Le mot Ordinateur a été inventé en 1955 par Jacques Perret à la demande de la sociétée IBM qui était surtout dans l'informatique de gestion. IBM, avec la "famille" 360, prennant dans les années 70 +50% de part de marché, le mot ordinateur à remplacer le mot calculateur auquel j'étais habitué.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Perret
http://fr.wikipedia.org/wiki/IBM_360_et_370

je voulais dire : on ne disait pas ordinateur pour ces machines comptables. On le disait bien sûr pour le 360 et les autres "gros" de l'époque

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Et c'est avec des larmes aux yeux (vraiment) que je vois ça (recherché suite à notre discussion et au message personnel de l'un de vous ):
http://www.sieler.com/l9000/original.html
http://www.sieler.com/l9000/moving.html

Je ne connais pas cette société, mais j'ai vécu exactement la même chose : la machine dans le camion

C'est vrai que le grand progrès, du L2000 Burroughs vers le L9000, était le stockage de masse sur K7 !

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

et moi donc, mais pour d'autres raisons. La chance de ma vie fut de débuter en 1960 à la SEA, d'abord pendant toutes les vacances scolaires et ensuite comme technicien. http://www.feb-patrimoine.com/projet/so ... ummary.htm Les mots* informatique et logiciel n'existaient pas encore. Dans cette entreprise nous étions tous, des ingénieurs aux techniciens, des autodidactes. Le Président qui était, avant 1966, professeur au CNAM nous encourageait à y suivre les cours en payant les heures pour s'y rendre. Le plan calcul a anéanti cette entreprise formidable. * http://www.dicofr.com/cgi-bin/n.pl/dico ... 0101002821 http://www.dicofr.com/cgi-bin/n.pl/dico ... 0101003038

Une page à lire sur l'histoire de l'informatique française. Sans avoir travaillé avec elle, je me souviens de Mme Recoque qui il me semble était la mère de la CAB 500. http://www.inria.fr/40ans/codesource/pd ... urce03.pdf

Cette machine qu'on voit partir dans un camion, apparemment en 2000 seulement ? Etait-ce une machine généraliste, comme nos ordinateurs actuels, ou une machine dédiée, et dans ce cas à quoi en particulier ?

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

C'était un L9000 Burroughs, correspondant à ce que j'ai écrit plus haut : stockage de masse sur ruban perforé ou sur K7.
C'était une machine généraliste de l'époque, très utilisée pour la comptabilité, et quelques fous en ont fait de l'informatique technique. Pas d'écran, entrée clavier, affichage papier (système à boule puis à aiguilles)
Par exemple, en comptabilité : les écritures saisies (journal) étaient encodées sur ruban perforé (ou K7) et imprimées en même temps.
Ensuite, pour éditer la balance ou le grand-livre, il fallait relire le premier ruban plusieurs fois (si c'était une K7, le multi-passes était automatique).
Celui qu'on voit partir en 2000 dans cette société, ça doit être parce que la dame qui s'en servait avait décidé de le conserver jusqu'à sa retraite, j'imagine.
Chez nous, le dernier a disparu en 1982 (?), en 1988 chez un client.
Chez nos clients, la transition a été dure, car ils avaient des milliers de programmes CN en ruban "sources" devenus inutilisables. (le ruban source permettait, par des traitements spécifiques, de créer le ruban "CN" adapté à des machines différentes).

PS : Burroughs avait créé dans les années 70 une imprimante "ligne" très rapide : tous les caractères de la ligne de texte étaient imprimés en même temps, par une longue matrice d'aiguilles devant lesquelles passait un ruban encreur.

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Ah oui, j'oubliais : ce qui est remarquable sur les photos, et typique de l'informatique de l'époque : les pense-bête collés un peu partout sur la machine, et face aux touches de fonction.
Le fournisseur livrait plusieurs réglettes, qu'on pouvait changer quand on changeait d'application. Au moment de l'apparition des premiers écrans, les opérateurs (trices) étaient perdus sans leur réglettes, reportées sur le bas de l'écran. Chez nous, il a fallu certaines "remontées de bretelles" virulentes pour faire disparaitre ces étiquettes des machines modernes, et autres post-it : sous Windows, c'est prévu sur le bureau virtuel.

Je suis bien conscient que c'est plus de la mémoire personnelle que de l'histoire ... C'est juste pour laisser des traces avant que mon "disque dur" devienne ... mou, processus déjà commencé selon celle qui etc.

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Questions prix et intégration, à l'époque cela devait être une bonne solution. Il ne devait pas y en avoir beaucoup d'autres. Les équiments, de ce catégorie, avec des écrans sont arrivés en France après 1970; un écran c'était beaucoup d'électronique et les circuits intégrés n'avaient que quelques années.

A ma connaissance, les premiers écrans sur des machines pas chères étaient ceux du WANG 2200

http://www.wang2200.org/

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

J'avais acheté il y a une dizaine d'année un livre intitulé 'La science du 20° siècle' de Pierre Rousseau un grand vulgarisateur des années 50/60.
Dans ce livre paru en 1954 il expliquait " Le moment approche, du reste, ou l'on vendra des cerveaux électroniques à portée de toute les bourses. Sans doute n'y a t-il guère d'espoir qu'un candidat au certificat d'études en reçoive un pour ses étrennes"

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"Les gosses n'apprennent plus rien à l'école; en histoire-géo par exemple, ils doivent se débrouiller comme ils peuvent. Bientôt, un gamin nous dira par déduction que l'an 1111 correspond à l'invasion des Huns....."

Compte rendu de réunion d'une communauté d'agglomération

L'internet était déjà très largement accessible dans les années 80. Pendant mes études, j'avais le mail, le chat sous unix, le telnet, qui permettaient d'échanger textes et fichiers, et de chatter en temps réel, avec le monde entier. Il y avait également des forums de discussion de toutes sortes.
Je m'y connectais sur place, ou depuis chez moi via le minitel ou d'un macintosh pourvu d'un modem.
Il ne manquait que le web (http), mais le reste était déjà là.

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Sur place sans aucun doute. Qui offrait l'accès par modem ?

Euh, enlevez le "très largement" s'il vous plait... Non seulement ce n'était pas "largement" accessible mais la plupart des gens ne savaient même pas que ça existait. Le produit phare des années 1980, c'est le Minitel pour commander des chaussettes chez les 4 Helvètes ou La Déroute, ou consulter l'annuaire, et surtout pour faire "moderne".
En tout cas, dans les milieux populaires, avoir un minitel, c'était déjà le summum de l'interactivité avec le monde!

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

L'accès à internet, ou plus précisément à des réseaux étendues (WAN en anglais comme on les nommait à l'époque), fut possible plus tardivement sur le vieux continent que sur le nouveau (où résidait l'étudiant Huyustus si je ne me trompe). Ce fut malgré tout un peu plus tôt que l'année 1996 indiquée plus haut, environ trois années avant pour l'offre Compuserve, suivie de peu de celle d'AOL qui fut plus populaire en France et en Allemagne, grâce, sur le plan commercial à Bertelsmann et à son allié Hachette en France, et sur le plan technique grâce à l'utilisation des pseudonymes pour les adresses e-mails, au lieu des numéros d'identification. D'ailleurs, ces numéros donnent la preuve que le nombre d'internautes n'était pas très très large, puisque leur format était limité à sept chiffres octals (donc un maximum de deux millions). Et leur extension au début des années 1990 à neuf, puis dix chiffres octals (un milliard) révèlent aussi que le nombre d'internautes crût très vite.