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 Sujet du message : L'évolution de la moissonneuse
Message Publié : 13 Avr 2009 12:22 
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Polybe
Polybe

Inscription : 18 Juin 2007 16:26
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Bonjour,

Comment est-on passé de la faux à la moissonneuse-batteuse à énergie thermique ? A-t-il existé des types de moissonneuses-batteuses à énergie animale ?


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 Sujet du message : Re: moissonneuses
Message Publié : 13 Avr 2009 17:46 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Les Gaulois avaient déjà inventé une moissonneuse rudimentaire, composée d'un chariot à deux roues, dont la face avant ouverte présentait une rangée de dents en fer. Le moissonneur poussait cet appareil devant lui.
Plus près de nous, jusqu'aux années 50, règne la moissonneuse-lieuse, machine à traction animale ou plus tard mécanique, qui coupe les épis près du sol avec une rangée de dents, les aligne grâce à une sorte de tourniquet et les lie en gerbes. Ensuite, tout le monde se réunit sur une aire de battage où l'énorme batteuse, animée par un moteur quelconque (classiquement à vapeur) effectue la suite du travail. Vous trouverez des docs sur la toile à foison tant ces engins étaient courants (cf les "fêtes de la batteuse" organisées par les villages touristiques), il n'est pas très rare d'en trouver des épaves au coin des fermes.


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 Sujet du message : Re: moissonneuses
Message Publié : 13 Avr 2009 22:29 
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Eginhard
Eginhard

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La recolte des ceréales se fait en 2 étapes :
- la moisson, qui consiste à récolter la plante entière ( tige avec l'épi ) ou seulement l'épi , dans le cas des plantes volumineuses comme le maïs ou avec l'utilisation de la moissonneuse gauloise
-le battage qui consiste à séparer le grain , de l'épi et de la paille .
Avant la mécanisation la moisson se faisait à la faucille , puis à la faux et le battage au fléau. C'est pour moi un grand mystère que la moissonneuse gauloise ait été abandonnée , sans jamais avoir été perfectionnée par les civilisations de l'époque. Est ce une conséquence de l'esclavage , qui ne cherchait pas à diminuer la peine du travailleur ?
La moissonneuse ne réappparait seulement qu'en 1834 ,aux USA , inventée par mac cormick. C'est en fait une faucheuse botteleuse tirée par 1 ou 2 chevaux . En France on l'appelle une javeleuse : la céréale est fauchée par une lame de scie et ensuite regroupée en gerbes non liées.Il faut les reprendre 1 par 1 pour les lier.
La batteuse mécanique est inventée en France en 1866. Elle sépare le grain de la paille , mais à poste fixe, à la ferme ,ou au pied de la meule . Elle est animée par un cheval qui fait tourner un tapis roulant ou plus tard par une machine à vapeur ,la locomobile.. Cette opération dite du battage se faisait généralement l'hiver.
En 1872 la moissonneuse- lieuse est inventée: les gerbes liées sortent de la moissonneuse , il n'y a plus qu'a les charger pour les stocker en meules ou dans la grange.
La moissonneuse batteuse regroupe les 2 opérations en 1 seule , elle est inventée vers 1930. Peut étre un peu plus tôt aux USA. Cette opération demandant beaucoup plus de puissance seule un tracteur ou un moteur thermique indépendant permet de faire fonctionner cette machine.
La généralisation du tracteur se déroule en France à partir des années 1950 , avec le plan Marshall et dans le cas de la moissonneuse batteuse , au milieu des années 50 dans les régions céréalières et pour les autres régions dans les années 1960.
Une moissonneuse batteuse actuelle récolte en 1 seule journée plus que la récolte à la faux d'un paysan durant sa vie entière


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 Sujet du message : Re: moissonneuses
Message Publié : 13 Avr 2009 22:44 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Citer :
C'est pour moi un grand mystère que la moissonneuse gauloise ait été abandonnée , sans jamais avoir été perfectionnée par les civilisations de l'époque. Est ce une conséquence de l'esclavage , qui ne cherchait pas à diminuer la peine du travailleur ?


