nous aider à mieux voir.'' Paul Valéry

J'ajouterais après avoir fait quelques recherches qu'il existe un excellent ouvrage qui traite de l'invention de l'imprimerie en Chine intitulé L'invention de l'imprimerie en Chine chez Payot, réédité en juin 2008 puis le 20 mai 2009 de Thomas Francis Carter.

Présentation de l'ouvrage:

Le papier et l'imprimerie, les deux inventions majeures qui soutiennent depuis des siècles le dévelopement et l'expansion des connaissances, sont nées du génie chinois. Et c'est lentement, en empruntant la "route de la soie" à travers le continent eurasiatique, qu'elles sont parvenues, au XVIe siècle en Allemagne. Thomas Francis Carter (1882-1925) avait pour ambition de comprendre les relations entre l'Orient et l'Occident. Ses recherches aboutirent à ce livre passionnant, publié en 1925, et réédité en 1955 après avoir été revu et corrigé par Luther Carrington Goodrich. Toujours considéré comme l'ouvrage de référence, en raison notamment de sa très grande clarté, mais aussi de sa rigueur scientifique, il est ici traduit pour la première fois en français.

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''L'histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir, mais, associée à l'indépendance d'esprit, elle peut nous aider à mieux voir.'' Paul Valéry

Maintenant, nous sommes passés à l'évolution, à la vitesse supérieure, avec des imprimeries en ligne (ex : http://www.kalikoprint.com/ )

Un peu cher les tarifs de votre lien...

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Liberté, Egalité, Fraternité

Il y a un musé de l'imprimerie à LYON
Voir http://www.imprimerie.lyon.fr/imprimerie/

Lyon a été à la renaissance une très importante ville pour l'imprimerie.

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Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses,
Danse, aime, bleu laquais, ris d'oser des mots roses.

Charles Cros

c'est d'abord la fabrication du papier qui a été bouleversée par la mécanique, exit les les maillets et la pile hollandaise pour déchiqueter les chiffons de lin, surtout lorsque l'on introduit le bois dans la fabrication du papier...
Ces papiers "mécaniques" sont épouvantables : ils jaunissent et se cassent très facilement, car le bois est une matière acide qui supporte mal le temps qui passe.
Comparez un livre imprimé au XVIIe siècle avec un livre XIXè, le papier du premier est d'une remarquable fraicheur, tandis que l'autre présente des taches rousses (foxing), ou les pages sont devenues jaunes, le papier est très friable.

Le papier, au départ, était effectivement fait de chiffons, donc de textiles qu'on recyclait (déjà!).
Ces derniers étaient en majeure partie de lin et surtout de chanvre...le coton est arrivé après et/ou en même temps que les moulins à papiers occidentaux, sous la forme de tissu mélangé: la futaine lin/coton.
(bilan: on retrouve très peu ces textiles en archéologie...)
Ce papier, y compris "pur chanvre" a une meilleure qualité que celui fait à pâte de bois (qui déboise, on le sait, mais pollue à cause des agents de blanchiment.. lesquels finissent par "bouffer" le papier).