Je suis tombé sur
Les Merveilles de la Science quand j'avais 10 ans. Ils sont devenus immédiatement mes livres de chevet. Je leur dois ma passion pour les sciences et mon parcours professionnel dans ce domaine. Les gravures à la Gustave Doré de ces ouvrages m'ont laissé des souvenirs réellement inoubliables.
Louis Figuier fut assurément un grand vulgarisateur et dans cet ouvrage, lorsqu'il traite du 19e siècle, se dégage l'idée d'un progrès scientifiques ne pouvant que conduire l'humanité au bonheur. Il s'agit d'un progrès très subordonné à la machine qui chez lui devient souvent gigantesque, témoin de la toute puissance de l'industrie humaine, elle devient même parfois inquiétante par gigantisme : tout au moins c'est ce qui ressort de certaines gravures assez saisissantes.
Le mouton à vapeur,
Les merveilles de la science, Tome 1.