J'avais lu quelque part, mais je ne sais plus où - faudrait chercher sur le Net - qu'elle était tout simplement malcommode d'emploi, ne serait-ce que parce que les tiges n'ont pas toutes la même longueur, et ne sont pas toutes bien droites et parallèles comme avec nos blés modernes, ce qui pose un sérieux problème quand on promène une rangée de dents censée couper sous l'épi. Les blés anciens avaient un coefficient de tallage élevé, c'est-à-dire que d'un seul grain sortaient diverses tiges portant épi : on lit dans Jules Verne (L'Ile Mystérieuse) Cyrus Smith expliquer qu'un grain de blé produit dix épis. Avec la mécanisation, la sélection a porté sur la réduction de ce coefficient. On a donc aujourd'hui des champs avec des épis portés par des tiges toutes alignées au garde à vous. Autrefois, au contraire, c'était une touffe, un petit buisson de blé qui jaillissait de chaque grain germé. C'était plus commode à couper à la faux ou à la faucille et fort peu adapté à une moissonneuse quelconque, qu'elle coupe en hauteur ou au ras du sol.
Quelques agriculteurs font revivre ces anciennes variétés, qui donnent des farines aux qualités gustatives supérieures : cela donne des champs de blé d'un aspect très inhabituel !

Citer :
Une moissonneuse batteuse actuelle récolte en 1 seule journée plus que la récolte à la faux d'un paysan durant sa vie entière


En même temps, les rendements à l'hectare ont été multipliés par 10 et plus, entretemps... Il y a plus à se mettre sous la dent ! :wink:


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 Sujet du message : Re: moissonneuses
Message Publié : 13 Avr 2009 22:59 
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Eginhard
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Inscription : 21 Déc 2008 11:01
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Il se pourrait alors , que la moissonneuse gauloise était valable pour l'orge et non pas pour le blé.
Elle devait certainement laisser du grain sur place , mais peut étre qu'on faisait paître les animaux pour le réccupérer.
C'est la durée de 1900 ans entre les Gaulois et l'invention de mac cormick qui m'étonne.


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 Sujet du message : Re: moissonneuses
Message Publié : 13 Avr 2009 23:08 
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Cuchlainn a écrit :
Les blés anciens avaient un coefficient de tallage élevé, c'est-à-dire que d'un seul grain sortaient diverses tiges portant épi : on lit dans Jules Verne (L'Ile Mystérieuse) Cyrus Smith expliquer qu'un grain de blé produit dix épis. Avec la mécanisation, la sélection a porté sur la réduction de ce coefficient. On a donc aujourd'hui des champs avec des épis portés par des tiges toutes alignées au garde à vous.


En fait,il y a aussi un facteur du à la densité ou l'on sème. Quand on sème densément, il ne sort qu'un épi par grain. Quand on sème peu densément, on se retrouve avec plusieurs épis par grain. Actuellement on sème avec des outils parfaitement formatés. Faut-il rappeler le geste auguste du semeur qui parsème l'iconographie ancienne ?
L'un des paramètres actuels d'un bon semis est justement la densité, il faut planter suffisamment espacé pour avoir un épi le plus gros possible et pas assez pour ne pas avoir plus d'un épi. C'est ce qui va conditionner le rendement, en fait le rapport entre la partie utile et la partie inutile de la plante.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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Message Publié : 14 Avr 2009 21:19 
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Jean-Pierre Vernant
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Certes, mais si vous semiez à l'ancienne du blé moderne, vous n'auriez pas plus de 3-4 épis par grain. Les tiges sont aussi plus courtes. J'ai vu des photos d'un champ de ces blés "rustiques" présentées par un agriculteur qui cherche à les remettre à l'honneur, ça atteint voire dépasse le mètre.


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Message Publié : 14 Avr 2009 22:01 
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Je suis bien d'accord, on a évidemment sélectionné les grains donnant le moins d'épis et ceux qui ont les tiges les plus courtes. Le but est d'augmenter la partie utile de la plante. Mais, c'est la mise en oeuvre conjointe de ces démarches qui donnent le blé actuel.

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Message Publié : 14 Avr 2009 23:17 
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Eginhard
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Pendant trés longtemps on a mesuré les rendements en céréales par rapport aux quantités semées: Pour une mesure semée, on récoltait:
- entre 3 et 7 fois sa semence , de l'antiquité jusqu'à l'an 1000-1200.
- de 5 à 12 fois sa semence à partir de l'an 1000 ,avec le développement de la charrue et le développement de l'élevage (plus de traction animale et plus de fumier), grace aussi au rechauffement climatique de l'époque.
Il faut attendre la généralisation du système métrique et du cadastre pour parler de rendement en quintaux par hectares.
Au 19è siecle les rendements font à nouveau, un bond ( passant de 10 à 20 quintaux / ha ), avec l'arrivée des amendements minéraux ou chimiques apportés par le train et les débuts du machinisme .
En France de 1950 à 1996 , tout un ensemble des techniques agricoles permet un croît de rendement régulier , de 1 quintal par hectare et par an . En gros ,le rendement moyen du blé passe dans notre pays de 20 à 70 quintaux par hectare , en une bonne cinquantaine d'années.
Depuis 1996 ,le rendement céréalier stagne . Peut étre pour une longue période , comme on l'a déja vu plusieurs fois dans l'histoire.
( mes chiffres, avant 1950 demandent peut-être à étre affinés et restent à confirmer ).

Donc ,au moins jusqu'à l'an 1000 , la semence coute cher , par rapport à son potentiel , elle concurrence l'alimentation humaine et on n'en met le moins possible. Les variétés à fort tallage , qui couvrent le sol avec peu de semences et qui sont grandes pour passer au dessus des mauvaises herbes se sélectionnent naturellement .

Depuis plus de 100 ans , on cherche à diminuer la hauteur des céréales pour 3 raisons :
- limiter la verse: l'apport d'engrais azoté améliore le rendement mais provoque la verse . Plus la plante est courte , plus elle résiste à la verse.
- ameliorer la performance des machines: les lieuses, puis les moissonneuses batteuses ont un meilleur rendement journalier en grains récoltés , moins il y a de paille .
- avoir un meilleur rendement : dans une certaine limite , moins la matière organique produite se concentre dans la tige , plus on peut espérer qu'elle se concentre dans l'épi .

Quand au tallage optimum , il n'existe pas : plus on met de semences , moins la plante va taller avec des différences suivant les variétés . En final les rendements se rapprochent : beaucoup de petits épis , ou moins de gros épis donnent le même rendement à la moisson .


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Message Publié : 18 Avr 2009 10:10 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Merci dom calmet de ce post très intéressant.

Mais qu'est ce que le tallage, et le mot taler ?

_________________
"Les gosses n'apprennent plus rien à l'école; en histoire-géo par exemple, ils doivent se débrouiller comme ils peuvent. Bientôt, un gamin nous dira par déduction que l'an 1111 correspond à l'invasion des Huns....."

Compte rendu de réunion d'une communauté d'agglomération


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Message Publié : 18 Avr 2009 11:17 
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Eginhard
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Les graminées dont font partie les céréales ont une capacité de tallage trés variable; c'est à dire, qu'une seule graine semée , au cours de sa croissance va donner une ou beaucoup de talles qui vont évoluer en tiges, chacune porteuse d'un épi . La capacité de tallage , c'est la capacité à produire des épis . Un grain de blé donne de 1 à 5 épis , mais un grain de riz donne 15 à 100 épis. Se sont les méthodes culturales et les variétés qui donnent la capacités de taller, c'est à dire faire des talles à partir du plateau racinaire et chaque talle va ensuite developper un épi . Mais en cas de mauvaise année climatique ( sécheresse , froid....) toutes les talles ne fournissent pas un épi seules les talles les plus resistantes ou les tiges les plus développées ont une croissance jusqu'à l' épi.
Donc actuellement , dans la culture du blé on ne cherche pas à faire trop de talles par graines , il vaut mieux se limiter à 2 talles résistantes qui vont assurer 2 épis bien remplis en grains . Donc pour compenser , on sème plus de grains à l'hectare , pour avoir la même quantité d'epis par metres carrés .
Mais au Moyen age et pendant les périodes de disette , semer beaucoup de grains à l'hectare c'est se priver de nourriture , donc on a privilégié les variétés à fort tallage qui donnait beaucoup d'épis ( ou cela s'est même fait par simple sélection naturelle ) , mais du coup la récolte était d'autant plus sensible aux mauvaises années climatiques .


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Message Publié : 18 Avr 2009 12:06 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Pour synthétiser un peu et se raccrocher à la question initiale : avant le XVIIIe et même le XIXe, quand les rendements sont faibles, on a peu de grain à consacrer à l'ensemencement, il faut donc que ce grain donne un maximum d'épis : d'où la sélection (plus ou moins volontaire ou fortuite...) de blés à fort coefficient de tallage, semés à faible densité. Dans ces conditions on obtient plusieurs épis issus d'un même grain avec un port buissonnant, des tiges non parallèles. Il suffit de se représenter la chose pour comprendre qu'en l'absence de machines puissantes, c'est encore à la faux que la moisson sera la moins malcommode. A l'inverse, une moissonneuse, que ce soit celle des Gaulois ou celles du XIXe, ne sera vraiment efficace qu'avec des tiges parallèles et des épis tous à la même hauteur.
Il me semble donc qu'on peut en conclure que la moissonneuse n'arrive qu'au XIXe, parce qu'auparavant, la structure des peuplements de céréales, engendrée par l'impératif de semer en faible densité des blés à fort tallage, n'aurait pas très bien convenu au genre de machine dont on aurait pu disposer.


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Message Publié : 18 Avr 2009 16:34 
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Eginhard
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Inscription : 21 Déc 2008 11:01
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" me semble donc qu'on peut en conclure que la moissonneuse n'arrive qu'au XIXe, parce qu'auparavant, la structure des peuplements de céréales, engendrée par l'impératif de semer en faible densité des blés à fort tallage, n'aurait pas très bien convenu au genre de machine dont on aurait pu disposer. "

C'est prendre le problème à l'envers , on ne crée pas une machine et ensuite on se demande dans quelles conditions on peut s'en servir , mais on crée une machine pour répondre aux problèmes du moment qui sont jugés prioritaires . Si la moissonneuse des gaulois a été abandonnée , je pense que c'est aussi parce que la priorité des romains , c'est de faire la guerre , de se déplacer rapidement et de vivre dans le confort de la ville et c'est dans ces domaines que les romains ont mis leur priorité technologique . Pour le travail rural il y avait les esclaves .


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Message Publié : 18 Avr 2009 16:56 
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Polybe
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Inscription : 18 Juin 2007 16:26
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Merci pour ces informations précieuses, qui éclairent les modalités de l'évolution dans ce domaine.
Après quelques recherches (mais essentiellement sur le net), j'ai trouvé quelques illustrations, qui retracent la même chronologie (j'espère avoir le droit de les mettre ici. Si ce n'est pas le cas, je prie les modérateurs de m'excuser, et de les supprimer sans pitié).

Après la faux apparaissent des machines, qui ne font que faucher les céréales, comme cette faucheuse. La barre de coupe tranche les épis, qui doivent ensuite être liés en gerbes à la main.

Image


Puis, les javeleuses permettent, en plus de la fauche, de rassembler les gerbes, mais sans les lier ; il faut donc, ensuite, les lier à la main.

Image


dom calmet a écrit :
La batteuse mécanique est inventée en France en 1866. Elle sépare le grain de la paille , mais à poste fixe, à la ferme ,ou au pied de la meule . Elle est animée par un cheval qui fait tourner un tapis roulant ou plus tard par une machine à vapeur ,la locomobile.


J'avais une illustration d'une batteuse animée par un cheval sur un tapis roulant, mais je n'arrive pas à la mettre en ligne. En voici une animée par un tracteur :

Image

Une locomobile :

Image


Les moissonneuses-lieuses permettent de pallier le défaut des javeleuses. Après avoir été fauchés, les épis sont acheminés, grâce à un système rotatif, vers un tapis qui les transporte vers un système qui les lie (si quelqu'un a plus de précisions techniques, je suis preneur...).

Image

Image


Lorsque les céréales sont fauchées et battues, il faut encore séparer les grains des impuretés (balles, fragments de paille, etc.). Pour cela, on a longtemps utilisé le van. Puis, des tarares ont facilité la tâche. Les grains étaient introduit dans la machine par la trémie, un mécanisme rotatif muni de pales et actionné par une manivelle permettait de produire un souffle qui séparait le grains des impuretés (plus légères), et envoyait le grain dans des sacs.

Image


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Message Publié : 18 Avr 2009 17:08 
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Polybe
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Inscription : 18 Juin 2007 16:26
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J'ai aussi mis la main sur cette gravure très intéressante, qui date de 1881, et montre une batteuse animée par des chevaux attelés à un manège :

Image

Je perçois bien le fonctionnement de certains organes de la machine : les chevaux lui fournissent l'énergie, par l'intermédiaire des roues dentées, au centre ; les deux hommes juchés sur la machine, en haut et à gauche, l'alimentent en gerbes ; celui qui se trouve en bas et à droite récupère la paille, séparée du grain, qui s'écoule dans des sacs, par le goulot K. Je me demande en revanche quel mécanisme permet de séparer la paille du grain, entre la phase d'alimentation de la machine, et la phase de récupération.

Plus généralement, je me permets de solliciter vos connaissances sur les caractéristiques et le fonctionnement techniques des différentes machines citées.

La gravure est référencée comme extraite d'un Dictionnaire des arts et industries. Quelqu'un saurait-il me donner plus de précisions sur cet ouvrage ?


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